jeudi 21 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins


La psychothérapeute américaine Virginia Satir (sic) est formelle :
« Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »


Je suis loin du compte. 
D'où sans doute la naissance de Blasphémator®.
Et vous ?
A part ça, l'article est un peu formaté.
Je me rappelle le métro parisien : plus on était surcompressés aux heures de pointe, plus les gens essayaient de se soustraire au contact, même s'ils ne pouvaient guère faire plus que reculer la nuque.
Dans d'autres cultures, le contact physique est moins tabou que chez nous. En Inde, en Afrique, j'ai vu des hommes se tenir par la main sans que personne y trouve rien à redire... et l'islam, qui restreint le contact avec les femmes, n'explique pas tout.

mardi 19 janvier 2016

Sale temps dans la filière volaille



La semaine dernière tout allait bien.




Ce matin, beaucoup moins.
Je pense à une fouine, parce que la piste de plumes démarre depuis l'intérieur du poulailler, 
et qu'elle n'a pas crié (alors qu'elle braillait pire qu'une mouette).
Et un chien errant aurait joué avec, mais n'aurait pas mangé la tête.
Alouette.

Méditons sur l'impertinence l'impermanence.

dimanche 17 janvier 2016

La barre infernale

" Tant que vous supposerez que quelque chose ou quelqu'un d'autre est responsable de votre souffrance, la situation restera sans espoir. Vous serez à jamais dans le rôle de la victime et votre souffrance sera votre paradis. 
Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté."

Katie BYRON, auteure américaine née en 1942


C'est plus facile à dire qu'à faire quand votre femme vous entraine à l'épicerie fine.
Pour l'instant, je n'ai placé la barre infernale que sous mon scanner.
Prudence.
Yogh -Schocko me vienne en aide pour ne pas l'ouvrir.

samedi 16 janvier 2016

Blasphemator® fait du jogging sur Internet

 COMPRENDRE L’ESPRIT


Dans la pratique de la méditation, nous nous appliquons à développer une qualité d’attention, de façon à être constamment présents et conscients. Si nous pratiquons avec énergie et patience, l’esprit parvient à se stabiliser. Ensuite, quels que soient les phénomènes sensoriels que nous percevions, agréables ou désagréables, et quels que soient les phénomènes mentaux comme nos réactions de joie ou d’abattement, nous les verrons clairement. Les phénomènes sont une chose et l’esprit en est une autre. Ce sont deux choses séparées.

Quand quelque chose entre en contact avec l’esprit et que cela éveille une réaction agréable en nous, nous voulons la prolonger. Quand quelque chose de désagréable se produit, nous voulons y échapper. Ce n’est pas observer l’esprit, c’est courir après les phénomènes. Les phénomènes sont les phénomènes, l’esprit est l’esprit. Il faut que nous les séparions et que nous voyions clairement ce qu’est l’esprit et ce que sont les phénomènes. Ensuite nous pourrons être en paix.

Si des paroles dures nous mettent en colère, cela signifie que nous nous laissons tromper par les phénomènes et que nous les suivons ; l’esprit est prisonnier de ses objets et suit ses humeurs. Je vous demande de bien comprendre que toutes ces choses dont nous faisons l’expérience, à l’extérieur et à l’intérieur, ne sont que tromperies. Elles n’ont rien de certain ni de vrai et, en les poursuivant, nous perdons notre chemin. Le Bouddha voulait que nous méditions pour que nous voyions clairement cette tromperie qu’est la vérité du monde. Le monde c’est les phénomènes des six sens ; les phénomènes sont le monde.

Si nous ne comprenons pas le Dhamma, si nous ne connaissons pas la véritable nature de l’esprit ni celle des phénomènes, l’esprit et ses objets se confondent. Alors nous souffrons et nous croyons que c’est l’esprit qui souffre. Nous croyons que l’esprit vagabonde, qu’il passe de façon incontrôlable par différentes situations malheureuses et évolue en différents états. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Il n’y a pas de multiples esprits mais de multiples phénomènes. Seulement, si nous ne sommes pas conscients de nous-mêmes, nous ne connaissons pas notre esprit et nous nous laissons entraîner par toutes ces choses. Les gens disent : « Mon esprit est perturbé », « mon esprit est malheureux », « mon esprit est dispersé », mais ce n’est pas la réalité. L’esprit n’est rien de tout cela ; ce sont les choses qui viennent le souiller qui « sont ainsi. Les gens croient que leur esprit n’est pas en paix ou heureux, alors qu’en réalité rien n’est plus paisible et heureux que l’esprit. Quand nous nous sentons mal ou malheureux, il ne s’agit pas de l’esprit. Souvenez-vous bien de ceci : quand vous vous sentirez mal ou malheureux à l’avenir, rappelez-vous : « Ajahn Chah disait : “Il ne s’agit pas de l’esprit.”

Nous pratiquons pour atteindre l’esprit – le « vieil » esprit, cet esprit originel qui est inconditionné. En lui il n’y a ni bien ni mal, ni long ni court, ni noir ni blanc. Mais rester proches de cet esprit ne nous satisfait pas parce que nous ne voyons pas les choses clairement et nous ne les comprenons pas.
Le Dhamma est au-delà des habitudes de l’esprit ordinaire. Tant que nous ne sommes pas bien entraînés, il se peut que nous confondions ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Il est donc nécessaire d’écouter les enseignements pour acquérir une compréhension du Dhamma et être capables de reconnaître le Dhamma dans notre esprit. La bêtise est dans l’esprit ; l’intelligence est dans l’esprit ; l’obscurité et l’ignorance existent dans l’esprit ; la connaissance et l’Éveil existent dans l’esprit.

C’est comme un sol ou un plat sale à la maison, taché de graisse ou de crasse. Avec du savon et de l’eau vous pouvez le laver et retirer la saleté. Quand la saleté est partie, votre sol ou votre plat est propre. Ici, ce qui est sali, c’est l’esprit. Quand nous pratiquons correctement, nous découvrons quelque chose de propre – tout comme le sol propre apparaît quand la saleté est retirée. Les conditions pour un esprit propre sont là, seule la saleté l’obscurcit.
L’esprit dans son état naturel, le véritable esprit, est quelque chose de stable, de non pollué. Il est brillant et propre. Il est obscurci et pollué parce qu’il entre en contact avec les objets des sens et qu’il se met sous leur joug en les désirant ou en les repoussant. Ce n’est pas que l’esprit soit pollué par nature mais seulement qu’il n’est pas encore établi dans le Dhamma, de sorte que les phénomènes peuvent le souiller.

La nature de l’esprit originel est inébranlable. L’esprit est paisible. Nous ne sommes pas paisibles parce que nous sommes attirés par les objets des sens et nous finissons par être esclaves des différents états mentaux qui en découlent. Le véritable sens de la pratique, c’est de retrouver le chemin qui nous ramène à l’état d’origine, c’est retrouver notre ancienne demeure, l’esprit originel qui ne se laisse pas dévier par les phénomènes quels qu’ils soient. Par nature, cet esprit-là est parfaitement paisible. C’est quelque chose qui est déjà en nous. 


Extrait de: Ajahn Chah. « Tout apparaît, tout disparaît : Enseignements sur l'impermanence et la fin de la souffrance. » iBooks.

vendredi 15 janvier 2016

La Bibliothèque de Babybel (2)

Avant


Après


"Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.”
(attribué à Gandhi)

Par contre, c'était une erreur de traiter l'étagère avec un produit destiné à hydrofuger ma terrasse en bois.
Ca a mis trois semaines à ne plus puer.

Bon, je vous laisse, j'ai un peu de lecture.