dimanche 27 décembre 2015

Petits démonneaux de nos contrées (14 bis) : Alan Moore (2)

Conversation secrète #2 :
Une question de style

D : (…) Lovecraft pompe son écriture en grande partie sur Poe (Jules Verne avait déjà fait ça mais il n'arrive pas à tenir plus loin que le premier paragraphe d'une oeuvre). Aujourd'hui, je penserais aussi à Hawthorne, il faudrait vérifier. Enfin, quoiqu'il en soit, j'imagine que le caractère vieux jeu, baroque, pédant et alambiqué de l'écriture est un choix, ou éventuellement un "faute-de-mieux". 
Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi le style gênerait. Ce qui gène à la lecture d'un livre un peu vieux, c'est lorsqu'on se rend compte que les facettes les plus visibles du style sont des grimaces censées flatter le goût de l'époque. Un cas rigolo, auquel je pensais justement hier en voyant la bande-annonce du futur bousillage du Moby Dick : le roman a été un flop complet (Melville a fini inspecteur des douanes) ; 70 ans plus tard, Moby Dick est devenu un chef-d'oeuvre de la littérature américaine. Et ce retournement ne paraît pas si étonnant. Quand j'ai lu Moby Dick, j'ai cru que ç'avait été écrit au XVIIIe, vers 1800 à tout casser : c'est dans un style d'écriture pétri de religion qu'on trouve dans les romans français et anglais vers 1750, parce qu'il fallait parler morale et religion dans un roman, un peu comme le Robinson de Defoe où le mot Providence (non non, pas la ville de Lovecraft) revient une fois par paragraphe. En bref, j'ai été très surpris que le livre soit de 1850 : l'écriture retarde de près d'un siècle. Or justement ce style vieux et superstitieux sert le sujet.
Ceci étant, je n'irai pas dire que Lovecraft est aussi bon styliste que Proust, Borges, Poe ou Hawthorne, loin de là. Et je ne suis pas vraiment certain qu'il soit si conscient des questions de style, je ne me souviens pas avoir lu quoique ce soit à ce propos dans ses textes sur le fantastique. Ce qui n'empêche que ça fait vieille tapisserie sombre et surchargée, délabrée, rongée d'humidité et de moisi.
Quand au contenu, il continue à alimenter le fantastique contemporain (Hellboy avec ses cérémonies magico-nazies, son homme-poisson, ses gros Chtulhu finals d'outre-espace ; Stargate avec ses portes interdimensionnelles serties d'idéogrammes étranges et ses cruels Nyarlathotep, etc.)


Le Neonomicon®, le vrai :
Méfiez-vous des contrefaçons,
souvent imprimées à bas coût dans des pays exotiques
où le salaire minimal enfonce les bornes de la décence syndicale.

L'idée que le lieu d'où viennent les monstres n'est plus l'Enfer ou le Purgatoire, mais un au-delà scientifique situé quelque part à mi-chemin entre la 8ème dimension, le rayonnement ultraviolet et Pluton (heu, pardon, je veux dire Yuggoth) ; l'idée que les affreux ne sont plus des vamps affriolantes mais des garnitures de paëlla de l'espace (bien que dans certains navets comme la Mutante, l'affreux est à la fois une séductrice et une sorte de poulpe ou de langoustine, je crois), tout ça continue à alimenter le fantastique et la science-fiction, et a fait les chous gras de Stephen King, quelque mal qu'il puisse dire sur le style de Lovecraft dont il prend le contrepied parfait (pas d'adverbe, presque pas d'adjectif - sauf "rouge").
Donc, si les critiques de Maurice Levy datent de 1972 et y sont restées, 45 ans plus tard Lovecraft continue à vivre ; pas comme un Victor Hugo, mais comme un Jules Verne ou un Conan Doyle.
En ce qui me concerne, j'ai été vraiment choqué par la lourdeur de son style la première fois, mais depuis j'ai toujours le même plaisir à relire certaines nouvelles comme L'Appel de Chtulhu, Les Montagnes Hallucinées, La Couleur tombée du Ciel (son chef d'oeuvre sans doute car c'est la seule qui ne me fait pas rigoler mais me fait de plus en plus peur), le Cauchemar d'Innsmouth, la Maison de la Sorcière, Dans l'Abîme du Temps, et le premier paragraphe de l'Abomination de Dunwich, un petit bijou. Je dois en oublier une ou deux.
Soit dit en passant, ce n'est pas fréquent qu'une nouvelle fantastique ne me fasse pas plus rire que froid dans le dos. Je crois que l'exception était La Vénus d'Ille de Mérimée.
J'ai téléchargé le Neonomicon, je vais y jeter un coup d'oeil tout de suite. Merci. :D



Un Flique de la Poulice d’Arkham
qui a oublié de prendre son Nomicon® 500 mg.
Heureusement, fumer tue.


>> F : "Il semble faire de l'humain un petit dieu, erreur classique, alors que c'est à la fois beaucoup plus et beaucoup moins."

D : C'est en effet l'erreur classique de la théorie jungienne. L' "autre monde" est envisagé comme un univers psychique - jusque là ça va -, ils en déduisent comme naturellement qu'il est intérieur, inclus dans l'humain - voire dans le crâne de l'humain - et donc en quelque sorte soumis à l'humain. C'est la raison pour laquelle ils sont tout le temps dans l'inflation de l'égo.
Le problème est que ça foire par définition. On définit comme opposés le physique et le psychique - la matière et l'esprit ; on définit comme opposés l'humain et l'universel. Puis on se rend compte que ça coince quelque part. Alors soit on nie un pôle de l'opposition : "tout est matière" ou "tout est esprit" ; soit on nie l'opposition-même : "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas", "qui sait dessiner l'homme sait dessiner l'universel" ; soit (comme Promethea le repompe de la Théosophie) on imagine une gradation, par plans successifs, entre la matière et l'esprit.
C'est tout le problème de la pensée duale, on n'en sortira pas - en tout cas, si jamais il y a une sortie, c'est pas par en dedans. L'humain est défini comme un petit contenu, un petit vase, face à un contenu infini. Et comme dans l'histoire de l'enfant et de saint Augustin, on ne peut faire entrer toute la mer dans un petit trou creusé dans le sable. Logiquement, l'homme ne peut être divin, par définition - illogiquement, c'est une autre histoire...

>> F : ...mon roman dharmique manque désespérément des vrais méchants qui en feraient un vrai roman d'aventures. J'ai observé que tout ce qui n'est pas transmuté en or nous tire vers le bas. Le roman dharmique est donc le lieu où tous les démons sont sauvés. Si Promethéa avait été conçue de la sorte, on peut imaginer que ça ne se serait pas vendu.



La pèche à la morue dans le port de Sète :
quand la proie devient le chasseur, ça rigole moins.

D :  Je repensais à son principe du roman. Il y a un manga qui le suit à la lettre (ce qui ne l'a pas empêché d'être très bien vendu), c'est Dragon Ball / Dragon Ball Z. Le grand méchant du tome devient l'allié de San Goku dans le tome suivant. Assez souvent, il y est poussé par les événements : alors qu'il comptait réduire le héros en bouillie, il est contraint de s'allier avec lui contre un nouveau méchant, encore plus terrible, qui les menace à tous deux. De plus il est assez difficile de mourir dans ce manga : les voeux des boules de cristal du Dragon, objets des quêtes successives, sont presque chaque fois utilisés pour ressusciter ceux qui ont trépassé dans l'aventure ; et San Goku même meurt deux ou trois fois, contredisant ainsi l'apophtegme de Friedrich le Barbare "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
L'histoire fait vraiment aventure, les méchants ne me semblent pas nouilles. Mais le ton est assez comique et ça doit aider à leur retournement : on sent que ces terrifiants méchants sont en fin de compte de braves gars, ils ont juste l'égo démesurément chatouilleux. Si leur narcissisme théatral les convainct de détruire quelques planètes et la sympathique population poussant dessus, dans le fond ils peuvent largement s'en passer.
Lorsqu'on adopte un ton sérieux, retourner un méchant doit être bien plus difficile. Par exemple l'Empereur Palpatine. Déjà par rapport à sa psychologie : non seulement il est trop enfoncé dans son caca, mais de son point de vue il en tire plein d'avantages. Et (comme disait Guy Roux lorsqu'il entraînait l'équipe d'Auxerre) on ne change pas un caca qui gagne.
Après, par rapport à la psychologie du lecteur, pour faire un méchant bien méchant, il faut montrer qu'il tue des gentils bien gentils. Or ce type, qui a flingué dans d'atroces souffrances des bébés et leur maman, serait même pas un peu puni ? En fait ça peut se faire sans problème, 1) parce que le lecteur s'en fout grave des bébés, 2) et puis parce qu'il aime le méchant bien plus qu'il ne le croit. Donc pour que le héros n'ait pas à tuer le méchant, il faut juste trouver un prétexte à la noix. Les plus courants semblent être la rédemption et la transfert de responsabilité (Darth Vader s'auto-tue en tuant l'autre grand méchant ; Le Cavalier sans tête emporte la sorcière ; dans Moonraker, Jaws, qui a trouvé l'amour, aide Bond). Dans ces histoires, si un tel méchant meurt, c'est parce qu'il existe pour le lecteur seulement en tant que méchant et, de même qu'on évite de représenter la vie quotidienne de la Belle et du Prince après leur mariage Deluxe, ça ferait très con d'avoir un Cavalier sans tête chez soi comme domestique, ou un Darth Vader qui sonne à la porte tous les dimanches "Coucou c'est Papi !" pour apporter des bonbons aux petits-fistons.

K : C’est ma foi vrai.
Mon Dark Vador de père n’ose nous faire la blague qu’une fois par an, accompagné de Mamie 2.0.
Je pourrais te faire un Topo (comme dirait Jodo) mais le temps me fuit…
Ne partons pas fâchés, tu m’éclaires puissamment. 
Merci !

(…) 


Au cours de cette conversation secrète, 
nos trois piliers de cyber-bistrot 
semblent parfois nager en eaux troubles.
Sauras-tu les aider à refaire surface ?


K : T’as lu Promethea ?

D : J'ai fini le second tome. Je ne sais pas si je lirai le tome suivant ; peut-être juste pour confirmer ou infirmer mon impression.
Je suis à peu près d'accord avec F. Mais je ne le décrirais pas de manière aussi surnaturelle.
L'auteur se croit magicien. Son discours sur ce qu'il imagine être un mage, à savoir simplement un artiste, ne diffère pas de celui de Beuys. C'est un laïus de circonstance, resucé, le vieux coup du poète romantique à la proue du navire social (et qui croit puérilement que c'est lui qui le fait avancer). Moore n'est donc pas plus magicien (mais pas moins non plus) que n'importe quel auteur de best-seller, Harlan Coben ou Dan Brown. Ce n'est pas lui qui crée l'imaginaire qu'il croit enjoindre à la société ; la société lui impose à son insu. Par contre, ça oui, il est bien à la proue du navire puisqu'il est diffusé dans le monde et qu'on en fait des films à succès (même s'il les renie et prétend qu'on en modifie le sens).
Dans Promethea, seules les premières pages m'ont intéressé, le départ de Promethea dans l'autre monde, qui est le monde des mythes. J'ai eu le sentiment qu'il y avait quelque chose de vrai là-dedans, qui touche à la puissance secrète du mythe. L'idée sous-jacente (et sans doute d'ailleurs non intentionnellement exprimée, car le reste de Promethea semble sans rapport) selon laquelle "l'imaginal" était structuré par des histoires - et pas comme un langage, comme dirait Lacan, ou pas fait de symboles isolés -, m'a frappé.



Se sentant diffamés, de nombreux lecteurs du Neonomicon®
quittent leur tanière abyssale pour ramener leur exemplaire 
au kiosque à journaux le plus proche,
dans l'espoir d'un hypothétique remboursement.

K : Borges était aussi sur cette piste, il me semble. Et son humilité ne l’en a guère éloigné, pour ce que j’en sais… ou imagine, il faut bien que je me trouve de nouvelles idoles, c’est le crépuscule de pas mal de mes anciens totems…

D : Et puis après, plop ! plus grand-chose. C'est pour deux tiers un comics, c'est-à-dire une sorte de soap à la bagarre vulgaire et insignifiant ; pour un tiers un pédant didactiel d'ésotérisme "Papus en 10 leçons", avec Tarot inclus, 32 Sentiers Kabbalistiques, deux ou trois concepts de Chaos Magick repris d'Aleister Crowley, le tout au mieux survolé rapidos, au pire interprété niaisement. Pour le dessin, la couleur est bonne. Le tracé est propre mais sans grand talent, et je n'apprécie que très modérément les mauvaises photos photoshopées et le copier-coller. L'ensemble reste superficiel et, pour tout dire, un produit de grande consommation. Pas inspirant pour un pet. 

K : Ca ne s’est pas du tout vendu, contrairement à sa production mainstream, ou à d’autres oeuvres moins pontifiantes de lui.
Il a eu le malheur (personnel) de signer deux monuments au début de sa carrière, Watchmen et V pour Vendetta, ça lui est monté à la tête, son « From Hell » n’est pas mal du tout, mais à part ça ça sent le pétage de plombs égotiste, faut dire que dans le milieu des comics, y’a pas grand monde à son altitude… 

D : Ca ne me surprend plus du tout maintenant qu'il ait pondu le truc à la Cthulhu après (et soit dit en passant, ça prouve qu'il n'est pas magicien ; sinon il y aurait cru, il aurait raisonné comme F et il n'aurait jamais pondu ce scénario, de peur de se retrouver avec quelques monstres bien puants et bien réels sous le lit un soir à minuit).


Après sa Moore, Michael Jackson a essayé de lire le Neonomicon®.
Résultat : une dermite séborrheique carabinée du cuir chevelu.

Conclusion :

Alan Moore et Jacen Burrows livrent ici un travail remarquable : véritable hommage à l’œuvre de Lovecraft, Neonomicon ne se contente pas de reprendre les thèmes et mythes de l’écrivain mais les sublime pour un résultat poisson cru poisseux et cru. 
Mise en abîme du mythe de Chtulhu mais pas queue, ce Neonomicon est d’autant plus réussi qu’il peut se lire pour lui seul, sans aucune connaissance préalable de l’univers lovecraftien, simplement comme une très bonne B.D. mêlant horreur et fantastique. Quant aux éventuels effets secondaires d'une telle abomination, ils seront pris en charge par la CPAM de votre département à condition que vous leur fournissiez le ticket de caisse de votre achat que vous avez jeté la semaine dernière.


A suivre : 

La Providence, et comment s'en débarrasser.



A l'annonce d'une nouvelle chronique
commandée par le rédacteur en chef,
nos intrépides reporters de l'extrême
envisagent de porter l'affaire devant les Prud'hommes.

30 commentaires:

  1. jamais pu lire lovercraft, trop chiant meme si le concept j'adore, les bds sont mieux. par contre j'ai maté les 3 films de Bersek, ca dechire grave j'avais l'impression d'etre a la maison. Warsen t'as l'air de savoir que des forces cosmiques dans l'univers , pourquoi ? t'as rencontré des membres de ma famille ?

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  2. Justement, je voulais t'en parler: ta mère et moi on est quand même assez inquiets...

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    1. en tant que conscience absolue j'ai pas de mère Warsen, j'ai pas d'age non plus mais bien essayé quand meme. Tu sais j'ai essayé d'apprendre le zen a gros Sboub mais impossible, il vit dans une boite en carton, il se prend pour un éveillé , une sorte de moine shaolin avec comme mission de sauver le monde, je sais il est jeune et naif mais quand meme, je me dois d'etre au courant de ce que branle mes brebis mais la j'aurais jamais cru qu'elles se la petaient autant, deja y'a Hoko sur le forum zen et nous qui se prend pour la reincarnation du bouddha et qui parle comme un robot, je me demande si je devrais pas annhiler l'univers entier et tout recommencer , j'ai cree uj monde de branleur dont le passe temps favori est de deprimer, je voulais pas ca pourtant , c'est la merde Warsen, quand il ne reste plus aucun espoir on appelle qui ? le capitaine flam n'existe pas, c'est juste un dessin animé bordel ! meme en allemagne tout part en couille, les pilotes se suicident surtout demandes la nationalité du pilote avant de monter dans un avion ...

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    2. au niveau de la conscience absolue tu es l'Alpha donc ta mère est ta fille , ton pere est ton fils, tous les hommes sont tes enfants ...tout est inversé c'est l'inversion des valeurs dont nietzscehe revait mais il a pas eu le temps d'aller jsuqu'a ca parce qu ìl s'est pris une bite de cheval dans le cul qui la rendu fou...

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  3. en tant que troll de mon troll, t'es à deux doigts de te faire annihiler (nietzschement parlant) sur mon blog, qui n'est pas un forum bouddhiste.

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    1. Tu ferais une erreur, je suis aussi diabolique que génial et je consens tel un Oracle a répondre honnêtement et sérieusement a une question dont tu n'as pas la réponse et qui pourrait t'aider dans ta vie . Ne crains pas, vas y poses ta question de ton choix car je suis omniscient.

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  4. Tu as fait une erreur de frappe : tu es omnichiant. Tu pues le petit mickey qui se prend pour un gros mytho. Heureusement que je ne prétends pas avoir de la compassion à revendre. Ma seule question aurait été "tu te prends pour qui ?" mais la réponse est évidente : pour quelqu'un que tu n'es pas, que tu ne seras jamais. Ma suggestion du jour : trouve-toi une activité enrichissante qui te permette de grandir dans ta tête.

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  5. Tu cherches à te créer des amis - ou des ennemis, à ce stade c’est pareil - sur Internet, ce qui traduit un profond déséquilibre. Tu ferais mieux de voir un psychiatre : tes tentatives pour attirer l’attention sur tes pauvres délires sont pathétiques. Si tu étais un démon, excuse-moi, mais tu ne le revendiquerais pas, tu serais un peu plus fin. Ils avancent masqués, sais-tu ?

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  6. As tu deja experimenté le sommeil profond John ? dans le sommeil profond il n'y a rien, pas de John, pas de monde, pas d'espace, pas de temps, pas de troll...et pourtant qui voit ca ? qui voit l'absence de toutes choses ?

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  7. Oui Moi Johnny , Abraxas pour te servir, je suis au dela de l'espace temps, du monde, des bouddhas de l'Inde et des trolls des montagnes, j'existe et je peux voir meme le néant du sommeil profond alors que je te pose la question : est ce que y'a marqué la poste sur mon front ? , est ce que, putain de bordel, toi et Sbouby vous seriez pas par hasard en train de me prendre pour un mytho que je ne suis pas ??? quelles sont tes cartes Johnny Johnny ?

    https://www.youtube.com/watch?v=GZR58d77a4A

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  8. Je connais des gens qui maitrisent l'état intermédiaire - le nom savant du sommeil profond - et le rêve lucide, et ils ne parlent pas du tout comme toi - je veux dire qu'ils manifestent par leur expression leur état de conscience supérieur, ce qui est loin d'être ton cas. D'ailleurs, si tu étais un être supérieur, t'aurais autre chose à faire que troller mon blog.

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    1. Tu as une vision trop idealiste du Surhomme, tu fais la meme erreur que Sboub et que tout le monde en fait, le Surhomme n'a pas peur de perdre son temps pusiqu'il sait que le temps n'existe pas et qu'il n'y a nul part ou aller et que donc il est chez lui partout , ici et maintenant, forever.

      Il n'y a pas plus de difference pour moi d'etre ici que d'etre ailleurs, ici ou ailleurs quelle différence en fait ? tu crois que je n'ai pas été deja ailleurs ? les choses importantess sont importantes parce que en as décidé ainsi mais meme les choses les plus importantes ne le sont pas fondamentalement. Les hommes sont commes des enfants qui jouent et tout le monde sait qu'il n'y a rien de plus serieux qu'un enfant qui joue.

      A la différence de tes amis, je sais que les etats de conscience sont juste des maisons que l'on visitent et qu'ils ne sont pas moi, comme je l'ai dit, je suis aussi au dela des états...

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  9. L'humilité n'est pas systématique, indispensable. Le problème c'est que on se fait des idées sur ce qui est supérieur , on croit que la superiorité fonctionne comme une putain de de recette de cuisine, qu'on a juste a mélanger les ingredients et que le tour est joué. Qui te dit que je suis en train de troller ton blog John ? tu crois que les pensées t'appartiennent ? les pensées surgissent a toi...si tu fais preuve d'un minimum d'observation.

    Regardes, Sboub etait pris en sandiwch dans un Gangbang par 2 gros noirs du 11 Rima et il a alors invoqué le ciel :
    - Oh, Lord ! sauves moi et je jure de ne plus sucer de bites...
    Le lendemain j'etais la sur son blog pour le sauver Johnny, les voix du Seigneur ne sont pas si impénetrables que ca ...

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  10. Je vois bien où tu veux en venir, mais ça ne marche pas comme ça.
    http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/2016/06/03/tout-ce-qui-depasse/

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  11. De quoi parles tu Johnny Johnny ? je ne parle que de spiritualité , libres a toi de rester le serveur de café au sens Sartrien du terme et de ne pas devenir qui tu es

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  12. Je pensais pas que t'etais un petit joueur john mais tu preferes jouer avec Sbouby qui en plus est homosexuel , il l'a avoué sur son blog, la honte , un demi homme !
    Dans le meilleur des cas Sboub deviendra un bouddha mais venant de ma bouche ce n'est pas un compliment, tous les bouddhas sont finalement des disciples du bouddha, c'est comme dire que soeur marie thérèse etait une éveillée c'est juste une martyre de jesus le sadomaso, sadomaso parce que faut aimer la microbite decaloté pour accepter de se faire crucifier, encore un qui a trop errer dans le désert...
    Enfin bref le monde est gourverné par les tarlouzes et les gens se sont bien fait insemminé l'esprit ceci prouve une fois de plus a quel point je suis loin , tres loin des hommes.
    Quant a toi tes connaissances spirituelles semblent nulles, tu dois plutot etre bercé dans la bande dessinée, art noble, je l'avoue mais qui reste malgré tout un peu lej a mon gout...dommage j'avais quelques espoirs pour toi mais qui s'assemble se ressemble et Sboub te tiendras parfaitement compargnie.
    De nouveaux sommets, des montagnes enneigés m'attendent ou je dois rejoindre une soucoupe volante qui a pris contact avec moi dernierement en passant au dessus de ma villa avec piscine. John, nos routes se separent deja, saches simplement mon 3 eme voit tout et que meme dans tes putains de chiottes en attendant que l'EI prennent la relève j'aurais un oeil sur toi, tu n'es pas seul !

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    1. C'est vrai que je ne suis pas seul. Quand on s'encule le soir avec Sbouby, après avoir couché les enfants, on parle de notre journée, de nos joies et de nos peines qui rythment le train-train quotidien. L'autre jour il m'a raconté que ta mère lui avait dit que quand t'étais petit, t'avais pris feu et on t'avait éteint à coups de pelle. Ca explique bien des choses, même si ça n'excuse pas tout.

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    2. C'EST DE L'HUMOUR ? ON M'A RACONTÉ QUE JETAIS TOMBE A MA NAISSANCE ET ENSUITE JE SUIS TOMBE LA TETE EN ARRIERE A ENVIRON 3 M SUR DU BETON...J'AI RIEN EU MEC, LE KARMA YA QUE CA DE VRAI QUAND C'EST TON HEURE CE'ST TON HEURE, JE METS JAMAIS MA CEINTURE DANS MA JEEP , TU COMPRENDS TES POTES CETAIT LEUR HEURE, TU CROIS QUE T'ARRIVES QUAND TU VEUX ET TU REPARS QUAND TU VEUX JOHN MAIS NON 'TES TROP EGOISTE DE PENSER CA...

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  13. tu es troll professionel ou quoi ? ecoutes moi bien Watson , tu as assez contaminé la toile de tes foutreries, a cause de toi des centaines de personnes iront ecouter de la musique de tapette et du zen de fiotasse et tout ca pour quoi << ? pour avoir un mental de mickey incapable de se defendre contre l'invasion africaine qui viendra tot ou tard egorger tes filles et tes compagnes.Comme les mecs de Charlie hebdo, ils etaient pas contre l'immigration mais l'immigration leur a bien foutu dans le cul ! TUER DE LA MAIN DE CEUX QU'ILS DEFENDAIENT comble de l'humour noir mais c'etait previsible, ceux qui tendent la joue sont toujours les premiers a mourir, L'UNIVERS A HORREUR DES FAIBLES ...a bon entendeur johnny johnny...

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    1. L'invasion africaine, j'aimerais bien qu'elle passe par moi (je trouve que les blacks sont les plus belles filles du monde) mais c'est un peu cuit. Les tristes cons qui ont assassiné l'équipe de Charlie, c'était des français de souche, oui, qui s'étaient fait monter le bourrichon par de vilains recruteurs des Foutaises Islamiques après la faillite de leur éducation républicaine; c'est bien triste. Bernard Maris et Charb me manquent beaucoup. "L'univers a horreur des faibles", je ne sais pas, ça fait un peu darwinisme à trois balles. Si c'était vrai il n'y aurait que des forts, or sans faibles, les forts seraient bien emmerdés pour asseoir leur supériorité...

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    4. Ah dis donc, j'ai bien peur d'être en train de me radicaliser sur Internet.

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  14. désolé mais j'ai fait un copié coller du dernier message que j'ai posté sur le site de sbouby , c'est plus productif je trouve, ca me permet de travailler moins pour ecrire plus et me permet surtout d'avoir un backup de mes messages puisque sboub me censure, je pense que je vais utiliser ton blog comme un coffre fort pour mes messages si ca te derange pas, Platon voulaient bruler les ecrits de Diogene alors j'imagine que Sboub voudra faire pareil avec Abraxas.

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    1. J'en tremble d'avance. Je te suggère plutôt de créer ton propre blog pour noter tes pensées les plus créatives, et comme ça Sbouby et La Warsenure pourront venir te pondre des commentaires inspirés.

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    2. POURQUOI CREER UN BLOG QUAND YA PLEINS DE BLOGS QUI EXISTENT DEJA ? C'EST COMME SI TU ME DEMANDAIS DE CONSTRUIRE UNE VOITURE ALORS QUE Y'A DES MILLIONS DE MECS QUI LE FONT TRES BIEN, FAUT RENTABILISER LE TEMPS JOHN...ON A QUE 24 HEURES DANS UNE JOURNEE

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    3. J'ai créé ce blog à une époque où je pensais avoir des choses à dire. Peut-être voulais-je me les dire à moi-même, d'ailleurs. Après, je me suis rendu compte qu'effectivement, des blogs existent par milliers, et que ça transporte moins loin qu'une voiture. On croit parler au monde alors qu'on radote tout seul devant son ordi. Et la vie est toujours plus courte qu'on croit, oui. C'est pourquoi j'ai quasiment cessé d'écrire.

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  15. sinon sur la photo ou tu montres le Necronomicon on dirait un gode sur l'étagère en haut a gauche c'est normal ?

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  16. C'est un paquet ouvert de bonbons à la menthe. Je pense que la passion t'égare, et que le gode est dans ton oeil.
    "Nous sommes façonnés par nos pensées. Nous devenons ce que nous pensons. Quand l'esprit est pur, la joie suit comme une ombre qui ne nous quitte jamais".

    SIDDHARTHA GAUTAMA BOUDDHA

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