hier, j’ai rédigé 25 mails personnels, me suis fendu d’une dizaine de posts à vocation avançage de schmilblick sur le forum des pornodeps, (j’y ai visité le salon de l’autosatisfaction, mais il n’y avait pas foule), ai mis au propre quelques pages des transcripts des enseignements reçus la semaine dernière, ai vaincu en fin de soirée les vortex du filtre anti-spam de flo, et me suis acquitté de la majorité des tâches que je m’étais fixées dans le cadre de mon karma yoga quotidien, le tout sans avoir l’impression d’avoir à fournir un effort quelconque.
La dernière période au cours de laquelle je me souvienne avoir croisé une telle quantité d’énergie disponible, c’est lors d’un voyage en Afrique, lorsqu’il me fut permis d’étudier in vivo la tectonique des blacks, sans toutefois avoir l’opportunité de passer aux travaux pratiques.
Mais j’ai aussi fumé 25 cigarettes, et je me méfie de mes démos de niaque : il est fort possible que je tente d’égaler le record d’Armstrong, qui jouait super-bien de la trompette, qui est allé sur la lune et qui a gagné 5 fois le tour de France, auquel cas toute cette agitation (toutefois sans opacité particulière) finira par révéler sa nature vaine et illusoire.
J’en serai informé par les fruits de mes actions.
Comme il nous est rappelé dans le récitatif sur l’impermanence, "Accordez-moi vos grâces afin que naisse en mon esprit le sens de l’inutilité de ce que l’on croit indispensable !"
And I don’t have a drinking problem, except when I can’t get a drink. (Tom Waits)
Cyberdépendance virtuelle, auto-addiction, rédemption de l’objet fascinatoire, progrès dans l’intention de pratiquer le bouddhisme.
vendredi 8 septembre 2006
en suppliant wakan tanka d’oublier de me réincarner
jeudi 7 septembre 2006
S’il y a un bon Dieu pour les alcooliques, il ne faudrait quand même pas le pousser en short dans les orties.
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Voilà, si il (m’)arrive quelque chose à mon blog, on pourra pas dire que j’aurai pas été prévenu.
Publié dans Weblogs
Commentaires
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Ben c’est à peu près pareil sur tous les blogs, non ?
Rédigé par: Dado | le 17 septembre 2006 à 20:58| -
Je ne sais pas. J’ai l’impression de transgresser un certain nombre des conditions et rêgles énoncées, dont certaines semblent semblent avoir été conçues à cet effet.
Rédigé par: john | le 19 septembre 2006 à 07:40|
En ce qui concerne le piratage d’images, c’est vrai qu’on peut citer ses sources et les remercier à titre grâcieux comme tu le fais quand tu reproduis un tableau, mais j’imagine que Goossens, par exemple, pourrait me faire plier les gaules assez rapidement. De même pour le proséthylisme, la propagande et mes appels constants à la débauche. Mes propos contrevenant constamment aux droits d’autrui à s’autodétruire. Ma reprise partielle ou totale de contenus propres au site www.lemonde.fr quand j’ai la flemme d’écrire. Je comprends que notre amie commune, celle qui dit “l’impression d’évoluer se traduit par le fait qu’on donne toujours la préférence à ce qui a été fait en dernier et qu’on a honte du reste” ait fini par monter sa propre boutique.
Nous restons à la merci de la bienveillance des lecteurs.
Fragilité du média numérique. On s’habitue, on pactise et on s’addictionne, et un jour, couic ! pus rin. La môme néant. en tout cas, s’il y a censure ou réclamation un jour, ton blog aura au moins permis à certains et certaines d’entres nous d’essayer de passer de “l’état de larve à celle de papillon”
Rédigé par: Fab | le 19 septembre 2006 à 12:30|
Perception sensorielle et inhibition
Mon frère puîné, qui partage avec moi un certain nombre d’idiosyncrasies
bien que nos parcours respectifs aient été fort dissemblables, étudie et pratique depuis des années la méthode Alexander.
Il m’envoie ce petit texte de son cru, qui ne manquera pas d’intéresser Dado
et ses thuriféraires.
"Presque tous les êtres civilisés sont dans un état dans lequel la perception sensorielle (…) est relativement imparfaite et trompeuse, et il s’ensuit naturellement qu’on ne peut compter sur elle pour la rééducation, le réajustement et la coordination, ou dans nos tentatives pour corriger quelque chose que nous savons aller mal dans nos êtres psychophysiques." (Frederick Matthias Alexander)
Dans la vie de tous les jours, certaines habitudes, certaines manières d’être et de faire, certaines attitudes, ou encore certains mouvements, sont si profondément inscrits en nous qu’ils opèrent généralement en dehors de tout contrôle conscient de notre part. Et pour peu qu’ils apparaissent à notre conscience, celle-ci aura vite fait de les estampiller "naturels", "ordinaires", "normaux", "allant de soi". Issus de notre patrimoine génétique (prédispositions innées) et environnemental (éducation acquise), ils nous suivent comme nos propres ombres, et à notre insu, ils nous dominent très souvent dans le choix de nos conduites et de nos manières de réagir. Pourtant, aujourd’hui, personne ne va contester le fait que le monde civilisé contemporain, avec son haut niveau de stress et son évolution rapide, nous impose d’être plus attentifs que jamais à nos mouvements, nos manières de réagir, nos instincts et nos habitudes, en tout cas beaucoup plus qu’au temps où l’environnement, la culture et les mœurs changeaient peu d’une génération à l’autre. Il y a là un problème à l’échelle planétaire : d’un côté des habitudes acquises de manière instinctive et subconsciente – processus normal de développement de l’individu depuis la nuit des temps – et de l’autre, un environnement exigeant un comportement contrôlé de plus en plus consciemment. Or, comme FM Alexander l’a montré au 20ème siècle, il se trouve que lorsque, pour une raison ou pour une autre, on cherche à la modifier, la force d’habitude de la "manière de faire" ordinaire que chacun développe au cours de sa vie peut s’avérer colossale, voire quasiment insurmontable. Les comportements les plus difficiles à diriger consciemment sont précisément ceux qui sont liés à notre vie de tous les jours, voire à notre survie, et le cœur du problème est que, à priori, notre manière habituelle de les mettre en œuvre nous apparaît comme le seul moyen connu et possible dont nous disposons, pour atteindre les buts que nous nous fixons - déjà connus eux aussi. Nous avons donc naturellement tendance à ne pas souhaiter changer cette manière habituelle, car si l’habituel est connu et permet d’atteindre certains objectifs connus, l’inhabituel est inconnu, et l’inconnu, c’est le risque d’inconfort, d’échec, voire peut-être de danger.
Et pourtant, si on laisse de côté les situations extrêmes où nos instincts ont généralement les pleins pouvoirs, il est clair que dans l’immense majorité des cas, une direction consciente de notre "manière habituelle de faire", peut s’avérer non seulement possible, mais aussi souhaitable et bénéfique. Les métiers artistiques (musiciens, comédiens, danseurs etc.) ont vite compris les bienfaits que pourrait leur apporter la Technique Alexander, mais comme elle concerne la coordination générale de l’individu, n’importe quel secteur d’activité peut également en tirer parti.
Travail sur l’être humain considéré comme un tout vivant et indivisible, l’approche d’Alexander est aujourd’hui unanimement reconnue pour son réalisme, qui oblige à travailler de manière indirecte. En effet, lorsque nous cherchons à modifier une habitude de manière directe et immédiate, nous mettons une fois de plus en œuvre… notre manière habituelle de faire ! Mais comment pouvons-nous espérer nous comporter d’une façon nouvelle tant que nous nous comporterons selon nos habitudes? Par nature, les deux manières de faire s’excluent mutuellement.
C’est pourquoi F.M. Alexander disait : "mon travail ne consiste pas seulement en ce que j’ai fait, mais aussi, et surtout, en ce que je n’ai pas fait."
Le premier pas pour sortir de l’ornière du connu, consistera donc à refuser de répondre, en tout cas de manière habituelle, à un stimulus donné, quitte à ce que ce refus entraîne une absence de réponse immédiate et observable, un "non-faire", au sens habituel du mot "faire" (action physique, observable). Ce refus de consentir immédiatement à l’exécution d’un schéma habituel est appelé "inhibition" dans le jargon de la Technique Alexander, et n’a rien à voir avec la notion freudienne du même nom. Il ne se traduit pas par des mouvements à effectuer dans le but d’obtenir un résultat donné, mais se situant en amont de l’action physique, il déblaie le terrain pour une exécution optimale et rénovée (au sens de "à nouveau neuve", car consciemment libérée de toute idée préconçue) de ces mouvements.
Un autre aphorisme d’Alexander nous renvoie de manière cinglante à ce principe de base de sa technique : "Vous ne pourrez pas faire ce que vous ne savez pas faire, si vous continuez à faire ce que vous savez faire."
En ce sens, l’inhibition est un acte de volonté, premier et indispensable jalon dans le processus de la direction consciente et constructive de la conduite de soi. Entre la pensée et l’action, elle permet plus qu’un rapprochement : c’est un premier pas vers un décloisonnement, et l’élève en Technique Alexander sera progressivement amené, par son travail et sa propre expérience, à abandonner cette conception habituellement très répandue, et pour cause, de la dichotomie entre le corps et l’esprit, ou encore entre la pensée, les émotions et le mouvement."
Extrait de Sept articles sur divers aspects de la Technique Alexander :
"F.M. Alexander a découvert qu’il est nous est possible d’utiliser avantageusement nos pouvoirs de choix conscient. Décider de ce que nous nous autorisons nous donne la liberté de répondre d’une manière appropriée aux stimuli de l’environnement. Nous trouvons notre autonomie essentielle et notre humanité dans notre capacité de choix conscient. C’est le grand bénéfice que confère la Technique Alexander. Libérer plus de notre potentiel fait avancer l’espèce humaine et améliore notre bien-être. D’un autre côté, quand nous sommes prisonniers d’habitudes qui limitent notre développement, nous restons figés intellectuellement, émotionnellement et physiquement. C’est pourquoi nous ne pouvons exiger le bien-être comme un droit. Nous devons le créer. La plupart des gens qui suivent la Technique Alexander vérifieront qu’elle produit des résultats inattendus qui ne se limitent pas au corps.
(…) Un des aspects les plus libérateurs des leçons en Technique Alexander est l’utilisation de la conscience pour gagner le contrôle de nos pensées et de nos émotions. Cela arrive avec l’acquisition progressive de la capacité à inhiber : être capable de suspendre nos réactions aux stimulations de l’environnement jusqu’à ce nous puissions choisir de répondre au moment choisi, calmement et posément, comment nous voulons répondre – plutôt que d’être l’esclave du téléphone, de la montre, de la télévision, des feux routiers, du patron, des enfants, de l’angoisse… Cela devient possible une fois que nos corps ne sont plus attachés à des réponses stéréotypées."
P’tain, quand j’y pense, Dado et ses thuriféraires… ça ferait un super-groupe de rock.
Publié dans deux doigts dans la prise de tête |
Commentaires
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L’extrait de “Sept articles” fait quand même marchand de tapis… Est-ce qu’en plus de sauver le monde, la méthode Alexander fait aussi la vaisselle ?
Mais peut-être que tu nous as mis le plus mauvais extrait pour qu’on soit agréablement surpris en lisant le reste ? ;p
Rédigé par: Dado | le 07 septembre 2006 à 17:07| -
en fait je n’en sais rien. La curiosité ne m’a pas poussé jusqu’à présent à “tester” la méthode, ce qui serait la meilleure façon d’arriver à en penser quoi que ce soit, et mon frangin semble s’être habitué à l’idée de faire la vaisselle tout seul.
Rédigé par: john | le 07 septembre 2006 à 21:34|
En gros, on dirait qu’Alexander s’est mis en chemin vers la redécouverte (en bon autodidacte qu’il était) des 5 agrégats (http://www.dhammadana.org/dhamma/5_agregats.htm), qu’il a dérivé vers la Pensée Perceptive… et à ce moment-là du récit, je finis toujours par m’endormir. Est-ce qu’il n’y a pas, dans sa proposition, l’idée de rompre avec un fonctionnement, certes routinier, mais hatif devant la vie. En proposant de suspendre certaines attitudes, on dirait qu’il invite à prendre le temps, avant d’agir.
Rédigé par: Bruno | le 08 septembre 2006 à 14:26|
mercredi 6 septembre 2006
des séductions haschichines
des séductions de la cigarette
"L’opium afghan finance la rébellion talibane. Pour bouter l’occupant hors de leur pays, les Français avaient Jeanne d’Arc. A chacun son héroïne. "(Hervé Le Tellier)
Lu dans "la méthode simple pour en finir avec la cigarette" de Allen Carr, un livre que j’avais d’abord pris pour une fumisterie du style "comment se faire des amis", le bouquin qui fait à l’amitié ce que Hitler a fait aux Juifs et ce que les Juifs ont fait aux Libanais : "Non seulement il n’y a rien à abandonner, mais vous en retirerez de grands avantages. Quand un fumeur essaie d’arrêter, il tente de se concentrer sur les aspects positifs pour sa santé, son argent et sa sociabilité. Certes, ce sont des motifs évidents et importants, mais ce ne sont pas les seuls. Je pense que les bénéfices psychologiques sont les plus importants : 1 Le retour de la confiance en soi et de la sérénité. 2 La libération de cet esclavage. 3 Ne plus avoir à subir ce sentiment de mépris de la part de soi-même et des autres; ne plus se torturer pour savoir si l’on arrivera un jour à se débarrasser de cette drogue. La vie d’un non-fumeur est meilleure et beaucoup plus agréable. Ce n’est pas seulement vrai sur le plan de la santé, mais également sur bien d’autres plans tout aussi importants. Je reviendrai dans le chapitre suivant sur ces merveilleux avantages. Certains fumeurs ont des difficultés à admettre que le tabac n’apporte rien. C’est pourtant un point essentiel, que je me propose de mieux expliquer à l’aide d’une analogie. Imaginez que vous ayez une irritation sur le visage. Vous en parlez à quelqu’un, qui vous conseille une pommade miraculeuse. Vous l’essayez et en quelques secondes, le mal disparaît… Une semaine plus tard, l’irritation réapparait. Vous décidez d’acheter un tube de pommade et, dès que vous en mettez sur la plaie, elle disparait de nouveau. L’irritation revient quelques jours plus tard, et de plus en plus fréquemment. Chaque fois elle gagne sur le visage, se révèle de plus en plus douloureuse, mais disparaît dès qu’on y applique la pommade. Au bout de quelques mois, tout le visage en est couvert; cela revient toutes les demi-heures et c’est maintenant extrêmement douloureux. Vous savez que cette pommade ne résout le problème que temporairement et cela vous inquiète. La maladie va-t-elle gagner tout le corps ? Deviendra-t-elle permanente ? Vous allez voir votre médecin, qui ne peut pas la soigner. Rien n’est plus efficace que cette merveilleuse pommade. Maintenant, vous dépendez complètement de la pommade. Vous ne sortez plus sans elle. Si vous partez à l’étranger, vous vous munissez de dix tubes d’avance. Et, pour aggraver vos problèmes, les revendeurs de cette pommade vous font payer 5OO francs par tube. Mais vous n’avez pas d’autre choix que de payer. Vous constatez, en lisant le journal, que vous n’êtes pas la seule victime. Des milliers de personnes souffrent exactement du même mal. En fait, des chercheurs ont découvert que la pommade ne guérit absolument pas la maladie. Elle n’élimine que provisoirement l’irritation de la surface de la peau. Le comble est que, en réalité, c’est la pommade qui entretient et propage la maladie. Tout ce qu’il vous reste alors à faire est de cesser d’utiliser cette pommade et, en quelques jours, tout aura disparu. Allez-vous continuer à l’utiliser ? Avez-vous besoin d’un quelconque brin de volonté pour y parvenir ? Certes, si vous ne croyez pas aux affirmations de l’article, il est légitime que vous ayez quelques jours d’appréhension. Mais, si vous constatiez que la maladie se résorbe progressivement, le besoin ou l’envie d’utiliser la pommade ne se manifesterait certainement plus. Seriez-vous malheureux ? Vous aviez un terrible problème, que vous croyiez insoluble. Maintenant, vous avez trouvé la solution. Même s’il fallait une année entière pour en être complètement guéri, vous penserez chaque jour, en voyant le mal disparaître, qu’il est extraordinaire que cela s’arrête et que vous n’en mourrez pas. C’est là toute la magie qui m’est apparue lorsque j’ai éteint ma dernière cigarette. Laissez-moi préciser un dernier point, à propos de cette analogie. La maladie que provoque la pommade n’est pas à mettre en parallèle avec un cancer du poumon, une angine, une bronchite, une maladie artérielle ou autre asthme chronique. La maladie dont je parle n’est pas non plus l’argent qui part en fumée, ni la mauvaise haleine et les dents tachées, ce n’est pas la toux, la léthargie, ces matins passés à s’étouffer, ni les circonstances où nous souffrons de ne pas pouvoir fumer. Ce n’est même pas ce mépris de nous-mêmes, ni celui des autres. Tous ces maux viennent s’ajouter à celui dont je veux parler. Le vrai mal est celui qui justifie que l’on ferme les yeux sur tous les autres. C’est simplement ce sentiment de panique: « il faut que je fume une cigarette. » Seuls les fumeurs souffrent de ce mal-là. La pire des choses dont nous souffrons est la peur, cette peur insidieuse, et le bienfait le plus merveilleux que vous recevrez sera d’en être débarrassé. C’est comme si un épais brouillard avait subitement disparu de mon esprit. J’ai alors clairement compris que ce sentiment d’envie panique d’une cigarette n’était pas une sorte de faiblesse en moi, qu’il n’était pas dû à une vertu magique de la cigarette. Il était seulement dû à la première cigarette, et chaque cigarette suivante, loin d’éliminer ce sentiment, ne faisait que l’ancrer plus profondément dans mon esprit. En même temps, je voyais que tous les autres heureux fumeurs vivaient le même cauchemar que moi, même si c’était à un degré moindre. Et tous avançaient des arguments aussi incohérents les uns que les autres pour tenter de justifier leur comportement. C’est si bon d’être libéré! "
Vous l’aurez compris : pour donner plus de corps à mes visualisations tibétaines et pour cesser d’empuantir l’atmosphère et de détruire d’une main ce que je tente de construire de l’autre, j’arrête de fumer. On ne rit pas. Il y a plein de bons conseils dans ce livre, pour traiter tous types de dépendances autrement plus pernicieuses que le tabac. Mais les meilleures idées ne servent que si nous les appliquons. L’auteur met l’accent sur le lavage de cerveau que constitue la dépendance, qui n’a rien à voir avec la recherche du plaisir, et démonte les mêmes mécanismes que ceux mis en évidence par William Burroughs (le festin nu) dans le processus de l’addiction à l’héroïne : le dealer ne vend pas le produit au consommateur mais bien l’inverse. Sur le forum des pornodeps, beaucoup trouvent que cesser de fumer, c’est de la rigolade à côté du sevrage de cybercul. Sur ce genre d’apprentissages, la suggestion attribuée au dalaï-lama "qu’on peut apprendre dans les bouquins puisque les charlatans sont légions " (attends, c’est qui le mec qui disait que son nom était légion, déjà ?) est pertinente. J’ai bien arrêté de me branler à force de fréquenter un cyberpsy. car comme le disait Yongdzin Romain Bouteille Rinpotche : "on peut tout faire dans la vie, à une seule condition, c’est de le faire."
Publié dans hello happy drug addicts |
Commentaires
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Mouais, Allen Carr… J’ai lu son bouquin dans une autre vie et j’avais réussi à arrêter… 2 jours ! Tu me donnes envie de le relire. Et puis, pourquoi pas ? La p’tain de cibiche me bouffe la vie par tous les bouts. Il est temps de faire quelque chose. J’aime bien ce que dit l’Romain Rinpoche -;) Pour la clope, j’ai moultes fois essayé. Pour d’autres dépendances aussi d’ailleurs.Mais quand on a essayé sans pouvoir y arriver ne veut pas dire qu’on y arrivera jamais, isn’it ? Le principal est d’en avoir envie.
Rédigé par: Fabienne | le 06 septembre 2006 à 12:06| -
Mouais, Allen Carr… J’ai lu son bouquin dans une autre vie et j’avais réussi à arrêter… 2 jours ! Tu me donnes envie de le relire. Et puis, pourquoi pas ? La p’tain de cibiche me bouffe la vie par tous les bouts. Il est temps de faire quelque chose. J’aime bien ce que dit l’Romain Rinpoche -;) Pour la clope, j’ai moultes fois essayé. Pour d’autres dépendances aussi d’ailleurs.Mais quand on a essayé sans pouvoir y arriver ne veut pas dire qu’on y arrivera jamais, isn’it ? Le principal est d’en avoir envie.
Rédigé par: Fabienne | le 06 septembre 2006 à 12:06| -
Y’a eu une merdouille dans la transmission du message. John, tu peux supprimer le deuxième et celui-là par la même occasion ? Je deviens un peu sénile avec l’âge mais quand même, ça fait pas sérieux.
Rédigé par: Fabienne | le 06 septembre 2006 à 12:09| -
ben john allen car il ma scotché et ca fait 2 ans 1/2 que j’ai arretter de cloper, puis j’adopte ca philosophie pour la cyber-dep…. +orroz+mantak c’est explosif le melange!!! (le bouquin du dalai lama : c’est guerir la violence, je te retrouverais la page)
c’est un super bouquin si on sais bien s’en servir…
viva allen…
ps : dans 12 mois je vais etre triste j’aurais plus d’addiction (si c’est pas deja fait
Rédigé par: roul | le 06 septembre 2006 à 17:28| -
fabienne, je vais laisser ton message double (+ le triple) jusqu’à la fin des temps pour que tu médites sur le sens de l’expression “orgueil blessé”. Roul, méfie-toi, crier son bonheur sur les toits les rend parfois glissants. Et t’es déjà bien parti pour devenir accro au blog de Flo, dont le principal antidote connu est le bouddhisme
Rédigé par: john | le 06 septembre 2006 à 20:57| -
Je médite tout simplement sur l’orgueil et c’est déjà pas simple pour moi. Alors, si en plus, s’il faut que je cogite sur la blessure de l’orgueil que je n’ai pas encore véritablement élucidé chez moi, je m’en sors plus du tout. Bon, on verra ça plus tard. Et puis, c’est ton blog, t’es le maître chez toi donc si tu veux pas supprimer mes répétitions, ben c’est comme ça. Il faut que je l’accepte sans me prendre la tête.
Rédigé par: Fabienne | le 06 septembre 2006 à 23:16| -
heuuu je sais john, en fait jsuis deja addicted au blog de flo!!!!…
et merde jvais quand même pas teerminer groupie?
(a ben c’est cool ca me fera un sevrage pour 2007
Rédigé par: roul | le 07 septembre 2006 à 08:21| -
roul, tu liras avec intérèt les posts de flo sur l’addiction si ce n’est déjà fait : http://blog.france3.fr/blogchen/index.php/2006/01 fab, rappelle-toi le commentaire récent et lapidaire - qui n’a rien à voir avec la lapidation - d’une jeune lectrice parisienne : “j’essaie de ne pas le faire, mais parfois je le fais. Il n’y a rien à justifier, je suis égoïste et pas spécialement fière de l’être.” Méditer sur l’orgueil, blessé qui plus est, c’est lui faire trop d’honneur, et faire un noeud sur la crasse qui est dans le torchon.
Rédigé par: john | le 07 septembre 2006 à 10:00|
des séductions humoristiques
Un magasin qui vend de nouveaux maris vient juste d’ouvrir à New York City. C’est un endroit où les femmes peuvent se rendre pour choisir un mari. A l’entrée du magasin, on y découvre une brève description de la manière dont fonctionne le magasin :
« Vous n’avez le droit qu’à une seule visite. Il y a 6 étages. A chaque nouvel étage, les qualités des hommes exposés augmentent au même titre que vous montez d’un étage.
Bien entendu, il y a une contrainte : vous devez choisir un homme sur l’étage ou vous pouvez monter d’un étage, mais en aucun cas, vous ne pouvez redescendre d’un étage sauf pour quitter le magasin. »
Une femme entre donc dans le magasin pour trouver un mari. Au premier étage, il y a un panneau sur la porte qui dit :
« Ces hommes ont un travail. »
Au deuxième étage, il y un panneau sur la porte qui dit :
« Ces hommes ont un travail et aiment les enfants. »
Au troisième étage, il y a un panneau sur la porte qui dit :
« Ces hommes ont un travail, aiment les enfants et ont particulièrement
belle allure. »
La femme se dit : « Waow ! ».
Mais elle sent instinctivement qu’elle doit continuer…
Elle arrive au quatrième étage et le panneau sur la porte dit :
« Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure et aide aux travaux ménagers. »
« Oh mon Dieu, s’exclame t’elle. Je peux à peine y croire ».
Malgré tout, elle continue et monte au cinquième étage. Le panneau dit :
« Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure, aident aux travaux ménagers et sont très romantiques. »
Elle hésite à rester, puis finit par monter quand même jusqu’au sixième étage. Le panneau dit :
«Vous êtes la 31 456 012 ème visiteuse de cet étage. Il n’y a pas d’homme à cet étage. Cet étage n’existe que pour vous prouver que les femmes sont impossibles à contenter. Merci de votre passage au Magasin des Maris… »
Un nouveau magasin qui vend des femmes vient d’ouvrir juste en face, dans la même rue et qui a aussi 6 étages.
Le premier étage propose des femmes qui aiment le sexe.
Le second étage propose des femmes qui aiment le sexe et sont riches.
Les étages 3 à 6 n’ont jamais été visités.
Publié dans rions un peu |
Commentaires
Mwahaha! Elle est excellente! ))
Mais j’aurais cru que le critère “riche” s’appliquait plutôt aux maris qu’aux femmes. :/
Rédigé par: Dado | le 06 septembre 2006 à 01:14lundi 4 septembre 2006
des séductions du bouddhisme
"Après avoir été percuté par le bouddhisme, j’ai cru que plus jamais je ne pourrais réécrire sur mon blog" nous déclare le jeune John W., actuellement en convalescence à son domicile et contacté par nos équipes sur le terrain de Handicap International. "…surtout que la cyberdépendance y est replacée dans une perspective plus vaste, qui est celle d’une turpitude samsarique sans aucune prééminence vis à vis des autres, ce qui fout une bonne claque aux objectifs premiers de mon blog" ajoute-t’il d’une voix brisée par l’émotion.
"Vous allez rire, mais je ne vais sans doute pas pouvoir caser pratique spirituelle, forums, blog, taf, famille, maisons et jardins dans la même vie.
Il va falloir faire des choix.
J’arrète là.
C’est là qu’il faut rire.
Finalement, ils m’ont quand même bien fait un deuxième trou.
J’espère qu’un peu d’air pourra passer dedans.
Lu dans "Le Monde des Religions" de juillet-aout 2006, sans doute encore en kiosque, un dossier comparatif genre "Que choisir" assumé et pas mal fait :
"S’il y a une vraie différence entre nos deux religions en matière d’altruisme et de progression spirituelle, elle est plutôt à rechercher du côté de la place qu’y tient la sagesse ou gnose. Pour le Dharma en effet, la connaissance et l’amour sont inséparables comme le jour et la nuit, de même que la vacuité et les apparences ordinaires. D’où une culture de l’expérience métaphysique directe qui s’incarne dans la richesse des méthodes spirituelles - « les moyens habiles » - développées par les traditions bouddhistes. Transmise par des guides qualifiés, cette « technoscience de l’esprit » pèse de tout son poids sur l’actuel succès du bouddhisme en Occident, avide de sa philosophie puissante, sa psychologie subtile et son arsenal pratique. Il suffit de voir la diversité fascinante des rituels, méditations, yogas déployés par son courant tibétain… Des expédients les plus concrets (reliques, porte-bonheur bénis, images saintes) aux supports les plus raffinés, il y a vraiment là de quoi satisfaire le corps, la parole et l’esprit…
Or face à une telle profusion d’outils pour travailler sur soi, le chrétien peut paraître laissé à lui-même et le christianisme bien démuni. Celui-ci ne séparait pourtant pas à ses débuts la sagesse et l’amour spirituel, le souci de la connaissance des mystères divins et des méthodes pour l’atteindre étant attestés dans les premiers temps de l’Eglise. Avec les siècles cependant, cette culture de l’intériorité s’est peu à peu affaiblie, jusqu’à se perdre parfois, surtout dans le domaine catholique. Et ce au profit d’une dérive scolastique et dogmatique, plus soucieuse de contrôler institutionnellement les âmes que de les conduire à une véritable expérience spirituelle. Il n’est que de voir la défiance séculaire manifestée par les autorités de l’Eglise à l’égard des mystiques, qui portent justement au plus haut l’union de l’amour et de la connaissance… Pris entre un moralisme puritain et un étroit rationalisme également fermés aux choses du corps, de l’affectivité et de l’invisible, le christianisme occidental n’a plus eu alors qu’à se déployer vers le monde extérieur. Mue par son activisme aussi humaniste que prosélyte, l’Eglise a couvert ainsi le monde d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, d’asiles, en préfigurant l’actuel engouement caritatif et humanitaire. Un élan quasiment sans équivalent en Orient où, « bien ordonnée », la charité active se devait de « commencer par soi-même », à savoir l’application individuelle du « médite et deviens d’abord bouddha pour pouvoir vraiment aider les autres un jour ». Guère compréhensible pour les modernes, ce primat de la contemplation sur l’action a eu au moins le mérite de limiter - un peu - l’implication des institutions bouddhistes dans les affaires temporelles. D’où peut-être, une plus grande facilité que leurs homologues chrétiennes à appliquer des idéaux de compassion communs…"
C’est vrai que le volet social du bouddhisme est plutôt succinct, et que les instrumentalisations massives du catholicisme sont traitées par euphémisme, mais "le monde des religions" est un magazine multiconfessionnel, qui s’adresse sans doute à l’improbable lecteur éponyme.
Avant de me rendre à un enseignement bouddhiste, j’ai poireauté 25 ans en rongeant mon frein - celui de l’immobilisme - en me disant que ç’aurait été aussi ridicule de ma part que d’aller me faire évangéliser par des missionnaires cathos si j’étais un black vivant dans des régions reculées de l’afrique subaustrale.
Or, le regard que les maitres portent sur nous avec leur redoutable acuité (ainsi que sur les progrès que nous pouvons éventuellement manifester dans notre pratique et dont je ne peux que supputer le succès au vu des têtes qu’affichent les membres les plus avancés de la sangha vu que j’ai pas commencé à m’y mettre) sont sans équivoque et accréditent cette évidence : nous sommes effectivement des sauvages ignares et incultes, la tête farcie de concepts mortifères, inutiles et contre-indiqués, ce qui en dit aussi long sur leur compassion que sur leur habileté à nous piquer nos sous pour sauver leurs traditions de l’oubli.
Je reviendrai sur les raisons qui m’ont poussé à trainer mes bottes vers cette tradition et ce qu’elle peut m’apporter.
Publié dans le bouddhisme pour les nuls
Commentaires
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Ne te sousestimes pas John, les maîtres bouddhistes sont à l’abri des bassesses de ce monde mais ils sont peu nombreux. Avant de devenir lama, on doit passer des années à devenir moine et là c’est pas facile du tout car le nombre de règles à observer est pratiquement le même que chez les cathos. Voici la réponse à une question posée à un lama sur “savoir si les moines/nonnes bouddhistes prononcent des vœux lors de leur ordination, comme c’est le cas en occident. Si oui, quels sont ces vœux ? Et quelles peuvent être les sanctions si le moine/la nonne ne respecte pas ses vœux ?
Rédigé par: orroz | le 05 septembre 2006 à 08:36|
http://www.geocities.com/athens/Forum/2359/qregles.html -
Comment pourrait-on se mettre à l’abri des bassesses de ce monde ? Le samsara nous cerne de toutes parts, il ne nous reste plus qu’à apprendre à nager dedans, et certaines bouées pourraient s’avérer fort utiles.
Rédigé par: john | le 05 septembre 2006 à 10:28|
Merci pour ta collèque de rêgles moniales, que j’avais déjà en double :http://www.dhammadana.org/samgha/vinaya/227.htm
ce qui est cool dans le bouddhisme, c’est que tout ce qui n’est pas interdit est fortement recommandé
précisons néanmoins à nos lecteurs les moins avertis qu’il n’en faut pas tant pour commencer à pratiquer sérieusement. -
salut john,,
jme ferais sans doute une petite retraite vipassana..
je lisais dans un bouquin du dalai lama… qu’on pouvais apprendre dans les bouquins puisque les charlatans sont légions…
mais au vue de ton parcours… tu va etre difficile à berner..
je te laisse ce lien vers des mp3 que j’ai trouvez excelent http://www.geneva-vihara.org/ (case mp3)
Rédigé par: roul | le 05 septembre 2006 à 11:44| -
p’tain c’est la rentrée, mais c’est déjà noël !
Rédigé par: john | le 05 septembre 2006 à 13:31|
pour le vipassana, tu as une bonne approche avec www.dhammadana.org mais pour la retraite, je pense que tu peux te fier aux bons tuyaux de la mère flo :
http://www.french.dhamma.org/
la blague du dalaï-lama est une preuve par l’absurde. -
Il me semble lire une délicate pointe d’ironie dans le dernier paragraphe, non?
Rédigé par: Dado | le 06 septembre 2006 à 01:10| -
ah vraiment, je ne puis t’emprunter un de tes célèbres effets de manche (”je reviendrai plus tard sur…”) sans que tu viennes chercher ton pourcentage !
Rédigé par: john | le 06 septembre 2006 à 08:10
les raisons qui m’ont poussé sont évidentes, et je ne compte effectivement pas faire étalage de mes progrès dans cette gazette.
merci à toi de m’avoir pointé l’erreur.
Et tes prosternes ? Et ton gourou-yoga ? C’est ça qui est indispensable !
Rédigé par: flopinette | le 08 septembre 2006 à 13:16|Sept fois, il l’a gagné le Tour (tous les ans de 1999 à 2005) ! Mais il est vrai qu’il est dépendant, tout comme nous…
A bientôt, Nicolas
Rédigé par: Nicolas | le 08 septembre 2006 à 14:25|flo, pour mes prosternes, j’attends la fin du lumbago qui m’a pris pendant la retraite. Le Gourou Yoga, ça rentre, mais j’ai plus d’affinités avec l’impermanence pour le moment.
Rédigé par: john | le 08 septembre 2006 à 17:58|Nicolas, je pense comme toi, mais j’espère qu’Armstrong (dont j’oubliais qu’il a aussi enregistré un superbe album de trip hop “The Space between us”) est en sevrage.