lundi 1 février 2016

le mal par le mal (5) : 10 000



lu aujourd'hui dans l'Immonde.
Ca me troue le cul.
Peut-être moins qu'à eux, mais quand même.
Les mecs du crime organisé, on a envie de les attraper, et de les faire jouer dans Utopia.
Pour de vrai.



Si on mesure le degré de civilisation à la qualité des rapports humains entre ses membres, voici un habile résumé.
Quand je pense à ces millions de migrants qui veulent se réfugier chez nous, ça me retroue.
Heureusement que Arte Creative me réconcilie avec la téloche.

vendredi 29 janvier 2016

Le mal par le mal (4)

Je lis Mohicans, le livre que Denis Robert s'est senti obligé d'écrire sur La Véridique Histoire de Charlie Hebdo.
C'est édifiant de voir comment Choron et Cavanna, fondateurs du journal, se sont fait empapaouter par Philippe Val et Richard Malka, qui y sont dépeints comme deux fripouilles opportunistes ayant spolié, dépossédé, menti, trahi et abusé les fondateurs historiques de Charlie pour faire du cash et accroitre leurs réseaux d’influence.
Dark Vador, à côté, c’est Oui-Oui.
Quand j'étais petit, Philippe Val m'apparaissait comme une sorte de Chevalier Blanc du gauchisme.
En lisant ce livre, je conviens qu'il est vraiment passé du côté obscur de la Farce.
Et les Choron, Cavanna etc, c'est quand même curieux qu'avec tant de mauvais esprit, ils n'aient pas eu l'Intelligence du Mal.








Etonnant, non ?



Philippe Val à son départ de Charlie

mercredi 27 janvier 2016

le mal par le mal (3)

Pour écourter la nécessaire période de deuil de ma poule, j'écoute pas mal les quatre barbus en ce moment.



Surtout la tyrolienne haineuse :

(...) Mais là où la chose se complique
Et d'vient tragique
C'est qu'la haine devient pour chacun
Une espèce de besoin
Que d'authentiques sagouins
Entretiennent de près comme de loin
(…)
C'est un cercle vicieux
Car quand un haineux
Hait un autre haineux
Celui qui hait est aussi
Par l'autre haï
De même que celui
Qui est haï haïssant
Celui dont il est haï
Chaque haï donc est
Un haï qui hait
Ce qui fait qu'en fin d'compte
On peut voir comm' ça
L'haï ici et l'haï là.
(...)
Et voilà c'est comme ça
Oh bien sûr y a pas
Non y a pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer

Y n'reste plus qu'une seule chose à faire
C'est d'rassembler par toute la terre
Tous les hommes généreux
Qui d'un coeur valeureux
Haïssent la haine et les haineux

Et je lis la presse.
Qui parle de la reformation des quatre barbus.
Pendant ce temps-là, je ne pense pas à ma poule.
Egorgée lâchement par une fouine chafouine.

http://www.les-crises.fr/le-stratege-de-la-terreur-des-dossiers-secrets-revelent-la-structure-de-letat-islamique-par-christoph-reuter/


samedi 23 janvier 2016

Le mal par le mal

Le meilleur moyen de me consoler de la perte de ma poule, c'est d'en acheter une autre, et de songer qu'elle a eu une existence plus longue et plus intense que beaucoup de ses consoeurs/confrères.



Mangeons des oeufs et des légumes.

vendredi 22 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins (2)

Parce que sinon, on finit dans le journal.



Edit : les langues se délient
(inédit fourni ce matin par un collègue de bourreau)



et la meilleure pour la fin :


Franchement ignoble.

Ceci dit, à l'époque, y'en avaient qui avaient déjà démonté la mécanique à l'oeuvre :


Merci à 
pour sa précieuse documentation.



Après, on peut se poser la question :
quel genre de gens trouvait sa nourriture spirituelle en lisant ce torchon ?
Et les « journalistes » qui le rédigeaient ?
Même le scorpion prend soin de ses petits.
Comme le dit Thrinlé Gyatso, nous sommes conditionnés pour aimer, et quand l’objet d’amour disparait, on entre en dépression.
Enfin, lui, ça m’étonnerait qu’il finisse dans le journal.

D’ailleurs, comment font les moines ? 
ils font des câlins tout seuls ?

[Edit 05/06/16] :
l'original continue de se surpasser tout seul.



jeudi 21 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins


La psychothérapeute américaine Virginia Satir (sic) est formelle :
« Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »


Je suis loin du compte. 
D'où sans doute la naissance de Blasphémator®.
Et vous ?
A part ça, l'article est un peu formaté.
Je me rappelle le métro parisien : plus on était surcompressés aux heures de pointe, plus les gens essayaient de se soustraire au contact, même s'ils ne pouvaient guère faire plus que reculer la nuque.
Dans d'autres cultures, le contact physique est moins tabou que chez nous. En Inde, en Afrique, j'ai vu des hommes se tenir par la main sans que personne y trouve rien à redire... et l'islam, qui restreint le contact avec les femmes, n'explique pas tout.