samedi 23 février 2013

la dépendance sexuelle racontée aux enfants (de plus de 18 ans)



Une bien belle page ma foi, extraite du dernier album de David Sourdrille paru aux Requins Marteaux.



Après, on peut être suffoqué du fait que la complaisance devient ici le moteur d'une création qui se mord littéralement la queue, mais bon...
On n'est libre que de ce qu'on connait vraiment.
A moins qu'on s'arrange pour en faire quelque chose d'indémerdable.

J'y ai écrit un petit mot :

Bonjour

Je découvre votre travail à l'occasion de la parution des idoles malades.

Graphiquement, c'est spectaculaire : j'ai cru voir Geof Darrow, Juan Jose Ryp, Yves Chaland et Hergé, entre autres auteurs de talent, se pencher sur votre berceau.

Sur le plan de la narration, c'est toujours courageux (je ne sais pas si c'est payant, par contre) de s'affranchir de ses défauts en s'en réclamant.
C'est une stratégie que j'ai tendance à délaisser, mes obsessions m'ayant par le passé entrainé au-delà des limites sanitaires de l'autophagie.
(d'ailleurs j'écris ce courrier avec les deux doigts que mes funestes appétits m'ont laissé)
Et puis je ne suis pas auteur de BD, même si je le fus à l'occasion d'un one-shot, téléchargeable dans notre espace d'autopromotion ci-dessous.


Enfin, je pense que je vais quand même acheter votre album, il faut bien relancer l'économie puisque la Guerre au Mali n'y parvient pas.

Cordialement

John W.

jeudi 21 février 2013

Presque du Trondheim


lu dans un récent fluide glacial,
journal qui à mon pas humble avis
n'est plus qu'une ombre 
de ce qu'il fut,
ces strips très proches de ce que fait Lewis Trondheim
mais qui ne sont pas de Trondheim
(puisque Trondheim squatte désormais
le journal de Spirou,
qui a bien changé lui aussi.)

mercredi 20 février 2013

Se séparer des corps indésirables

La conception d'un film à la gloire d'une usine de méthanisation des ordures ménagères se révèle assez complexe, et ses implications pétaphysiques ne cessent de m'enrichir de leurs potentialités enivrantes, et pas qu'au niveau de l'odeur.
Faire du bon compost et du biogaz avec nos déchets est un processus lent, onéreux et à la rentabilité hasardeuse, aussi discutable que le développement de l'énergie éolienne une fois que les industriels ont mis la main dessus.
Et puis aussi, les enfants, il faut bien trier nos poubelles, parce qu'à l'arrivée sur site on retrouve des bouteilles de gaz et un peu n'importe quoi d'autre dans les bacs.
Je parle pour les citadins, parce qu'en tant que campagnard, y'a pas bézef de matière organique dans mon container, tout part aux poules et au compost.
En tout cas, ce procédé industriel de transformation des déchets en énergie et en biomasse, j'y vois plein de parallèles avec ma vie intérieure, mais faudra quand même me passer au carbone 14 pour vérifier que j'en avais bien une.
Dans la littérature de développement personnel on insiste bien sur le fait de "partir de là où l'on en est vraiment", tout comme dans les grimoires alchimiques, on insiste sur la lenteur de la transformation des énergies viles en or pur.
Ca me convient donc tout à fait comme travail en ce moment.
Dans le commentaire en voix off sur le long trajet que font les déchets ménagers avant de devenir une ressource, à un moment je lis "La fermentation se poursuit par un affinage qui permet de se séparer des corps indésirables" et c'est ce qu'il y a eu de plus poétique dans ma vie en ce jour, c'est important la poésie, à part le pape qui abandonne son taf pour rejoindre la dynamique équipe des bientôt célèbres critiques de cinéma, un pape poète, ça manquait.

"Puant de vérité" a dit ma femme l'autre soir à propos d'autre chose, en l'occurence les rapports humains dans les chansons de Jacques Brel, c'est pour ça qu'elle ne peut pas l'écouter, elle qui prétend qu'en ce siècle de mensonge, la vérité répand une odeur suffocante.
Bref, ça schmoute.

vendredi 15 février 2013

I comme Ricard

Ce qui fait encore plus peur que les films de trouille, c'est des fois le dimanche, quand je sors le nez de mon Imac 27 pouces, pour m'apercevoir que ma femme est sur son portable, ma fille sur sa tablette et mon fils sur son PC, et de faire mollement semblant de m'en étonner.
Mais mon fils vient de valider son premier semestre en fac de psycho, ce qui semblait fichu d'avance, il est donc raisonnable d'espérer encore obtenir des changements face à des situations qui semblaient désespérées.

mardi 12 février 2013

Humble et terrifiant


Hier soir, sur les conseils de l'indispensable ilaozé, j'ai regardé un film d'horreur humble, intelligent et, surtout, réellement terrifiant.
C'est vrai que j'ai failli me chier dessus, bref, j'en ai eu pour mon argent.
Suivant à la lettre les recommandations dudit blog, verrai-je dans la foulée the house of the devil ? et Session 9 ?
D'un autre côté, comme dit ma femme, si on envoyait tous ces connards d'intellos prétentieux qui font des films de trouille servir la soupe à des pauvres, peut-être qu'ils seraient moins torturés, et qu'ils feraient moins souffrir les complaisants spectateurs.
Du coup, je profite aujourd'hui d'une pige à France 3, de celles qui vont en se raréfiant du fait que l'entreprise réalise un plan social sur le dos des intermittents depuis des années, pour rêvasser sur les films possibles de l'année.
Mais quand on voit trop de films, on n'a plus le temps de lire des livres, même si on peut encore s'exciter sur des blogs littéraires et aller jusqu'à les commander sur amazon.
Pour les entasser ensuite au pied de son lit, ou de son blog.
Et alors, que devient la vie de famille ?

vendredi 8 février 2013

Loin et pas cher pendant 5'51"



Le clip est assez hypnotique, dommage que la musique soit nazebroque.
Et il joue à fond la carte "c'est nous qu'on les a rendus comme ça"
J'ai des copains qui rentrent juste de Thaïlande, mais comble de l'avarice, ils y sont allés avec leurs propres enfants.

mercredi 6 février 2013