Yongdzin Lopön Tenzin Namdak
Un mois et demi après mon initiation spirituelle, l’énergie est là, mais pour l’instant il est très difficile d’en grappiller quelques miettes pour entrer dans les pratiques qui m’y furent suggérées. Et je ne peux mettre ça ni sur le dos de mon boulot, de ma famille ou de mon karma. Et contrairement à ce qu’une lecture trop hâtive de la photo pourrait nous laisser croire, Rinpotche ne nous suggère pas d’un air réjoui de nous mettre rapidement en contact avec la population hellène masculine afin d’y subir un sort mérité vu notre peu d’assiduité.Pourquoi la mélancolie semble-t-elle un sentiment moins ridicule sinon plus digne que les autres quand il est mis en scène ?
Engouement passager & adhésion au thème et à l’élégance du traitement de la chanson d’Emily Loizeau
Jusqu’à ce que je télécharge son alboum pour découvrir qu’il ne contient que 3 ritournelles dignes de ce nom.
Comme je l’ai volé, je peux même pas crier "remboursez" !
Même problème qu’Alexis HK et toute cette nouvelle génération d’auteurs-compositeurs-interprètes qui ne tiennent pas la marée : faudra qu’elle grandisse.
Moi aussi.
Après 8 jours de mercenariat pour des industriels vendéens, j’ai la tronche d’Arthur H dans son clip avec M, dont le plus beau plan montre les célèbres papounets couvant amoureusement du regard leurs enfants endormis.
Mon client me force à écrire "Faim d’aventure, de rêve et d’émotion ? Mangez des pizzas S…" dans son film. Pourquoi pas ? je me suis bien nourri pendant des années de photogrammes d’organes reproducteurs.
Ce n’est pas la légitimité de la fringale qu’il faut interroger, mais son insatiabilité ontologique.
Des fois je la jouerais bien Al Swearengen, l’avatar de Tony Soprano dans Deadwood : c’est tellement facile de voir les faiblesses des gens fâchés avec leur souffrance et de les retourner les uns contre les autres pour en tirer un profit personnel.
Heureusement que la lucidité est une honnêteté sans amertume.
Lundi j’arrose mes 14 ans sans alcool aux AA. Il y a bien dix ans que je n’ai pas fêté mon annive d’abstinence. Qu’est-ce que je vais leur raconter ? L’alcool, vraiment, maintenant je m’en branle.
En plus, je n’ai rien à me mettre.
Rédigé par: flopinette | le 14 octobre 2006 à 22:14|
Tu sais en quoi consiste le samaya dzogchen ? Le samaya c’est l’obligation d’effectuer certaines choses, si tu prends une initiation tantrique pour une pratique particulière tu t’engages à faire cette pratique tous les jours. Le samaya dzogchen est infiniment plus simple et plus difficile, c’est d’essayer de se trouver dans l’état de dzogchen. Non pas d’y être sinon on le romprait tous les jours mais d’essayer. Le plus simple pour essayer c’est le guru yoga qui peut se faire en quelques secondes seulement (il s’agit d’unir son état d’esprit à celui de son maitre).
Pour les pratiques il me semble que l’important c’est d’avoir du plaisir à les faire sinon autant s’en abstenir. Enfin parfois il faut se bouger pour ensuite avoir du plaisir mais le mieux c’est d’avoir du plaisir dès le départ en ayant conscience de la chance que l’on a. Il n’y a pas un endroit ou un moment plus extraordinaire. (Donc si on pense à ce que l’on va faire ensuite ou pourrait faire à la place c’est mal parti). Ensuite tu laisses venir et cela dure le temps que cela dure.
Je dis cela autant pour moi (qui est aussi de la peine à ne pas les interrompre) et parce que je viens de lire un passage sur le samaya.
Sinon c’est pas mal Emily Loizeau (enfin la chanson de youtube), je ne connaissais pas.
Rédigé par: condor | le 14 octobre 2006 à 22:22|