Campagne Aubade en ce moment partout sur les abribus : noir et blanc très léché, une femme dézippe sa robe, révélant à l’endroit où le dos "perd son nom avec si bonne grâce qu’on ne peut s’empêcher de lui donner raison" (Brassens) un superbe string et son attractif contenu, le tout barré d’une légende ironique : "leçon numéro 75 : l’inciter au renoncement." Certes, ce n’est pas parce que j’apprécie un tableau dans une galerie que j’ai envie de le ramener chez moi, et ça prouve bien que les publicitaires sont des hommes comme tout le monde (sauf ma soeur et ma mère).
Mais ils se croient malins. Et nous invitent à la connivence.
Je ne me sens pas du tout connivent (à part avec le slogan, malgré sa forme autocontradictoier), alors du coup, au lieu de courir acheter à Jeannette des sous-vêtements inmettables si on n’est pas ISO 9002 de partout, on s’est payé un appareil photo numérique grâce auquel je vous offre un sourire (c’est important, le sourire) et je m’absente une semaine pour faire la paix avec mon créateur, et plus si affinités. Après, il sera toujours temps de renoncer à ce blog, auquel je suis quand même très attaché. Mais bon, je l’ai nourri, éduqué, je lui ai appris la propreté…. que pourrait-il faire d’autre que vouloir me quitter pour aller vivre sa vie où bon lui semble ?
Ok cher John, on s’occupe de ton blog pendant que t’es pas là (1 semaine c’est quand même long)
Tu parles donc de propreté, il se trouve que je viens à l’instant de déposer un autre commentaire sur un autre blog sur le même web.
Ma remarque portait sur les commentaires (peut-être un jour oserais-je des annotations au sujet des remarques portant sur les commentaires)
Beaucoup d’internautes donc, déposent ici et là ce que j’appelle des caca-commentaires, à l’instar des chiens sur les trottoirs.
Cela va du “t’écris n’importe quoi” à “je m’en tamponne de ton psy”
Faut-il apprendre le caniveau aux internautes?
Voilà…
Rédigé par: Klod06 | le 26 août 2006 à 21:39|J’espère que j’ai été propre…
Tu cites Aubade, mais ce n’est rien à côté de la pub Perrier, qui montre un homme versant de la boisson pétillante dans un verre situé à la hauteur de son pénis, pas très loin de la bouche ouverte d’une nana allongée. Vraiment, ils prennent les gens pour des cons! Remarque…
Rédigé par: orroz | le 29 août 2006 à 08:15|Klod, j’attends avec impatience tes annotations portant sur les remarques afférentes aux commentaires.
Ah oui, la pub Perrier : il n’aura pas échappé aux plus vigilants de nos petits lecteurs que son esthétique est entièrement repompée sur le magazine Hustler, qui ne fait effectivement pas dans la dentelle. Aux autres non plus, d’ailleurs, bien qu’ils y réagissent de façon peut-être plus pavlovienne, accréditant ainsi l’histoire qu’on entend ici et là sur la célèbre boisson gazeuze : un mec se tape une branlette, puis il s’ouvre un Perrier, avale une gorgée, rote un bon coup et conclut laconiquement :”après l’amour, le champagne !”
Rédigé par: john | le 03 septembre 2006 à 07:13| Alerter