lundi 11 septembre 2006

le 11 septembre des blogs




Superbe photo de Ground Zero par Vincent Laforêt pour le New York Times rapportée par Corine Clesne.
Il y a 6 mois j’émettais ici l’idée que "Y’a(vait) vraiment que le bouddhisme pour me réconcilier avec mes déficiences les plus spectaculaires. C’est pourquoi les déshérités s’y pressent en masse. Bienveillance ne signifie pas complicité. Je développerai plus tard et sans piocher dans un bouquin."
En fait j’y connaissais rien, je parlais des espoirs que je misais sur une éventuelle adhésion aux concepts glanés dans des livres, entre autres ceux du nain De(s)jardins.
En mettant au propre mes notes de stage, je tombe là-dessus : "La nature défectueuse du samsara, la vacuité du moi et l’impermanence des phénomènes composés, qui sont produits et seront donc détruits car produits de causes et de conditions… il faut réfléchir à cette impermanence dans le cadre de ce moi que nous chérissons, et voir ce qu’il a dans le moteur c’est à dire en tant que croyance en notre existence. (not the self to deal with the life, but the conventional self)" Et encore, vous n’avez pas assisté à l’enseignement, qui ce jour là était prodigué par deux disciples occidentaux qui se donnaient des petits airs de happy few à la Philippe Manoeuvre et Jean-Pierre Dionnet période Sex Machine (les Enfants du Rock), bref ça valait son pesant de noisettes décortiquées.
Faut croire que y’a pas que chez les bouddhistes que les méditations sur l’impermanence font des victimes, y’a qu’à voir les derniers posts de Dado et d’Ulysse, qui se désistent tous deux pour le concours 2007 du blog le plus déprimant du monde.
Vais-je rester seul en lice ?

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