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vendredi 22 janvier 2021

Croire au Linky ou pas

Les changeurs de compteurs
(formerly known as les voleurs de couleurs)
prêts à commettre un de leurs odieux forfaits
Enedis lance une énième campagne de terrorisme intellectuel pour me faire changer mon compteur électrique au profit du nouveau Linky. 
Si je persiste à refuser de laisser entrer chez moi les changeurs de compteurs, comme je le fais en un douloureux cyber-combat à coups de molles lettres recommandées au maire de ma commune depuis plus de 3 ans, il m'en coûtera désormais 90 € par relevé de consommation, deux fois par an. Comme je ne roule pas sur l'or depuis le début de la pandémie, j'ai décidé de faire le tri dans mes connaissances, et de croire ce que j'en lirais dans 60 millions de consommateurs, revue que je ne peux suspecter d'aller à l'encontre de mes intérêts de consommateur-citoyen.
Parmi les torrents d'information militante et exacerbée que j'avais pu capter sur le sujet, les inquiétudes sanitaires suscitées par l'utilisation de courant porteur en ligne étaient inextricablement soudées à l'arc avec des réserves portant sur le traitement commercial de mes données par ErDF. En gros, mon bureau risquait d'être empli d’ondes maléfiques transmises par  CPL, dont les dangers avaient été intelligemment rendus inintelligibles par les conspirationnistes anti-Linky, le compteur intelligent d’ErDF qui cafarde en temps réel au Central Scrutinizer le fait que vous faites une lessive à trois heures du matin en écoutant Wagner - sauf si votre électrophone fonctionne sur piles au lithium, ce qui vous rend intraçable, la machine à laver à piles n'ayant pas encore été inventée) et ensuite ErDF revend cette information assurément juteuse à des industriels aux abois depuis que la pandémie et les cris d'orfraie des effondrologues nous ont placés sur la voie de la décrouassance.
Suite à l'avalanche de fausses nouvelles sur le monde libre depuis le début du rêgne de Trump 1er, qui s'est heureusement achevé ces jours-ci, j'avais développé une forme d'allergie aux harangues vengeresses et à l'hystérie connective.
Je me suis donc rendu en caméra cachée sur un récent numéro de la revue vigilante.
Si tu veux en savoir plus, clique sur les images, n'aie pas peur, ce n'est pas sale.





(source : 60 Millions de Consommateurs Octobre 2020)

Dans le numéro d'octobre, il y a aussi un article détaillé sur "les risques d'ingérence dans la vie privée" du compteur intelligent (l'oxymore à la con). Je ne le mets pas là, parce qu'après les articles sont trop longs, et mes usagers se plaignent. Mais je puis vous affirmer que suite à cette lecture, tous mes doutes ont été levés, j'ai décidé qu'ErDF avait mené sa communication comme une patate, et n'avait ensuite fait qu'envenimer les choses, et j'ai appelé Enedis pour prendre rendez-vous pour le changement de compteur.
A l'heure H du jour J, un technicien affable se présenta à la grille du parc, j'avais prévu de bouiner dans la buanderie pas trop loin de lui, je préparais un chantier de rénovation d'un appartement qu'avait légèrement dégradé un membre de ma famille et il fallait le rafraichir avant de le restituer à ses légitimes propriétaires, et j'avais du rangement à faire dans le garage, comme à chaque fois que je prends conscience de l'état du garage. J'avais aussi prévu de poser quelques questions innocentes à mon avenant sous-traitant d'Enedis, portant sur les risques d'incendie, les problèmes avec les heures creuses et l'exploitation des données, tout ce que j'avais pu lever comme lièvres dans ma culture jusqu'à très récemment anti-Linky, sans pouvoir en affirmer quoi que ce soit par un témoignage de première main.
Le technicien m'a fait sourire d'entrée, m'affirmant qu'il était contre les compteurs Linky, mais il fallait bien qu'il mange; ce n'était pas une question de nocivité, les risques d'incendie étaient avérés en 2017 lors de la première génération d'appareils, mais avaient été résolus depuis, par contre ces compteurs n'avaient aucune utilité concevable pour les utilisateurs équipés de compteurs en parfait état de marche dont rien ne justifiait la substitution. 
Enedis faisait passer sa révolution numérique en force avec un chantage pécuniaire : de 90 €, le relevé de compteur serait progressivement facturé 120, puis 150 €, jusqu'à ce que tout le monde ait rendu les armes devant le coût prohibitif du relevé. 
L'avantage du Linky pour l'exploitant était double : gagner de l'argent en éliminant la phase "collecte manuelle des index" par des techniciens, logement par logement, et les statistiques bâties à partir des  consommations fines relevées en temps réel par des compteurs intelligents et surtout très bavards, de vraies pipelettes numériques, permettrait de mieux prévoir les besoins en production d'énergie, et ne pas ralllumer une centrale nucléaire pour rien, par exemple, je suppose; ce dernier point me semble aller dans le bon sens pour la planète, je n'ai pas l'impression d'avoir baissé mon froc devant les forces de l'oppression numérique, juste d'avoir cessé de suivre un combat d'arrière-garde mené par des obscurantistes, et depuis 3 semaines au moins que j'ai mon Linky qui luit faiblement dans le garage, je n'ai aucun incident à signaler. 

dimanche 19 novembre 2017

Le blog de Voutch

Avant de publier le worst-of de ma correspondance hyper-secrête avec Ian Alexander pour me faire un max de pèze comme Christophe Allain pendant que vous perdez votre temps à distinguer ce qui, dans leur dialogue, relève de confortables contre-vérités des arguments tendant à démontrer l'émergence d'une véritable libération de la parole erronée, je vous signale que Voutch, qui est l'auteur phare de mon blog selon Google Stats, tient un blog sur Le Monde.
Voutch, comme Xavier Gorce, est assez intemporel, bien qu'ils décrivent tous deux les travers de nos contemporains, travers qui sont aussi les nôtres.

Flûte, je me mets à parler comme un journaliste de télévision régionale. Faut dire que la télévision régionale est devenu un de mes employeurs principaux depuis que j'ai quitté les boites de prod parisiennes, la cocaïne et les filles faciles à l'arrière des berlines en 1996, et que je viens de comprendre assez tardivement, après 20 ans de CDD épisodiques dans une certaine station de télévision régionale dont je tairai le nom mais c'est pas dur à trouver en relisant mon blog, que si je voulais avoir une chance de m'y faire intégrer afin d'augmenter la modicité relative de mes cotisations retraite, il me fallait prendre mon bâton de pèlerin et faire des missions à droite à gauche, dans d'autres stations de télévision régionale, parce que l'ambiance est à favoriser la mobilité interne et pas du tout à l'intégration de vieux briscards issus du privé même s'ils ont plus d'un tour numérique dans leur sac et des compétences transdisciplinaires que le monde entier leur envie sauf les stations de télévision régionale, et c'est comme ça que y'a 15 jours j'ai couru passer trois jours à Bourges et que pas plus tard qu'hier soir, après mes 50 heures hebdomadaires au bureau auquel je passe bien trop de temps pour avoir une chance d'être intégré dans une station de télévision régionale parce que le patronat s'auto-séquestre au bureau qui jouxte celui de l'unique salarié, j'ai bondi dans mon véhicule à combustible fossile pour rejoindre nuitamment Orléans où m'attendait un chouette week-end d'information de proximité.

Et c'est comme ça aussi, car tout est lié, que ce midi je me suis retrouvé à errer dans la librairie du Leclerc pompeusement rebaptisée espace culturel pour niquer la Fnac, parce que j'avais hésité à manger un kebab devant la tronche carrément patibulaire mais presque des clients assis à la devanture d'un établissement qui avait l'air tout sauf d'être honorable à Charia-Land, car c'est ainsi que les salariés CDI de la station de télévision régionale de Bourges désignent affectueusement les lointains autochtones dont les humbles masures HLM entourent et pour tout dire assiègent la station de télévision régionale d'Orléans, distante d'une bonne centaine de kilomètres, parce que c'est pas des gens comme eux, et que si on ne peut vivre ad vitam aeternam dans le déni on peut quand même dénigrer un peu sinon à quoi bon vivre, et que c'est vrai que dès qu'on sort de la station de Bourges on se retrouve à marcher dans du patrimoine médiéval préservé et restauré, alors que quand on sort de la station d'Orléans c'est vrai d'abord qu'elle est un peu excentrée par rapport à la ville qui a été libérée par la "Pucelle d'Orléans" mais en fait elle n'a été affublée de ce sobriquet qu'à partir du XVIème siècle et elle était née à Domrémy, et que les urbanistes se sont lâchés grave dans cette zône suburbaine déshéritée des dieux sauf d'Allah qui est arrivé un peu tard pour jouer au Grand Architecte de la ZUP, mais de là à l'appeler Charia-Land, quand même c'est un peu abusé, n'empêche que j'ai pas osé entrer dans le kebab parce que j'aurais eu l'impression d'être le seul nêgre au milieu de tous ces arabes, et pourtant une bonne assiette de kebab avec des tomates, de la salade et du boulghour, d'habitude je crache pas dessus quand j'ai l'occasion.

Flûte, je me mets à parler comme un journaliste de télévision régionale bourré. 
On va la refaire.

Voutch, dont j'ai trouvé un recueil des dessins tirés de son blog dans la librairie spatiale culturelle du Leclerc, a le chic pour exprimer son désespoir structurel devant l'inanité des aspirations humaines en nous soutirant un pauvre sourire au passage, tandis que Xavier Gorce, lui, publie très peu de livres mais son blurg sur le Monde est inoxydable, et il annonce avec une imperturbable régularité et il faut le souligner une certaine jubilation, notre disparition en tant qu'espèce condamnée par la férocité de ses appétits à s'auto-dévorer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien ni personne à bouffer.

Et ils le font en trois petits dessins, ce qui est le comble de l'élégance, contrairement au flic de Sarcelles qui a tué trois personnes ce matin avant de retourner son arme de service contre lui-même, ou à Kim Stanley Robinson qui ne pond aucun bouquin en dessous du demi-million de mots.
Et puis, heureusement que Voutch est là pour donner la parole à ceux et celles qu'on entend très peu - voire même pas du tout - dans les médias.
Comme les cafards, les poissons, les vers annulaires et les dalles de terrasse.
Contrairement à Marine Le Pen, qui est passée hier à Romorantin, et bien sûr on s'en est fait l'écho dans la station de télévision régionale d'Orléans parce qu'on a une mission de service public, et que Marine a quand même acquis une certaine légitimité, même si elle s'est auto-suicidée politiquement lors du débat entre les deux tours, et qu'on peut donc faire des reportages d'une neutralité bienveillante sur cette femme qui n'a jamais été harcelée sexuellement puisqu'elle a fait à la féminité ce que les Nazis ont fait à la Pologne, brisant ainsi le miroir qu'elle tendait à nos voiles émotionnels les plus proches du double rideau (à la fois sur le plan de la teinte, entre rose saumon et vert-de-gris, que de l'épaisseur, celle du mur du bunker d'Adolf)
Même le Pharisien libéré a titré son édition locale de manière un peu plus corrosive que la journaliste de télévision régionale avec laquelle j'ai commis le reportage ô combien consensuel, qui s'adressait sans doute à la ménagère de plus de 70 ans.

Ah, ça fera bien rigoler les historiens de l'an 3000, bien qu'à ce rythme de dégradation de notre biotope, où la productivité de la destroyitude a pris le mors aux dents, y'aura pas plus d'historiens que d'an 3000, parce que les cafards ne savent pas compter jusqu'à 3000, sauf chez Voutch et Xavier Gorce.

Merde, je voulais que mon texte s'arrête en même temps que l'image de gauche, j'ai un peu débordé.
On va la refaire.

samedi 1 avril 2017

Comment faire l'amour avec un Mormon dans l'espace

1/ Des journalistes en mal de copie écrivent un article sur les problèmes de la reproduction sexuée en gravité zéro.

2/ S'apercevant que les gens ne savent plus lire, ils en font un pdf filmé, en éliminant 95% des informations de l'article original.



3/ Je regarde pour me détendre voire m'évader une série de SF pas mal du tout qui s'appelle The Expanse mais que je ne parviens jamais à nommer correctement.
Je l'appelle spontanément The Escape, pour des raisons qui m'échappent. 
Mais c'est sans doute lié à ce besoin d'évasion.

4/ dans ce feuilleton d'anticipation situé dans un futur proche où l'épuisement de l’écosystème terrestre a donné lieu à l'établissement de colonies sur Mars et dans la ceinture d'astéroïdes de Jupiter pour y prélever des ressources qui se raréfient, et où les luttes d'ingérence menacent une paix déjà fragile dans le Système solaire, les Mormons font construire un vaisseau générationnel pour aller ensemencer la Galaxie de la Bonne Nouvelle diffusée par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Comme ils ont plein de sous, le vaisseau est sans équivalent dans l’univers connu, et suscite bien des convoitises.

Le Vaisseau des Mormons de l'Espace
(en construction)

5/ On assiste au début de la saison 2 à une torride scène de baise dans l'espace. 
C'est pas trop tôt. 
Je ne vous fais pas de GIF animé pour ne pas spoiler.
La gravité zéro ne semble pas les affecter beaucoup. 
Ca fait longtemps que les auteurs de SF ont résolu les problèmes sur lesquels sèchent les scientifiques. 
La Nasa nous prend pour des quiches, et Stephen Hawking est un branleur.

6/ Devant la gare, tous les matins je croise les Témoins de Jéhovah avec leur petit kiosque à revues à roulettes. On dirait une version un peu minable des Mormons de l’Espace. Ils ne semblent manifester aucun désir d'aller ensemencer quoi que ce soit. Ils sont là et ils attendent tranquillement le passant qui aura l'imprudence de s'adresser à eux pour leur demander où est la rue des Plantes, puis ils pondront leurs oeufs amers dans son ventre. Je n'ose pas leur demander le programme de leur candidat, ni s'il a donné une consigne de désistement pour le second tour de la présidentielle, j'ai peur de ne pas pouvoir m'en débarrasser. C'est arrivé à d'autres.
Le soir, c'est les Témoins d'Emmanuel Macron ou de Dupont-Aignan.

7/ Au moins, en lisant Space Sex is Serious Business, j'ai appris des trucs, même si je me doutais un peu qu’on n’était pas prêts de construire d’arche spatiale. Et en regardant The Expanse, j’ai rêvé d’un monde aussi pourri que le notre, mais en mieux. Un monde où on pourrait faire l'amour avec un Mormon dans l'espace, à condition de l’arrimer solidement, et que ses parents soient d’accord. C’est important, le rêve. Alors que quand je regarde les résultats de l’enquête statistique menée par l’Observatoire de la vie sexuelle des parisiens dans la ville-lumière où s’inventent aujourd'hui les modèles sexuels et amoureux de demain, ça ne m’inspire rien du tout.
C'est peut-être parce qu'habitant la province, je n’ai pas de pratiques anales avec ma voisine de palier, mais il faut dire qu’elle a 78 ans, et que son mari n’est pas très chaud pour que je lui froisse le col du fémur, mille putois.

[Edit]
Ma fiction est rattrapée par la réalité : j'apprends dès hier que les Mormons de l'Espace ont inauguré leur premier vaisseau spatial en France.
Bon courage pour le décollage.

jeudi 26 janvier 2017

Resolution (2012)

Une fois n’est pas coutume, grâce à notre toute nouvelle connexion 59 Gigabits au bureau, je peux uploader un film qui m’a bien plu, et dont j’ai refait la traduction parce qu’elle était médiocre.
Il s’agit de Resolution, un petit film de chtrouille de 2012 que j'ai découvert ici.
Faut dire que d'habitude, je n'aime pas ça, les films de chtrouille contemporains.
C'est de l'horreur horrible, et moderne : qui fait pas réfléchir.
Mais de temps en temps y'a un peu de quoi manger pour la tête dedans.
The Pact.
Bone Tomahawk.
ou ce Resolution, film transgenres, qui brasse des thèmes aussi divers que la toxicomanie, l'amitié masculine, le conspirationnisme, les malédictions attachées aux anciens lieux de culte indigènes, la déréliction des peuples premiers, qui suggère des tas de pistes mais n'en épouse aucune, pour nous laisser seuls et hagards quand la lumière revient déjà et que le film est terminé. Un vieux pleure dans un coin, son cinéma est fermé, c'était la dernièr' séquence, c'était la dernièr' séance, et le rideau sur l'écran est tombé.

- écrit avec la grippe - ça change du lumbago.


https://www.mediafire.com/?175m2c66oic7rb2

mercredi 25 janvier 2017

Géo Trouvetou ne trouve rien

Heureuse re-trouvaille : cette histoire complète de Géo Trouvetou lue dans le journal de Mickey en janvier 1971.
Je m'en rappelle encore avec émerveillement, bien qu'à l'époque je n'étais pas équipé pour savourer cette fable sur les biais de la démarche scientifique.
Enorme.






samedi 2 janvier 2016

lundi 28 décembre 2015

Pralognan 1515



Très peu de neige à Pralognan cette année, du moins à l'heure où nous mettons sous presse.
Raison de plus pour rester à la maison à bricoler des vidéos hors-saison, qui pourront toujours servir à emballer le poisson.

"John Warsen n'a pas écrit que des conneries, il en a aussi filmées"
Marguerite Duraille racontée par Pierre Desproges.


Oscar 2015 du N'importe Naouak de Bronze au Festival du Film Animalier de Miaoumix- sur-Yvette.

lundi 21 décembre 2015

La colère des Justes

Le mois dernier, j’étais bien sur la jante.
Je dormais 2 heures par nuit, et même si j’étais beaucoup moins fatigué que je n’aurais dû l’être à ce régime sec, j’avais quand même d’affreux coups de barre dans la journée.
Les jours où je faisais des vacations dans une station de télévision régionale dont je tairai le nom, mais ça commence par f et ça finit par 3, j’avais découvert un local hyper-secret vaguement désaffecté (c’est à dire affecté à aucune tâche particulière) mais doté d’un lit genre infirmerie scolaire, à l’écart de l’agitation de la ruche médiatique, bien pratique pour y effectuer quelques comas à l’heure du déjeuner.
Ce jour-là, donc, sur le coup de 13h45, je me dis que je vais aller faire une petite sieste de 20 minutes dans "mon" petit nid douillet avant de reprendre mon service, l'actualité éditoriale de mon blog plutôt chargée ayant engendré un surcroit d'excitation sans objet mais pas sans urgence, ni tourment intime, ni épuisement post-rédactionnel.
J'ouvre la porte qui mène à ce local, anciennement cafétéria - salle de repos, où je m’attends à m’écrouler sur le lit de camp version hôpital de campagne que je ne suis pas loin de déclarer « mien » puisque je l'ai déjà fait un paragraphe au-dessus.

Et là, ô surprise !


Vous auriez dû voir ma tête.
Une bonne leçon sur l’impermanence.
Je renonce donc sans vertu à la sieste salvatrice, et prends mon service.
Je monte un sujet avec un journaliste. Laborieusement. 
Des fois, la moitié d'un journaliste c'est un mec qui ne sait ni lire, et il faut alors mettre la main à la pâte.
16h30. 
Les effets de la non-sieste du début d’après-midi commencent à se faire violents : vertiges, réduction du champ visuel, acouphènes, crampes vaginales, fragments d’hébétude généralisée.
Un autre journaliste entre dans ma régie. 
Il me dit « je crois qu’on monte ensemble », ce qui, dans notre sabir de spécialistes, sous-entend qu’il est passé par le chef d’édition, qui lui a dit « tu vas bosser avec Warsen » (dont le nom a été modifié pour respecter son anonymat de Warsen).
Je suis tellement abruti de fatigue, que je ne cherche pas à discuter.
Il vient de tourner un sujet, qui m’apparait foireux, mais dans cette armée des ombres du journal régional, je ne suis qu’un soldat vacataire, et je ne discute pas, qui serais-je pour juger les autres, je mets sans états d'âme mon bras armé au service de l’employeur, du mieux que je peux malgré la frugalité du salaire journalier, et qui serais-je pour me juger moi.
On commence à rassembler interviews, images et archives pour confectionner le petit plat de la ménagère de plus de 60 ans qui sera attablée devant sa télé à partir de 19 heures. 
Ca se présente assez mal.
Et Warsen, il est de Soir 3, ce qui veut dire qu’il doit avoir fini à 18 heures, pour attaquer la bobine qui sera diffusée à 22h45 dans l’édition nationale.
Le journaliste, que Warsen respecte à priori parce qu’il l’a vu blasphémer en paroles et en actes contre la bien-pensance qui pèse comme un couvercle d’auto-censure sur la ligne éditoriale du canard régional qui a du plomb dans l’aile, veut copiner avec Warsen pour s’attirer ses bonnes grâces et sa légendaire efficacité en salle de montage, Warsen ne fut-il pas jadis connu comme le Boucher de Varsovie dans le Landerneau de l'audiovisuel, et relève l’incompétence du chef d’édition intérimaire qui a attribué à Warsen cette tâche impossible à tenir dans les délais impartis. 
C’est un peu trop pour Warsen, qui s’en va râler auprès du chef d’ed, comme quoi il devra lâcher l’affaire à 18 heures pour attaquer la bobine du Soir 3. 
Warsen il est de plus en plus abruti de fatigue, il voit toute sieste se racornir à l’horizon de l’espoir qui n’est plus qu’un steak avarié sous un meuble, et ça le rend bougon.


Le chef d’édition le détrompe avec une sincérité non feinte : ce n’est pas lui qui a dit au journaliste d’aller voir Warsen pour monter son reportage.
Warsen comprend en un éclair qu’il s’est fait berner de chez berner : le journaliste, comme bien d’autres avant lui (le barrage filtrant de chef d’édition comme coordinateur entre journalisme et montage est d’instauration récente, avant les journalistes regardaient qui était libre en passant la tête par l’embrasure des salles de montage, et choisissaient leur collaborateur au gré de leur humeur) ne s’est pas préoccupé du planning mais de sa volonté propre et souterraine de rentrer chez lui le plus tôt possible, et s’est introduit auprès du Warsen sous le prétexte fallacieux de ce suave « je crois qu’on monte ensemble » que Warsen préfère pour sa part susurrer à des professionnelles de la profession en d’autres temps et d’autres lieux plutôt que de se les voir asséner alors qu’il erre tel Hagard Dunörd le valeureux viking sur une route de campagne, à la recherche d’un raccourci vers un lit de camp à jamais disparu et d’un café qui n’a plus d’effet contre sa torpeur. 
Pour Warsen, il ne fait plus aucun doute que les Envahisseurs Trolls existent IRL, puisque ça fait 90 minutes qu’il est en train de s’en taper un mais qu'il s'en aperçoit un peu tard de 14 juillet (on est début novembre.) 
Pourtant, personne ne semble vouloir le croire. 


Débute alors un combat solitaire contre l’ennemi au visage humain, à deux détails près : l’auriculaire raide et le ton enjoué.
Ca se passe assez vite : Warsen sent monter en lui la Colère des Justes, quand c’est trop c’est Tropico, réquisitionne un monteur désormais disponible pour finir le sujet, le ramène dans sa régie, le met au parfum des éléments déjà assemblés, puis déverse son ire à grands seaux d’eau claire sur la tronche du Coupable. 
Warsen l’accuse d’avoir abusé de sa faiblesse et de sa fatigue, lui rappelle les faits et lui détaille le malentendu savamment entretenu, reproche au journaliste son égoïsme vicieux alors que d’habitude il se complait dans une attitude de victime (du rédacteur en chef, du caméraman incompétent dont on l’a flanqué, de la météo, …), raille son attitude d’otage titulaire dans l’armée des petits bras, lui rappelle que lui, Warsen n’est qu’un otage vacataire, bref l’humilie publiquement avant de s’apercevoir que l’autre ne comprend sans doute pas grand chose à ce qui lui arrive, sinon qu’il a déconné avec le mauvais gars (d’habitude Warsen est un bon garçon, et les échanges polis et/ou facétieux sur fond de philosophie néo-platonicienne émaillent les sessions de montage entre Warsen et le journaliste, que Warsen désigne soudain à sa propre vindicte comme un bien triste sire)



Je suis interrompu au milieu de ma conférence de professeur d'explications par un appel à vocation commerciale sur MON téléphone portable. Je ne sais pas pourquoi, mais s'il y a quelque chose que je déteste, c'est bien qu'on instrumentalise MON Samsoung B2100, précieux allié de conversations intimes avec des amis privilégiés, à des fins mercantiles. It gets on my nerves.
L'appel est assez bref. J'expose mon point de vue sur le démarchage téléphonique dans la sphère privée en des termes choisis.
Je pense que mon correspondant cherche toujours à récupérer de précieux fragments de son oreille interne dans un rayon de 100 km autour du centre d'appel.











Puis Warsen va s’allonger quelques minutes au sous-sol de la station, goûtant un repos bien mérité dans la nouvelle salle de repos dont il vient de se rappeller l’existence suite à son accès de Colère.
Plus tard dans la soirée, Warsen tempèrera son propos en admettant que le gars TB n'est qu'un de ces milliers de rats près de la retraite confortablement installés dans le fromage, qui ont appris à conjuguer journalisme et fonctionnariat, ce qui était un challenge.


Sources auxquelles je me suis abreuvé :


http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2015/02/robert-rich-perpetual-somnium-continuum.html

(better than Stalinon®)


L'indispensable sieste sous les étoiles


dans la même collection :


http://johnwarsen.blogspot.fr/2015/01/blasphemator-empeche-tout-le-monde-de.html

dimanche 20 décembre 2015

Les particules alimentaires

J’ai le canal carpien de la main droite qui commence à se boucher, à force de clavarder vérités et mensonges entremêlés.
C’est la crampe du bloggueur de fond.
Pour la première fois de l'histoire de l'humanité de mon blog, l'hyper-secret est en train de doubler le tombeau ouvert.
Sans mettre son cligno.
Nous vivons une époque charnière.







Méfions-nous de ne pas glisser dans ses charniers, à la faveur d'une de ces ruptures d'a-névrose dont nous nous sommes fait le chantre mou avant qu'elle nous tombe dessus. Nous n'aimerions pas subir le même sort que Phil K.Dick en 74.
(Je ne veux évoquer qu'à mots couverts son intempestive théophanie au rayon poissonnerie du Picard Surgelés de San Francisco.)

Je varie donc les plaisirs, et me remets à la vidéo quelques temps, en écoutant la radio.

Et sur quoi je tombe ?
Est-ce que c'est parce que j'en suis une, ou bien ?


vendredi 18 décembre 2015

Vive l'Union Europeenne !!!!!


La Commission Européenne a finalement tranché : après la monnaie unique, l'Union européenne va se doter d'une langue unique, a savoir...l' Eurofrançais.

Trois langues étaient en compétition :
- le français (parlé par le plus grand nombre de pays de l'Union),
- l'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants de l'Union)
- l'anglais (langue internationale par excellence).

L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons :
- l'anglais aurait été le cheval de Troie économique des Etats-unis
- En raison de leur légendaire réticence a s'impliquer dans la construction européenne, les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand.
Le choix a fait l'objet d'un compromis, les Allemands ayant obtenu que l'orthographe du français, particulièrement délicate a maîtriser, soit réformée, dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir a l'EUROFRANÇAIS.

1. La première année, tous les accents seront supprimés et les sons actuellement distribués entre "s", "z", "c", "k" et "q" seront répartis entre "z" et "k", ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.
2. La deuzieme annee, on remplazera le "ph" par "f", ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme "fotograf" de kelke vingt pour zent.
3. La troizieme annee, des modifikations plus draztikes zeront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l'etaient : touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des "e" muets, zourz eternel de konfuzion, en efet, tou kom d'autr letr muet
4. La katriem ane, les gens zeront devenu rezeptif a de changements majeurs, tel ke remplazer "g" zoi par "ch", zoi par "j", zoi par "k", zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l'ekritur de touz.

5. Duran la zinkiem ane, le "b" zera remplaze par le "p" et le "v" lui auzi apandone, au profi du "f". Efidamen, on kagnera ainzi pluzieur touch zur le klafie. Un foi ze plan de zink an achefe, l'ortokraf zera defenu lochik, et le chen pouron ze komprendr et komunike. Le ref de l'Unite kulturel de l'Europ zera tefenu realize!

transmis par mon seul vrai faux frère, parce que je l'avais traité de Grammaire Nasie.
Ach ! Cheisse te Poutine de zalopri te correcteur ottomatik !
Il fo k ch mett opoin un chénérateur te coptes d'ortograf pour contrebalancé ses effets perfers !

dimanche 22 novembre 2015

Enfin une bonne nouvelle : Everything We Think We Know About Addiction Is Wrong


Que laisserons-nous d’inscrit dans les sables du temps, hormis l’empreinte de notre séant et l’angoisse de notre fin prochaine au moment d’aller écluser quelques gorgeons de cervoise tiède à une terrasse du Xeme arrondissement de Paris pour envoyer un message fort aux terroristes ?

  Objet : Re: témoignage Espace B***

Bonjour
Sauf erreur de ma part, vous ne m’avez pas sollicité en 2015 pour colporter la bonne parole ;-) aux membres de votre groupe de parole de dépendants sexuels chapeauté par le Dr. P*.
J’appréhendais un peu votre appel, qui n’a pas eu lieu.
C’est tant mieux, j’ai eu des oscillations d’humeur assez importantes sur l’année 2015, malgré des périodes où j’ai dû avoir recours à un thymo-régulateur (suivi par un psychiatre avec lequel j'avance ma foi vers un mieux-être, (j’ai failli rajouter « dans le respect des exigences méthodologiques, de sa grille de lecture psychanalytique et des nombreux visiteurs médicaux qui lui offrent des voyages aux Baléares pour qu’il prescrive leurs antidépresseurs à ses patients. » mais je me suis retenu)
J’espère seulement qu’on ne vous a pas sabré une ligne de crédits qui vous ait contraint à fermer le groupe.

A part ça, deux ou trois bricoles :
- je viens de tomber sur un clip pas mal du tout sur l’addiction qui nous change un peu des approches traditionnelles
évidemment, comme c’est américain c’est un peu Palo Alto au pays des Bisounours, mais j’y vois quand même un message d’espoir.


- les évènements tragiques qui précèdèrent ce ouikende pas du tout réparateur m’inspirent des diatribes néo-poujadistes (je ne maitrise pas l’inspiration, mais quand elle est là, difficile de s’y dérober, les plus grands artistes ratés vous le confirmeront ;-))))
et allez, c’est reparti pour l’autopromo

- j’aimerais bien revoir le poster saisissant de réalisme qui trônedeferrait (trône encore ?) dans le bureau de consultation du Dr. V* à l’espace B*, tableau qui représentait un addict polydépendant, c’est le moins qu’on puisse dire, branché simultanément à ses multiples objets transitionnels, rayonnant dans la vaine gloire de son illusion de Toute-Puissance.
Pourriez-vous m’en joindre une photo prise au téléphone portable, ou m’indiquer le nom de l’artiste et de l’oeuvre, que je le dégotte sur ce merveilleux outil qu’est internet à condition qu’on s’en serve dans le bon sens ?

Merci d’avance

Cordialement
Handy K.P., polydépendant, et parfois même dépendant pas poli

Message du 16/11/15 12:23
  De : « G* M* *
  Monsieur,
  Merci pour votre message et les nouvelles que vous donnez.
  En effet, nous ne vous avons pas dérangé cette année, vous aviez grandement participé au succès des premiers groupes. Mais avions aussi senti qu'il était temps de changer un peu. En 2015, nous avons donc sollicité un patient ayant participé au premier groupe.
  Et nous poursuivons cette activité thérapeutique avec une prochaine session en début d'année 2016.
  Merci pour les liens.
  Je ne peux pas vous envoyer la photo demandée, le Pr V* a arrêté de consulter et début d'année 2015 et a libéré son bureau, en emportant logiquement sa décoration !
  Je reste à votre disposition.
  Avec mes meilleures salutations.

Dr B*
  Praticien Hospitalier

  Service d'Addictologie et de Psychiatrie de Liaison

   
> Handy K.P. :

> Bonjour

merci pour votre diligence !
le Pr V* a pris sa retraite ?
En emportant sa décoration ???
J'espère qu'il ne s'est pas attaché à cet affreux poster au point de le punaiser dans ses cabinets !
;-))))
Moi aussi, je passe la main.
Place aux jeunes loups de la cyber-addiction pornoïque !

C'est bon signe que vous ayez pu trouver parmi vos patients un zigoto rétabli ou en voie de rétablissement, qui accepte d'ouvrir la Voie (qui est Sous nos Pieds) : ça ne peut que favoriser une saine émulation au sein du groupe.
Et l'attrait vaut mieux que la réclame, comme on dit aux A.A.

Chaleureuses pensées, et bon courage.

Soudain, 18 mois plus tôt :

  De :Handy K.P.
  Date : 28/02/2014 20:35
  Objet : Re: témoignage P* 
  Bonsoir

Mon débriefing rapidos sur la séance de lundi : heureusement que j'ai senti à un regard de P* le moment où vous n'aviez plus besoin de moi pour m’éclipser, sinon ça aurait tourné à la réunion décontractée d'anciens combattants au bistrot du coin, ce qui n'est pas très thérapeutique.
Et apparemment, dans le groupe y'en a encore un paquet qui sont loin d'être des anciens combattants.
Aah, les effets secondaires pervers du témoignage...

Bon, sinon c'était sympa, rien à dire...
Je n'ai pas compris la question du black tout maigre juste à ma gauche qui me demandait ce qui se serait passé si ma femme ne m'avait pas chopé. Je me rappelle lui avoir expliqué que je m'étais dénoncé, mais je ne pense pas qu'il ait compris ma réponse. Apparemment, lui s'est fait choper par sa femme et vient donc au groupe par injonction thérapeutique ou quelque chose d'approchant. Je me rappelle que sur son carton plié devant sa chaise, son prénom était écrit et qu'il y avait une certaine ironie dedans par rapport à sa problématique, heureusement j'ai oublié ledit prénom.
Bon. Comme je disais l'été dernier aux Etats Unis quand je m'embarquais dans des explications invraisemblables devant des paysans de l'Utah médusés : "French people are bla-bla-bla..."
Je voulais juste vous signaler le meilleur essai-en-forme-de-roman que je viens de finir sur la thématique de l'addiction au porno :
" Lointain souvenir de la peau" de Russell Banks, qui vient de sortir en poche.
Ca devrait enrichir le fonds de la bibliothèque de l'Espace B*.

Et puis un témoignage, assez synthétique, sur le parcours du combattant (ex con battu)

Allez, on va pas passer le ouikende là-dessus : qui s'occupe trop de clés devient lui-même serrure, disent les Turcs.

Cordialement

KP
(Andy)
(Dis-moi oui)

Le 3 mars 2014 à 09:23, m*.b*@c-n*.fr a écrit :

Bonjour,
Un grand merci d'être venu. Après votre départ, nous avons justement pu discuter des représentations de la sexualité et de la compagne et commencer à faire prendre conscience des distorsions cognitives.
  A l'année prochaine.
  Dr B


samedi 21 novembre 2015

La viande rose

Ajoutée le 18 nov. 2015

This is for Paris, and Beirut, and Kenya, and Charleston, and so many others; for countless innocent people devastated by terrorism- which is just a word for organized hatred and inhumanity. We have to keep seeing the world in shades of rose- we have to keep hoping for peace and working for change and believing that with our art, our love, our knowledge, and most of all, our empathy and understanding for our fellow human beings, we can make a difference.
-- Rhiannon Giddens



Nos émotions s'imposent à nous avec la désarmante familiarité d'une vieille bouteille de pif déjà ouverte.
Et kicéti lou geeko dépressif qui va se retrouver à chialer devant son ordinateur dès 6 heures du matin s'il continue ses conneries ?


Charlie Hebdo, en vente partout.

Pour Kija, qui sait pourquoi.

vendredi 20 novembre 2015

Diagnostic



C'est con qu'il n'y ait pas de traitement.


D'un autre côté, les Shadoks prétendent que quand il n'y a pas de solution, 
c'est qu'il n'y avait pas de problème.



jeudi 19 novembre 2015

Djihad 2.0

A ne pas confondre avec Djihad 2/0, le match retour où on a encore pris une branlée.
Il faut qu'on aille jouer sur leur terrain, comme dit le Président.
Bref.
Un ami m'envoie cette vidéo, sans doute passionnante.



Mais quand vais-je pouvoir re-dormir ?
devant la saison 3 de Bron qui vient de démarrer ?
devant les conneries du Gorafi ?

dimanche 15 novembre 2015

Un Vitrail pour 1000 ans

Envoyé par une bonne amie :

Chers amis,

Pour ne pas laisser la terreur faire la loi et se changer les idées pendant 50mn, voici le lien de mon documentaire « Un Vitrail pour 1000 »
sur la création par Véronique d’un nouveau vitrail pour le millénaire de la Cathédrale de Strasbourg.
En pleine stupeur des attentats, c’est un moment de paix et de beauté.
N’hésitez pas à le diffuser largement.

.

Lutte anti-tabac : les grands moyens

"Tous ceux qui fumaient dehors ont été abattus" : le récit des 6 attaques

http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151114.OBS9496/tous-ceux-qui-fumaient-dehors-ont-ete-abattus-le-recit-des-6-attaques.html

samedi 14 novembre 2015

Rions un peu avec les kamikazes

Ce matin, en écoutant les infos à la radio, j'ai vaguement caressé l'idée d'aller me faire sauter dans une mosquée fondamentaliste en me bourrant de tous les antidépresseurs qui me restent, aux cris de "Sanofi Akbar !"
et puis après, comme d'habitude, je me suis rappelé qu'il valait mieux laisser le sale boulot à Blasphémator, qui avait raccroché ses gants au vestiaire un peu prématurément.

A moins que, d'ici les Régionales, eFFe eNator lui coupe l'herbe sous le pied.