Soufiane Zitouni :
"Depuis la publication de mon texte intitulé «Aujourd’hui, le Prophète est aussi Charlie» dans Libération le 15 janvier, il y a eu quelques «rebonds» dans ma vie, et certains d’entre eux, très négatifs, m’ont mené à démissionner du lycée musulman Averroès de Lille, lycée sous contrat avec l’Etat où j’ai tenté d’exercer durant cinq mois éprouvants mon métier de professeur de philosophie.
(…)
Je ne pouvais donc plus cautionner ce qui se passe réellement dans les murs de ce lycée, hors caméras des médias et derrière la vitrine officielle, même si je sais pertinemment que les adultes y travaillant et les élèves ne sont pas tous antisémites et sectaires. Mais, j’ai fini par comprendre au bout de cinq mois éprouvants dans cet établissement musulman sous contrat avec l’Etat français (mon véritable employeur en tant que professeur certifié), que les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d’un côté montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d’une bonne image dans l’opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l’Etat, et d’un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme, c’est-à-dire, un mélange malsain et dangereux de religion et de politique."
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Je ne pouvais donc plus cautionner ce qui se passe réellement dans les murs de ce lycée, hors caméras des médias et derrière la vitrine officielle, même si je sais pertinemment que les adultes y travaillant et les élèves ne sont pas tous antisémites et sectaires. Mais, j’ai fini par comprendre au bout de cinq mois éprouvants dans cet établissement musulman sous contrat avec l’Etat français (mon véritable employeur en tant que professeur certifié), que les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d’un côté montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d’une bonne image dans l’opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l’Etat, et d’un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme, c’est-à-dire, un mélange malsain et dangereux de religion et de politique."
http://www.liberation.fr/societe/2015/02/05/pourquoi-j-ai-demissionne-du-lycee-averroes_1196424
Blasph' :
Si le scandale d'Averroès est avéré, ça ne fait pas du tout rigoler Blasphemator®, qui n'apprécie que modérément de réchauffer des serpents dans son sein républicain, d'élever des corbeaux pour qu'ils lui crèvent les yeux, et encore moins de nourrir à la petite cuiller des abeilles dans sa manche, parce qu'il a découvert en se faisant piquer alors qu'il se promenait dans la campagne et qu'il était en paix, qu'il était allergique, en plus.
Pamphletor®, un bon camarade de Blasphemator®, lui a raconté une anecdote véritablement arrivée dans le Réel en 3D live sans Google Glasses, et en tous point identique, sauf qu'il s'agissait d'un prof d'arts plastiques, désespéré de la radicalisation de certains de ses élèves, qui le laissait pour tout dire désemparé.
Ca n'a pas du tout inspiré à Blasphemator® l'idée saugrenue de suggérer à cet enseignant de se recycler tout en poursuivant sa carrière d'enseignant au prix fort modique d'un glissement polysémique vers l'enseignement des arts plastic, très tendance, et d'organiser les épreuves de happening de fin d'année en envoyant ses meilleurs élèves chaudement vêtus d'anoraks en doublure renforcée au C4 se faire exploser au stand boudin du rayon charcuterie du marché de Talensac (Loire-Atlantique), succès à l'examen garanti, le professeur Mamadou te le promet, et retour définitif de l'être aimé garanti aussi par-dessus le marché de Talensac, grièvement blessé et couvert de boudin, mais on n'a rien sans rien.
Non, vraiment, ce n'est pas le genre d'idée qui viendrait à Blasphemator® dans un moment d'une telle gravité.
Blasph' :
Si le scandale d'Averroès est avéré, ça ne fait pas du tout rigoler Blasphemator®, qui n'apprécie que modérément de réchauffer des serpents dans son sein républicain, d'élever des corbeaux pour qu'ils lui crèvent les yeux, et encore moins de nourrir à la petite cuiller des abeilles dans sa manche, parce qu'il a découvert en se faisant piquer alors qu'il se promenait dans la campagne et qu'il était en paix, qu'il était allergique, en plus.
Pamphletor®, un bon camarade de Blasphemator®, lui a raconté une anecdote véritablement arrivée dans le Réel en 3D live sans Google Glasses, et en tous point identique, sauf qu'il s'agissait d'un prof d'arts plastiques, désespéré de la radicalisation de certains de ses élèves, qui le laissait pour tout dire désemparé.
Ca n'a pas du tout inspiré à Blasphemator® l'idée saugrenue de suggérer à cet enseignant de se recycler tout en poursuivant sa carrière d'enseignant au prix fort modique d'un glissement polysémique vers l'enseignement des arts plastic, très tendance, et d'organiser les épreuves de happening de fin d'année en envoyant ses meilleurs élèves chaudement vêtus d'anoraks en doublure renforcée au C4 se faire exploser au stand boudin du rayon charcuterie du marché de Talensac (Loire-Atlantique), succès à l'examen garanti, le professeur Mamadou te le promet, et retour définitif de l'être aimé garanti aussi par-dessus le marché de Talensac, grièvement blessé et couvert de boudin, mais on n'a rien sans rien.
Non, vraiment, ce n'est pas le genre d'idée qui viendrait à Blasphemator® dans un moment d'une telle gravité.
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