"Nouveau rebondissement dans l’affaire qui oppose Anders Behring Breivik à l’Etat norvégien. A la surprise générale, en avril 2016, la justice avait condamné Oslo pour le « traitement inhumain » du tueur néonazi en détention à l’isolement depuis cinq ans. Retournement de situation mercredi 1er mars, puisque la cour d’appel a infirmé ce jugement, estimant que M. Breivik n’était pas traité de manière « inhumaine » en prison."
Bon, faudrait savoir.
En plus, l'avocat de Breivik a fait appel, ça va aller devant la Cour Suprême de Norvège, on n'est pas près d'être couchés, avec vos conneries.
En plus, l'avocat de Breivik a fait appel, ça va aller devant la Cour Suprême de Norvège, on n'est pas près d'être couchés, avec vos conneries.
Il faut en finir, comme le disait un p’tit nouveau sur un forum de pornodeps avant Jésus Christ.
Il est vrai que lors du procès qu’il a intenté à l’Etat norvégien, Breivik avait poussé le bouchon un peu loin : « Pour quelqu’un qui souffrait d’isolement et devait apparaître amoindri, Breivik avait, au contraire, terriblement bien préparé son coup, comme il l’avait déjà fait lors du procès du printemps 2012. Il a notamment profité au maximum de la tribune qui lui est offerte pour distiller à nouveau sa propagande fasciste. Un comportement prosélyte qui justifiait d’ailleurs largement selon Marius Emberland, le procureur, que Breivik soit maintenu à l’isolement.
Lors du procès, il avait soigneusement préparé ses interventions, tenant des discours qui avaient bien peu à voir avec des souffrances psychologiques liées à un isolement carcéral. Il a pu raconter qu’il se disait inspiré par le succès d’Aube dorée en Grèce, qu’il assurait renoncer à la violence politique et vouloir plutôt créer un parti. Il disait encore vouloir militer pour qu’un parti national-socialiste prenne place au Parlement norvégien et regrettait que les nazis soient discriminés dans son pays.
De quoi relancer le sentiment d’une manipulation diabolique qui met l’Etat de droit face à ses limites ultimes. « Mais c’est ainsi que fonctionne un Etat de droit indépendant, c’est aussi une partie inaliénable de l’Etat norvégien », écrit l’éditorialiste d’Aftenposten. Les juges n’ont pas entendu la plaidoirie du procureur pour qui ce n’était pas un homme brisé par l’angoisse de l’isolement qu’ils voyaient au procès, mais bien « le même narcisse idéologiquement dérangé que nous avions vu auparavant ».
Il semble que les tenants de la thèse du narcisse idéologiquement dérangé aient eu gain de cause. A moins que les horticulteurs - producteurs de narcisses en pot portent plainte pour propos discriminatoires envers ce fier bulbe.
Breivik va pouvoir retourner sangloter sur son triste sort dans sa cellule de la prison de Skien, où il dispose de trois pièces : une chambre, une salle de sport, une salle de travail et de loisirs équipée d’une PlayStation et d’un ordinateur qui n’est pas relié à Internet. Toutes ses communications avec l’extérieur sont lues et filtrées. Breivik s'est aussi plaint de la qualité du café et des repas réchauffés au four à micro-ondes.
Rrrrhhôôôh le malhonnête.
T'entends ça, manman ?
Que de la gueule.
T'entends ça, manman ?
Que de la gueule.
Il a un ego aussi démesuré que Docteur Etrange. Sauf que vers la fin du film, y'a le Grand Ancien (qui est une Ancienne, d'ailleurs, mais les Grands Anciens pèsent de plus de poids phallocratiquement symbolique que les Grandes Anciennes) qui vient révéler le Secret de l'Univers à Benedict Cumberbatch :
"It's not about you."
"It's not about you."
Mais ça, Breivik n’a jamais pu l’admettre.
C'est pour ça qu'il est passé du coté de Dormammu et de la Mati%re Grasse Noire qui fait des Trous dans le Réel.
Pour exister, avec sa pitite pulsion de mort en bandoulière.
Si on est amateur, il n'est pas mal, son Trou dans le Réel, pour un autodidacte : on a déjà pu enterrer 77 personnes dedans.
Et bientôt l'auteur de ce blog, parce que je commence à voir des Breiviks partout, et en particulier au Super U, d'où je reviens avec les courses de la semaine. Y'en avait un au rayon surgelés, et deux qui m'attendaient entre les croquettes pour chats et les produits d'entretien.
Y m'ont rien fait. Heureusement, ça fait un moment que je n'ai plus l'air d'un Jeune Travailliste.
Au mieux, il va rester au trou jusqu'à ce qu'on le mette dans le Trou.
Dans le Réel.
Car selon la formule de Salman Rushdie, grand Saint de l'Islam, “Le monde est l’endroit dont nous prouvons la réalité en y mourant.”
Mais pour Breivik, peut-être que l'Enfer, ce n'est qu'un feu de camp.
Va savoir.
Pour le happy end, voyez avec mes collègues, en particulier Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime de Mohamed Merah, dans son combat contre la radicalisation.
Pour exister, avec sa pitite pulsion de mort en bandoulière.
Si on est amateur, il n'est pas mal, son Trou dans le Réel, pour un autodidacte : on a déjà pu enterrer 77 personnes dedans.
Et bientôt l'auteur de ce blog, parce que je commence à voir des Breiviks partout, et en particulier au Super U, d'où je reviens avec les courses de la semaine. Y'en avait un au rayon surgelés, et deux qui m'attendaient entre les croquettes pour chats et les produits d'entretien.
Y m'ont rien fait. Heureusement, ça fait un moment que je n'ai plus l'air d'un Jeune Travailliste.
"Plus on fait attention à lui, plus ça lui donne de l'énergie, comme le fantôme affamé de Chihiro, dit un ami en parlant de quelqu'un d'autre, mais ça colle bien quand même. Si tu veux l'amener à réfléchir sur lui-même, il n'y a qu'une solution : faire comme s'il n'existait pas. Ce n'est pas un être humain, quelqu'un chose est entré en lui il y a longtemps, et maintenant cet être tient toute la place. Si tu veux l'aider, il faut cesser de nourrir cette chose."
La Norvège est condamnée à être emmerdée jusqu'au bout par Anders Behring Breivik.Au mieux, il va rester au trou jusqu'à ce qu'on le mette dans le Trou.
Dans le Réel.
Car selon la formule de Salman Rushdie, grand Saint de l'Islam, “Le monde est l’endroit dont nous prouvons la réalité en y mourant.”
Mais pour Breivik, peut-être que l'Enfer, ce n'est qu'un feu de camp.
Va savoir.
Pour le happy end, voyez avec mes collègues, en particulier Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime de Mohamed Merah, dans son combat contre la radicalisation.
Alex + Ada
Sarah Vaughn, Jonathan Luna