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mardi 12 janvier 2016

Blague contributive

Mail à mon frère belge (le Grammaire Nazi) :

Sur le modèle de la blague numéro 235 que tu m'avais refilée ici, faudrait écrire une blague belge, genre :
C’est Delpech, Galabru, Lemmy, Bowie et Boulez qui arrivent au paradis.
Saint Pierre fait rentrer Lemmy et Bowie, mais refoule les autres.
Qui commencent à gueuler contre le favoritisme.
Saint Pierre leur rétorque qu’ils ont gâché leur talent.
Delpech proteste faiblement : « j’ai pas toujours eu des paroliers à la hauteur »…
Galabru : «  j’ai fait beaucoup de navets pour bouffer, c’est vrai que j’aurais pu être plus regardant »…
Boulez : « j’ai réussi à faire détester la musique contemporaine de quasiment tout le monde, sauf de Frank Zappa »…
Saint Pierre : « Il n’y a de circonstances difficiles que pour ceux qui reculent devant le tombeau !
Alors que l'Enfer est pavé de bonnes intentions !
Allez, hop, foutez-moi le camp au sous-sol, avec Guy Béart !

...pute borgne, je viens de regarder ça :


pour trouver une chute décente à ma blague, mais je suis dégoûté, ils sont trop nombreux.
Et j'ai oublié Eddy Louiss.

(commentaires de mon frère : ça fait vachement réfléchir quand tu fait dérouler la liste - j'ai presque eu une expérience bouddhiste assistée par ordinateur.)

J'attends vos suggestions pour finir la blague.
Les meilleurs plaisantins recevront la compilation Soft présents DISCOVERY 1
Ainsi que le pyjama que j'ai reçu à Noël, il est un peu grand pour moi.


blague publiée sous licence Creative Commons Everybody®

jeudi 24 décembre 2015

Adieu Baronne (3)

















Une femme avec qui j'ai échangé des propos un peu acerbes me renvoie par la poste toute ma collection de Prométhéa en V.O. au lieu de me les remettre en mains propres.

Tu feras une rédaction en moins de 20.000 signes sur l'incommunicabilité entre les êtres.



21 mars 2015
Bonjour N*
le ouikende dernier, j’ai fait le truc que je fais jamais : farfouiller dans les vieux cartons de photos.
Je trouve ça intéressant.
a+

22 mars
Salut Mr. K !
C'est une photo retrouvée de plus, ou c'est la même que tu m'avais déjà envoyée? 
En tout cas, on avait des fringues et coiffures bien datées...
J'espère que tu vas bien, pas trop dans l'épuisement?
Je pars à P* pour rdv divers, actes notariés etc.
Te recontacte au retour;
Bizz&à+

5 mai 2015
Salut
c’est la même, mais mieux scannée.
Hé oui oui, nos parents nous habillaient avec goût.
Tu dis que nos fringues sont datées, mais à l’époque c’était le présent, et on avait la classe américaine !
Je dors toujours assez peu, mais c’est mieux que si c’était pire.
J’ai un peu perdu espoir de parvenir à se revoir dans un avenir proche, mais on peut toujours remettre ça à plus tard.
Je suis un peu charette au bureau, ça va pas s’arranger avant les vacances, et le soir je rentre chez moi quand y’a encore des bus.
reste donc le mail, le clavardage des cyberfeignants/feignasses.
J’ai passé 8 jours à P*, j’ai eu très beau temps.
Carte postale en Annexe.
J’y ai lu la moitié de ça
que j’avais volé dans mon ipad.
Je sais, c’est mal et j’irai en enfer me faire mettre par Belzebuth, ce qui me dispense papale cette année encore d’aller au Hellfest.
Le bouquin m’a fait penser à ta mère, que je ne connaissais pas.
Ca change de la SF.
J’ai appris de la bouche de mon oncle de P* que le docteur Meston était mort fou et alcoolique à Bégard.
Faut pas mollir.
Amitiés décalées
Bon courage pour la succession, a+
K.
ps : la côte de granit rose, c'est l'Utah d'cailloux avec un peu de flotte autour, comme dans les vieux films à Warsen.
Ici, avec la scripte, qui n'écrit pas, plantés dans le décor.




6 mai
Salut Mr K.
- Pas grave, on se verra quand on pourra. Je suis encore en train de remonter la pente, énergétiquement parlant.
Je connais un peu Jeanette Winterson, et j'apprécie littérairement parlant, même si je ne lis pas souvent ce genre de bouquins en ce moment en lecture personnelle: je le fais pour de la médiation professionnelle uniquement. Après? Comme tu dis bien, tu ne connaissais pas ma mère: il y a des similitudes avec Ms Winterson, que je ne vais pas développer pour le moment, et sans doute jamais par mail, mais de grandes différences aussi bien sûr, comme j'ai pu le constater et l'apprécier en voyant ma mère évoluer de manière plus douce en vieillissant. Il y avait en elle dans ces dernières années la beauté d'un rosier grimpant obstiné et plein d'épines: aïeuh!!! mais quand même, çà vaut le coup d'approcher.
La "scripte" de la photo, c'est ta chère et tendre? Je ne savais pas pourquoi, je me l'étais imaginée brune. Belle photo pleine de vie, en tout cas.
Dur, ce que tu m'apprends du dr Meston: je l'ignorais. Il a du vivre une terrible solitude à pas mal de moments. c'est un exercice quotidien, je dirais, que de persévérer à apprécier en conscience la beauté du monde. J'arrête, je ne sais pas bien exprimer ce genre de ressenti à l'écrit, sans faire dans le lourdingue.
Je ne repasse sans doute pas à P* avant cet été. Et si je peux, interceltique de Lorient et autres folies musicales du genre, pour respirer et réveiller l'énergie.
Des bises et à bientôt,
N*

Pour l’énergie, tu fais qq chose de spécifique ?
Y’a des yogas pas mal. Le Qi cong et ses avatars.
(dit celui qui ne fait rien de son corps à part déverser des clopes et du café dedans)
Je fais du MBSR.
Je m’y suis inscrit dans le cadre de la prévention de la rechute dépressive, mais le temps que j’aie une place, j’étais en pleine rechute maniaque.
Tanpitanmieux.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la pratique va à l’encontre d’habitudes bien ancrées.
Tu utilises Winterson pour de la médiation professionnelle ? entre des kids et leurs parents ? 
ça me scotche.
Ma chérie était brune. 
Tu le sais comme je sais des choses sur ta mère sans la connaitre.
Je ne m’étonne plus de rien.
C’est pas pour contredire, mais sur la photo on a l’air un peu morts.
Mais bon, c’est qu’une photo, de l’illusion en boite, quoi.
C’est pas par l’auto-idôlatrie que je vais apprécier en conscience la beauté du monde.
Remarque, sur une photo de moi et ma meuf, le risque est faible. 
Je me comprends, et ne développerai pas non plus par mail.
Ca t’apprendra à esquiver mes rébus fades.
;-)))
a+
K.

4 septembre

Salut
c’est la rentrée.
As-tu remonté la pente énergétique ?
Je te le souhaite vivement.
C’est pénible, d’être down.
Moi, je l’ai plutôt descendue, mais il faut se rappeler que ces mouvements vont et viennent.
Surtout quand on est down ;-)
Peut-être nous verrons-nous cette année ?

Amitiés
K

23 octobre

K,

Cela fait déjà quelques mois que je voulais t'écrire, sans savoir comment mesurer mes mots. Les mails ne sont pas ma formule préférée d'expression, sauf quand je n'ai pas le choix, et je les préfère informatifs. Du coup, ici, où je rentre dans l'émotionnel, mes mots ne seront pas mâchés, bien que j'y aie pensé longtemps.
D'abord, nous situer dans les cercles d'intimité: nous ne sommes pas amis d'enfance, la vie ne l'a pas fait ainsi, et nous ne sommes pas actuellement amis proches - aucun de nous deux ne le souhaite, me semble-t-il.
A partir de cela, sache que je respecte ton droit aux prises d'opinion, c'est bien le minimum dans un échange. Mais nos humours et nos manières d'échanger ne correspondent peut-être pas et certaines prises de position me blessent - et nous ne sommes pas sur un forum, où il faut éventuellement assumer.
De nos échanges, voici ce que je n'ai pas pu accepter, et je t'invite à relire le fil de mails pour te le remémorer (quant au SMS, je ne sais pas les transférer sur messagerie):
- Tu m'as exprimé un point de vue sur ma mère, je ne conteste pas que tu puisses l'avoir, mais j'ai tenté de te prévenir que c'était un territoire privé, à moi de le gérer comme je veux, et tu as ré-insisté. Même des amis de ma tribu savent ou vérifient quand je ne souhaite pas dépasser certaines limites.
- Je n'ai pas envie de devoir te justifier de ce que je fais pour soigner mon énergie, ou pas : quand j'écris quelques mots, je m'en arrête sciemment à ces quelques mots.
- Je ne souhaite pas devoir discuter par mail de ce que j'appelle "la beauté du monde", pour justifier encore une fois si je suis mystique ou non : cela ne te regarde pas, et je suis fatiguée des provocations.
(..)
- Enfin, tu me demandes si je "t'emmènerais aux Utopiales". Sache que les infos que je t'ai données sont
parfaitement exactes, mais, c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Nous ne sommes pas compagnons, me semble-t-il? Si j'avais eu un ticket bonus, j'aurais commencé par mon cercle d'amis proches, puis de collègues motivés, puis de passionnés fous de SFFF.
Je te laisse réfléchir, on se reparlera dans de meilleures circonstances je l'espère, mais pas tout de suite.
Je te renverrai tes comics par la poste à l'adresse de ton choix.
Yours sincerely,

N*

24 octobre

Bonsoir N*

Pas de problème.
Je suis comme je suis.
Tu es comme tu es.
Désolé si j’ai pu te blesser par mes formules à l’emporte-pièce.
Telle n’était pas mon intention.
Perseverare diabologum.
Et je laisserai dorénavant ta mère en dehors de tout ça, j’ai assez de mal à faire sans la mienne depuis son décès.
J’ai failli me flinguer le mois dernier, je te passe les détails, c’est passé, on s’en branle.
Ca te perturbe tant que ça qu’il n’y ait pas d’enjeu dans notre relation ? 
ou notre non-relation, si tu préfères ?
Pour les Alan Moore, ça peut attendre notre prochaine rencontre.
Plutôt Moore debout que vivre à genoux.
Pour les Utopiales, je pense que tu te fais des noeuds dans le cerveau toute seule.
J’adore la SF, et j’ai rarement le temps de mettre les pieds aux Utops. 
C’est aussi le risque de claquer 200 € de livres qui traineront ensuite au pied de mon lit pendant des années.
Merci de me l’épargner !

a+
K.

24 october

C’est vrai qu’on n’a pas gardé les vaches ensemble.
So what ?
Après, je comprends que mon humour de beauf (on est tous le beauf de quelqu’un, sauf toi qui t’élèves au dessus des partis) te paraisse un peu naze, ou que ça ne soit pas ta tasse de thé.
Des connivences culturelles ne font pas une amitié, et c’est vrai qu’on n’était pas potes au CM1.
Si je te défrise, ne te force pas à fréquenter l’infréquentable.
(..) D’où cet après-coup douloureux (bien qu’il ne se soit rien passé) et le retour pour moi à une culpabilité de dimensions cosmiques (vive la SF) d’où je ne voyais plus comment me dépatouiller à part en me pendant à un arbre dans le petit bois derrière chez moi.
Ce qui m’a retenu le temps que les médicaments fassent effet, trois semaines plutôt pénibles, c’est de me dire qu’il fallait que j’attende mon chèque de fin de mois et mes arriérés Assedic pour mettre femme et enfants à l’abri du besoin.
Pourquoi je te raconte ça ?
Pour te prouver, s’il en était besoin, qu’on a chacun(e) nos béances, nos fêlures et nos disgrâces.
Je confonds peut-être intimité et impudeur.
Je pense te l’avoir déjà écrit, l'intimité, c'est quand on est bien dans une relation avec quelqu'un et qu'on se dit des choses qui ne regardent pas les autres. L'impudeur c'est quand quelqu'un reçoit quelque chose qui ne lui était pas destiné. 
J’ai appris à vivre ma vie au gré de mes fluctuations d’humeur, essayant de me rappeler un jour à la fois que ces états sont transitoires, aussi douloureux qu’ils soient, aussi futiles qu’ils paraissent.
A te lire, je comprends que je te déstabilise.
Tu te demandes peut-être ce que je te veux.
Rien.
Le plaisir est dans l’échange et le partage.
Si y’a pas de plaisir de ton côté, va pas te mettre Charles Martel en tête.

Biz
K

A part ça, j’ai rouvert ma tombe
ce qui prouve bien que les antidépresseurs, c’est de la merde.
a+

Pour t’éviter le douloureux pensum de te taper Promethea si tu as reculé devant l'édifice, je l’ai fait lire à une copine versée dans ces choses.

http://science-mystique.fr/wordpress/?p=1021

On a pas mal échangé sur le sujet, je ferai une synthèse un de ces jours  sur un de mes blurgs.
J’espère que c’était bien les Z’Utops.

4 novembre

- J'entends bien ce que tu dis, enfin je crois, même si je ne peux pas tout comprendre: je ne vais pas me permettre là maintenant de te poser plus de questions sur ce que tu vis, étant donné que je déclare moi-même ne pas vouloir développer certains éléments au-delà de ce que j'ai déjà exprimé.

Tu penses que çà me "perturbe qu'il n'y ait pas d'enjeu" dans nos échanges (celui-là me semble le mot juste, plus que "relation")? Là encore, selon moi, tu "fais ton psy". Sache que je ne nous voyais pas dans une histoire d'amour : aucun de nous deux ne regarde l'autre comme çà, et c'est tant mieux. Je l'ai vérifié une fois en te posant la question quand nous nous baladions ensemble: ta réponse m'a laissée pantoise, parce que même encore maintenant, j'ai la faiblesse d'apprécier que l'on me trouve désirable; mais soulagée (genre ouf! de ce côté-là, çà ne sera pas compliqué). Il y aurait pu y avoir une sorte de construction d'amitié, ce qui pour moi, n'est pas un enjeu: les pièces du puzzle se mettent presque d'elle même en place (ou pas), voilà tout. Là, on est dans le "ou pas", c'est comme çà.
Je ne pense pas que tu sois un grand méchant affreux ou "infréquentable": mais je n'ai pas envie d'être amenée à me sentir devoir résister, me ré-évaluer, face à des expressions de ce qui est peut-être de l'humour ou peut-être un reflet de tes questionnements personnels. Si c'est cela que tu appelles "déstabiliser", en effet je m'en protège, je protège les espaces en moi où j'ai pu établir du calme, vaille que vaille, et "work in progress". Donc, là encore, ne mélangeons pas les niveaux de proximité (ou d'intimité) dans les échanges: je laisse seulement quelques amis proches, je l'ai dit, accéder à mes territoires les plus intimes, et vice-versa, car il y a quelque chose de fortement tissé entre nous.

J'ai répondu en bloc à tes deux mails, et surtout à celui-ci, pour 2 raisons:
-parce que toi-même tu as répondu à ma beuglante: d'autres ne l'auraient pas fait. C'est une forme de courage, ou une manière de s'affirmer en face de quelqu'un, que je respecte.
-parce que ce mail-ci, ou tu parles de toi de manière assez intime, je le reçois comme ayant une intention informative, sans demande de quoi que ce soit. A ce titre, je peux donc l'accueillir, comme venant de quelqu'un qui fait état de là où il en est, à cet instant, dans sa quête de lui-même. 

Il n'empêche que, en laissant du temps, pour toi comme pour moi, je ne ferme pas la porte à se revoir dans le partage: au gré de chacun. 

J'arrête là l'écriture: bond'là, je trouve çà 1000 fois plus pénible qu'une bonne discute.
Prends soin de toi.

N*

8 november

Christophe,
Je te remercie pour tes récents messages, où tu communiques selon moi "en partage", sur des sujets qui peuvent nous intéresser l'un comme l'autre.
Je t'informe cependant que je ne souhaite pas pour le moment continuer à échanger. Je prends une pause, une très longue pause. Je n'ai pas envie non plus de t'expliquer pourquoi. Je veux juste te tenir informé du fait que, dans ma vie, il y a actuellement très peu de place pour les personnes qui tentent d'obliger l'autre à se "retourner sur son ombre".
Je te renverrai tes comics dès que possible.

Yours sincerely,
N*


Fichtre ! Dieu m'est témoin que je n'ai pas voulu ça. Et pourquoi tu ne me ramènerais pas mes comics au bureau ?
K.

Envoyé de mon iPad

11 november

Armistice unilatéral du 11 Novembre qui ne passera pas l’hiver :




Ah ça, pour ne pas boire du thé ensemble, on est là !
;-)
K.

Epilogue :


15 décembre

Elle m’a renvoyé mes Promethea en v.o. par la poste.
Je n’ai pas l’impression d’avoir fait mon Blasphémator, mais apparemment, si.



Et puis j’ai reçu cette appréciation de l’Office Cathodique, à propos d'autre chose :

20 décembre

Je me demande si tu te rends compte d'à quel point tu es "bien-pensant". Enfin c'est pas un problème, mais je me demande si tu le sais. A croire que la couche Blasphemator est juste là pour cacher la couche de bien-pensance qui a du mal à s'assumer (ce qui est logique puisqu'elle désavoue la dépendance etc). Bref bref...

Bonjour à toi

Ah là là
même pas le temps de boire un café avant d’affronter le bulletin de la météo narine à 2n chromosomes...
… pas franchement bonne, d’ailleurs, mais on fera avec…
météo qui se situe toutefois dans la gamme de coloris perceptibles à mon entendement d’aujourd’hui,
ce dont je te sais graisse de cabestan,
météo aux vents défavorables, donc, jadis prédite par l’ami breton de Blasphémator® dont je t’entretins il y a quelques semaines,
quand il s’amusait à ridiculiser le bon sens populaire 
(qui nous donne accès aux évidences vraies et fausses)
et le délit agricole près de chez vous
 à coups de faux proverbes armoricains :

« Tempête en novembre, t’en chies en décembre »
« La pipe qui s’éteint, la marée le lendemain » 
« Mémé qui pétarade, coup de tabac sur la rade » 

[là on est clairement dans un prolongement bienvenu quoiqu’inédit de cette dernière assertion] 

C’est dans ces moments-là que je me rends compte combien tu m’es précieux, comme dirait Sméagollum :

Non semper : 
- en m’aidant à reformuler des choses que je sais déjà mais que je ne parviens pas forcément à ramasser en si peu de mots, 
- j’apprécie ce format minimal compact que je peux punaiser dans ma to do list ou me faire monter en sautoir
- ce qui confirme ma nature profonde d’épicier de la pensée (un chou est un chou, un sou est un sou),
toujours un peu inquiet / jaloux de croître à l’ombre d’un Géant de la Grande Distribution comme toi (gros, demi-gros, détail, collectivités, administrations & grands corps d’Etat)

C'est l'heure où les épiciers se prennent pour Garcia Lorca
C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour la Carmencita

(Jacques Braille,

Sed etiam :
- en stimulant mes ressources sans les estourbir d’abord au gourdiin chirurgical.
Dès lors, que te répondre d’autre que « any suggestions » ?

(..)
Donc, pour répondre à ta question, oui, je connais mon côté bien pensant.
Ce n’est pas pour autant que je m’en ouvre au tout venant, surtout si c’est pour essuyer les sarcasmes d’un troll de classe 2 sur mon blog hyper-secret.
On a sa fierté.


22 décembre

Je la croise dans une librairie spécialisée dans la SF, en faisant mes courses de Noël.
Je m'approche doucement, pour ne pas la brusquer, et lui dis " je te promets que je n'ai pas fait exprès."
Je pense qu'elle a du mal à me croire.
So what ?
Bon Noël, ma vieille.

lundi 16 novembre 2015

Mail "on est tous Paris", ce "fake" dont il faut se méfier


http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/16/mail-on-est-tous-paris-fake-fausse-alerte_n_8573180.html

J'ai reçu le sms maudit dont il est question dans l'article ci-dessus, forwardé par une jolie amie de ma femme, mais aussi un peu naïve et pour tout dire peu versée dans les choses du Renseignement.
Ca a donné lieu à une discussion - toujours par sms - assez surréaliste au cours de laquelle j'ai essayé de lui apprendre à douter de l'intérêt de reposter de tels messages à l'origine incertaine :
" De la façon dont c'é&tait rédigé, ça puait l'embrouille. Dans le doute, ne relaie rien, ça ne fait que rajouter au bordel ambiant, et on sait bien à qui profite l'insécurité
ce à quoi elle a répondu, sans doute vexée, par un imparable :
-Tu ne t'ai jamais trompé toi ?
- Jamais. T'as ka d'mander à ma femme si tu m'crois pas.
-Lol."


Le Billet de Sophia Aram : "Vendredi 13" par franceinter

vendredi 20 février 2015

Le coin du petit cinéphile : « Black Coal, thin ice »

Cinquante nuances d'anthracite


« Black Coal, thin ice » m’a profondément secoué, moi qui souffre déjà d’une santé psychologique en dents de scie, au point que j’ai dû en interrompre fréquemment la projection, qui s’est finalement achevée hier soir devant un bol de soupe phở fumante, après 18 sessions de 5 minutes 35 secondes harmonieusement réparties sur une période de trois mois, car j’avais besoin d’assimiler et de relier entre eux les éléments qui m’étaient données à voir, mais aussi et surtout ceux qui m’étaient ostensiblement masqués, et qui n’ont de cesse de bouillonner et d’agiter leurs tentacules grisâtres dans le hors-champ du film, toujours un peu au-delà des limites de la vision périphérique, jamais filmés mais minant et contaminant sans trêve ni relâche une trame narrative justement relâchée et par moments franchement absconse, un peu comme dans les vieux Wim Wenders, me faisant ressentir de plein fouet la fausse honte du spectateur occidental plein de la suffisance et de la morgue héritées d’idéaux démocratiques périmés chez lui et absurdement exotiques dans ces contrées chinoises et inhospitalières, spectateur qui cherche son chemin à tâtons au milieu des décombres de l’Empire du Milieu tout en sachant qu’il ne le retrouvera jamais, dans ces dédales d’une Chine industrieuse à laquelle il restera toujours étranger, muni des pièces d’un vieux puzzle dont il ne peut percevoir le motif global, puisqu’il est rédigé en mandarin alors qu'il a choisi allemand première langue, néanmoins prêt à demander sa route à l’autochtone croisé par hasard si celui-ci semblait disposé à le renseigner et s’il avait l’air un peu moins patibulaire, rugueux et pour tout dire franchement remonté contre nos méprisables faces de plâtre, autochtone bourru et vindicatif qui nous soupçonne d'être tous abonnés à Charlie Hebdo et des valets d’Obama, l’homme blanc à peau noire qui accueille le Dalaï-lama et qui a le toupet de s’ingérer dans les affaires intérieures chinoises au lieu de s’occuper de ses fesses blanches à peau noire et de l’économie de l’Amérique périclitante et criblée de dettes par des créanciers chinois peu scrupuleux mais habiles en négoce, l’Amérique qui à ce train-là n’en a plus pour longtemps avant d’être légitimement rétrogradée au rang d’une économie du tiers monde et susceptible d'être envahie par le péril jaune, comme le faisait justement observer récemment Fluide Glacial.
Mais n’anticipons pas.
Heureusement que j’avais déniché il y a 3 mois une copie 1080p de « Black Coal, thin ice » avec hardcoded chinese subs et sous-titres amovibles en anglais, belle et rebelle plutôt que moche et remoche, mystérieuse comme un hexagramme du Yi King, j’ai pu ainsi prendre une avance salutaire sur mes éventuels poursuivants, qui me permet de rendre cette chronique à l’heure où nous mettons sous presse.

Tout d'abord, posons-nous la question de Clémenceau :
De quoi s’agit-il ?
Il y a la version officielle, la trame du récit filmique approuvée par les autorités locales de cette province reculée dont nous ne saurons jamais le nom :

- Un cadavre, ou plutôt des fragments d'icelui, disséminés façon puzzle, sont retrouvés dans une usine de conditionnement de charbon.

- Dans une chambre, un homme joue aux cartes avec une femme, avec laquelle il fait bientôt l’amour, puis ils se quittent sur le quai d’une gare après qu’elle lui ait remis son livret de divorce.

- L’homme fraichement divorcé est chargé de l’enquête « qui a tué Charlie ?» à l’usine de charbon.

- Un banal contrôle de routine dans un salon de coiffure de la pimpante petite ville de province tourne à la boucherie hyper-casher.

- Devant tant de revers de fortune, le policier doit être hospitalisé au CHU du bled.

- L’énigme semble bien partie pour piétiner un moment dans l'antichambre de sa résolution, mais soudain, au cours d’un de ces plans-séquences dont ces damnées faces de citron ont la recette de l’ingrédient secret, la barrière spatio-temporelle est franchie sans plus de salamalecs, et on retrouve notre ami 5 ans plus tard, il vient de se prendre une super-murge dans un tunnel et gît, hagard et réduit pour le dire sobrement à l’état d'une sympathique épave bientôt prête à rejoindre le paradis des enculés alcooliques, sur le bas-coté d’une autoroute de l’information. 
D'ailleurs il est tellement déchiré du kimono qu’il se fait piquer sa mobylette quantique sans pouvoir lever le petit doigt, et le spectateur ne peut s’interdire d’éprouver le délicieux frisson de la justice divine immanente à deux vitesses, une en terrain plat et une pour les courses de côte.
Si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à regarder le film, vous verrez que tout ce que je raconte est issu d’une observation froide et rationnelle des évènements qui s’y déroulent, même qu’il m’a fallu prendre frénétiquement 8 pages de notes après chaque tranche de visionnnage de 5 minutes 50 pour rédiger ce compte-rendu.

On l’aura deviné, le polar annoncé par la presse n’est pas le vrai sujet du film, à égale distance hautaine et irrévérencieuse des blockbusters chinetoques à base de poignards volants que des hongkonneries multivitaminées.
L’intrigue n’est qu’un prétexte de façade, courageusement dénoncé par Jean-Luc Mélenchon dans l’indifférence coupable des pouvoirs en place sur son blog hyper-secret, pour nous entrainer insidieusement vers une enquête sordide sur la condition humaine qui reste la même, à Heilongjiang comme à Ouagadougou,  menée de main de maitre par un Zola des faubourgs qui ne se fatigue pas à nous faire croire qu’il se prend pour le Raymond Chandeleur de la Mandchourie, malgré son aisance à retourner certaines situations comme des crêpes flambées au Mei Kwei Lu Chew, cet abject tord-boyaux qui faillit coûter la vue à l’auteur de ces lignes, et lui permit nonobstant à s’abstenir d’absorber de l’alcool sous forme liquide, solide, gazeuze, depuis de nombreuses années, pourvu que ça dure, et merci qui ? merci le Mei Kwei Lu Chew.

C’est bien de la démentielle accélération chinoise qu’il est question ici, même si elle est paradoxalement traduite par des plans d’une lenteur et d’une fixité qu’on dirait héritées d’un autre âge, celui de la dynastie Han, à jamais enseveli sous les 6,6 gigatonnes de ciment que la Chine a coulés durant les trois dernières années, plus que ce que les Etats-Unis ont utilisé au cours du dernier siècle.
Aussi élégante que désespérée, la fresque s’étire, erratique, flambant neuve et déjà vieillie par un usage intensif, hargneuse et cafardeuse, richement éclairée par une lumière très chinoise, dominée par les rouges et les verts. 
La bande-son, elle, s'en sort miraculeusement indemne de la compilation de musique pseudo-traditionnelle à faire se retourner Tchouang-Tseu dans sa tombe qui sévit dans de nombreux restaurants asiatoques et vietcongs, déjà interdite dans 39 pays suite aux malaises, vomissements et crises de folie meurtrière qu’elle a engendrés chez les infortunés clients de passage, attirés par l'odeur des nouilles au gingembre.
Mais un bruit de fond constant, sourd et oppressant sous-tend les dialogues du film comme dans les meilleurs cauchemars de David Lynch, musique ambiente idéale pour cette Chine qui ne dort jamais et qui ne saura trouver le repos avant d’avoir bétonné le dernier arbre, pollué la dernière rivière et roulé le dernier nem.

A signaler encore sur la forme sinueuse que prend le récit, un sens de l’humour particulièrement tordu : certaines séquences débutent avec un argument apparent, dérivent soudainement vers « autre chose » puis sont interrompues en pleine action, comme dans ces rêves où vous commencez vos travaux d’approche envers l’être aimé, ça semble prometteur, puis vous vous retrouvez sans transition à contempler d'un oeil vide un tas de chaussettes sales dans la panière d’un lavomatic 24/24 situé en terre inconnue, simplement vêtu d’un haut de pyjama taché, sans pouvoir comprendre où ça a merdé, et en plus le distributeur de lessive est cassé. C’est pas grave, de toute façon, votre portefeuille a disparu.

Funeste sortilège que celui de ces songes, analogue à la logique irrémédiablement endommagée de « Black Coal, thin ice » comme dans les meilleurs romans de Phil "tu nous manques" Dick : à nous de combler les gouffres béants et les ellipses, à nous de tenter de nous identifier aux deux personnages principaux pour en percer les secrets, ces personnages qui crèvent l’écran par leurs silences explosifs, qui gisent terrassés par une fatalité dont la cruauté nous dépasse à jamais à l’arrière de voitures garées n’importe où, personnages qui trottinent hébétés dans des rues désertées de Dieu et de l'Homme avec leurs semelles qui font sfroutch sfroutch sur la neige sale et verglacée comme jamais on n’a entendu des semelles faire sfroutch sfroutch au cinéma, ces personnages qui sont la proie de leurs erreurs passées dont ils trainent le boulet à travers l’existence sans pouvoir nourrir le moindre espoir de rédemption, enchainés à leur devoir qui s’oppose à leur Etre de mille et une façons, jusqu’au bouquet final énigmatique, en direct du bar de sinistre mémoire et fort justement nommé Feu d'artifice en plein jour, alors forcément on n’y voit pas grand chose, à nous de deviner, en fait, tout ce que l’auteur n'a voulu - ou pu - que suggérer.
C’est du cinéma pas baisant, et c’est pour ça qu’on l’aime.


La soupe phở telle qu'on peut la confectionner soi-même,
(ou la savourer toute faite au Da Lat, Paris 20ème) 
pour la noyer ensuite de sauce Sriracha
surnommée par les gourmets "le Destop du côlon"
jusqu'à en pleurer des yeux de sa mère morte.



Crédits et remerciements :

- l'Odieux Connard que je bombarde de mais auto-promotionnels et qui ne me répond jamais, c'est vraiment un Odieux Connard, cet Odieux Connard.

- l'équipe de rédaction du blog cinéphile ilaosé qui n'a pas osé pour l'heure chroniquer ce film, ce qui m'a contraint à m'y coller toutes affaires cessantes, dans le respect de l'esprit et sinon de la lettre, de mes glorieux prédécesseurs.
- allociné et Wikipedia, pour leur somptueuse documentation.

[Edit] : Odieux m'a répondu, je peux mourir en paix.

jeudi 19 février 2015

de la démission des profs considérée comme un des beaux-arts

Soufiane Zitouni :
"Depuis la publication de mon texte intitulé «Aujourd’hui, le Prophète est aussi Charlie» dans Libération le 15 janvier, il y a eu quelques «rebonds» dans ma vie, et certains d’entre eux, très négatifs, m’ont mené à démissionner du lycée musulman Averroès de Lille, lycée sous contrat avec l’Etat où j’ai tenté d’exercer durant cinq mois éprouvants mon métier de professeur de philosophie.
(…)
Je ne pouvais donc plus cautionner ce qui se passe réellement dans les murs de ce lycée, hors caméras des médias et derrière la vitrine officielle, même si je sais pertinemment que les adultes y travaillant et les élèves ne sont pas tous antisémites et sectaires. Mais, j’ai fini par comprendre au bout de cinq mois éprouvants dans cet établissement musulman sous contrat avec l’Etat français (mon véritable employeur en tant que professeur certifié), que les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d’un côté montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d’une bonne image dans l’opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l’Etat, et d’un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme, c’est-à-dire, un mélange malsain et dangereux de religion et de politique."

http://www.liberation.fr/societe/2015/02/05/pourquoi-j-ai-demissionne-du-lycee-averroes_1196424

Blasph' :
Si le scandale d'Averroès est avéré, ça ne fait pas du tout rigoler Blasphemator®, qui n'apprécie que modérément de réchauffer des serpents dans son sein républicain, d'élever des corbeaux pour qu'ils lui crèvent les yeux, et encore moins de nourrir à la petite cuiller des abeilles dans sa manche, parce qu'il a découvert en se faisant piquer alors qu'il se promenait dans la campagne et qu'il était en paix, qu'il était allergique, en plus.
Pamphletor®, un  bon camarade de Blasphemator®, lui a raconté une anecdote véritablement arrivée dans le Réel en 3D live sans Google Glasses, et en tous point identique, sauf qu'il s'agissait d'un prof d'arts plastiques, désespéré de la radicalisation de certains de ses élèves, qui le laissait pour tout dire désemparé.
Ca n'a pas du tout inspiré à Blasphemator® l'idée saugrenue de suggérer à cet enseignant de se recycler tout en poursuivant sa carrière d'enseignant au prix fort modique d'un glissement polysémique vers l'enseignement des arts plastic, très tendance, et d'organiser les épreuves de happening de fin d'année en envoyant ses meilleurs élèves chaudement vêtus d'anoraks en doublure renforcée au C4 se faire exploser au stand boudin du rayon charcuterie du marché de Talensac (Loire-Atlantique), succès à l'examen garanti, le professeur Mamadou te le promet, et retour définitif de l'être aimé garanti aussi par-dessus le marché de Talensac, grièvement blessé et couvert de boudin, mais on n'a rien sans rien.
Non, vraiment, ce n'est pas le genre d'idée qui viendrait à Blasphemator® dans un moment d'une telle gravité.

lundi 16 février 2015

Massacre à Charlie-Hebdo : les produits dérivés inondent un marché déjà saturé

1/ Le préquel : Charb et Tariq Ramadan




Blasphemator® se réjouit que comme lui, Paul Amar ne soit pas la moitié d’un con doté de la nature de Bouddha.
Blasphemator® se rappelle avec émotion le jour où Paul Amar avait proposé un débat à Bernard Tapie et Jean-Marie « Charlie Mortel » Le Pen et avait sorti deux paires de gants de boxe cachés sous son bureau pour leur faire une bonne blague, le rateau qu’il s’était pris en direct live.
Blasphemator® n’aurait pu survivre à telle disgrâce qu’en allant se terrer au fond de la Galaxie avec un sac poubelle sur la tête pendant 100 millions d’années, mais Paul Amar a juste fait un peu de méditation vipassana dans un placard doré du service public en compagnie ses amis Connard WC et balai dans le cul, et il est revenu animer une nouvelle émission comme si de rien n’était.
Paul Amar plus fort que Blasphemator®, Paul Amar plus fort que la Mort.

2/ Le crossover : Alain Soral





Si la vidéo n'apparait pas, clique sur le joli lien
au milieu de la boule de neige à tête carrée.
Blasphémator® s'est cru malin de pirater le code d'intégration de la vidéo
qu'Alain a postée sur Youtube, mais à malin, malin et demi, 
Soral préfère rester entre amis.
N'aie pas peur, ce n'est pas sale, c'est Soral.

Alain Soral encore plus fort que Paul Amar, Blasphemator®, son Pote Pol, Galactus, le Seigneur de la Souffrance de l'Eglise Gritchtèque et Sa Majesté la Mort réunis.
A côté de lui, Blasphemator® très humble et respectueux auto-enculé d'envergure nain de jardin en solde chez Jardiland parce que éraflures sur la barbe en plastique.
Alain Soral véritable plus gros auto-enculé de la Galaxie, et pourtant lui aussi doté de la nature de Bouddha.
Et tout aussi pourtant, selon dernière estimation, Galaxie contenir 234 milliards d’étoiles, ça faire un chiffre respectable et paquet potentiel d'auto-enculés extra-terrestres dotés de la nature de Bouddha en puissance.
Eux pas besoin envahir nous, nous déjà bien occupés dans les territoires.
Rien qu’avec star de la victime conspirative de la taille Alain Soral, afficher complet, même.
Même Chuck Norris rendre hommage appuyé, et reconnaitre Alain Soral tellement auto-enculé doté de la nature de Bouddha que creusé à l'intérieur de lui-même vortex hyper-secret, vrai trou noir avec poil autour, dommage pas disparaitre dedans.

3/ Le spin-off : j'ai pas eu le temps de chercher la vidéo qui va bien. Faire offre au journal, qui transmettra.


vendredi 13 février 2015

« hier ist kein warum » (ici il n’y pas de pourquoi)

Najat Vallaud-Belkacem :
« L’école est en première ligne aussi pour répondre à une autre question car même là où il n’y a pas eu d’incidents il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves, et nous avons tous entendu les “oui je soutiens Charlie, mais…”, Les deux poids deux mesures. Pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ? Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école qui est chargée de transmettre des valeurs. »

Réponse de Noëlle Cazenave-Liberman :

(...) « Les jeunes vous rappellent toujours à la question de la valeur des choses. Et ils le font de manière très créative. À cette étape de la vie, on est en mesure de créer. C’est très important d’entrer en contact avec cette capacité de conscience que les jeunes possèdent, car si elle n’est ni reconnue ni encouragée, elle tourne à la destruction. Il n’y a pas d’alternative. »
(...)
« L’enfant doit pouvoir penser qu’il a le droit d’être chez lui dans le monde. Autrement dit, qu’il a le droit de vivre. S’il en est incapable il tombe forcément dans un fonctionnement autiste. Son esprit ne peut plus fonctionner, son pourquoi est pris au piège et il perd alors son moi. S’il ne peut pas demander pourquoi, il n’a pas d’autres questions à poser, et il n’y a plus de réponses – le moi et le monde n’ont plus de sens. Autrement dit, ils n’ont pas de valeur. Les valeurs ne viennent au monde que lorsqu’on peut demander pourquoi. » 
(...)
« Notre “site” est l’univers, et c’est pourquoi nous demandons pourquoi. Les réponses que nous apportons à ces questions décident de notre degré d’humanité ou d’inhumanité. »

Digression en aparté de Blasphemator® :

« Je suis Charlie mêêêêê…. » dit le mouton de Belzébuth.

« Hier ist kein mais », répond Blasphemator® en l’enfourchant sans aber, peu soucieux de savoir si le pauvre animal a le don des langues.

Sur le même thème, mais dans un tout autre registre :

Alain Cugno : l'intelligible inintelligibilité du mal

Rien que la relativement intelligible inintelligibilité du titre de l'article me rend envieux, tant pis, mon plan B s'intitulera La plénitude de la Vacuité, je trouverai bien quelque chose à dire d'ici à ce que je trouve 5 minutes pour l'écrire.

Sinon j'enverrai Blasphemator® avec un mot d'excuse.


« Fiat Luxe ! » se serait exclamé le mouton de Belzébuth après la visite-éclair de Blasphémator® dans ses interiors.
Voulait-il dire par là qu’il allait s’acheter une petite italienne pas donnée mais confortable, parce qu’il aurait du mal à marcher en crabe pendant un certain temps ?
C’est ce que l’enquête, entre les mains de la Brigade Zoophile des Experts Rodez, devra déterminer.

mardi 10 février 2015

Blasphemator® empêche tout le monde de dormir sur France 3

Mettre un frein à l'immobilisme : 

plus qu'un métier, une passion.

Je suis un peu bluffé qu'un rédacteur en chef de France 3 "national" ait été remplacé, suite à un manque de réactivité de l'édition de la mi-journée, juste après l'attaque contre Charlie Hebdo.

Régis Poullain va quitter son poste et sera amené à occuper d’autres fonctions au sein de la rédaction nationale, a indiqué Pascal Golomer, directeur délégué à l'information en charge des rédactions de France 2 et France 3.

Quand on connait un peu la boutique, on sait que quand un cadre commet une boulette, il est muté, voire promu, à un autre poste dans la maison.
C'est pas les placards dorés qui manquent.

Selon des sources anonymes, Régis Poullain va rejoindre l'équipe qui prépare actuellement une toute nouvelle émission (en collaboration avec Radio-Nostalgie et Toto Soldes) :
"La météo d'hier et d'avant-hier", qui permettra à la ménagère de plus de 75 ans de savoir comment elle aurait dû s'habiller la veille pour aller faire ses courses.
Blasphemator® en ricane d'avance.
D'ailleurs, pour l'instant c'est tout ce qu'il sait faire pour éviter de devenir un terroriste déprimé devant qui on peut brandir le spectre du Seroplex®.


Aujourd'hui, Blasphemator® est Emmanuel Guibert !
Mais en même temps, Blasphemator® trouve que les Japonais ont les génitoires bien ramollies !
Quand aux Anglais, la question se pose de savoir s'ils en ont jamais eues.
Celle de savoir si elles sont bien utiles à leurs propriétaires ne perd rien de sa brûlante acuité.
C'est pas ça qui va manquer le plus, bien au contraire, si je peux me fermettre.