vendredi 20 novembre 2015

Diagnostic



C'est con qu'il n'y ait pas de traitement.


D'un autre côté, les Shadoks prétendent que quand il n'y a pas de solution, 
c'est qu'il n'y avait pas de problème.



jeudi 19 novembre 2015

Djihad 2.0

A ne pas confondre avec Djihad 2/0, le match retour où on a encore pris une branlée.
Il faut qu'on aille jouer sur leur terrain, comme dit le Président.
Bref.
Un ami m'envoie cette vidéo, sans doute passionnante.



Mais quand vais-je pouvoir re-dormir ?
devant la saison 3 de Bron qui vient de démarrer ?
devant les conneries du Gorafi ?

mardi 17 novembre 2015

Les amis de Daech

L’avantage, avec le NPA, c’est que l’on n’est jamais déçu. On n’avait pas encore fini de compter les morts et les blessés des attentats du 13 novembre que le parti de Besancenot donnait dans un communiqué son point de vue sur cette juste réponse à la lutte contre Daech en Syrie : « Cette barbarie abjecte en plein Paris répond à la violence tout aussi aveugle et encore plus meurtrière des bombardements perpétrés par l’aviation française en Syrie suite aux décisions de François Hollande et de son gouvernement […]. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. » Tous dans le même sac, tous coupables, mais les victimes bien plus que les assassins.
Si l’on est hélas habitué à la complaisance dégueulasse d’une certaine extrême gauche envers le terrorisme islamiste, elle est plus étonnante venant de l’AFP, qui, dans une dépêche datée du 14 novembre, nous apprend que « huit “terroristes” sont morts dans les attentats de Paris ». Et visiblement les guillemets à « terroristes » ne sont pas dus à un accident de typo, puisqu’ils deviennent dans la version en anglais de l’agence « eight militants »… Ils ont dû être contents, au NPA, d’apprendre qu’ils sont d’accord avec la voix de la bourgeoisie et du grand capital.

Gérard BIARD 
publié le 16 novembre 2015

lundi 16 novembre 2015

Mail "on est tous Paris", ce "fake" dont il faut se méfier


http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/16/mail-on-est-tous-paris-fake-fausse-alerte_n_8573180.html

J'ai reçu le sms maudit dont il est question dans l'article ci-dessus, forwardé par une jolie amie de ma femme, mais aussi un peu naïve et pour tout dire peu versée dans les choses du Renseignement.
Ca a donné lieu à une discussion - toujours par sms - assez surréaliste au cours de laquelle j'ai essayé de lui apprendre à douter de l'intérêt de reposter de tels messages à l'origine incertaine :
" De la façon dont c'é&tait rédigé, ça puait l'embrouille. Dans le doute, ne relaie rien, ça ne fait que rajouter au bordel ambiant, et on sait bien à qui profite l'insécurité
ce à quoi elle a répondu, sans doute vexée, par un imparable :
-Tu ne t'ai jamais trompé toi ?
- Jamais. T'as ka d'mander à ma femme si tu m'crois pas.
-Lol."


Le Billet de Sophia Aram : "Vendredi 13" par franceinter

Jalons pour penser après les attentats (I)

http://flashbac.blog.lemonde.fr/2015/11/15/jalons-pour-penser-apres-les-attentats-i/

Pour ceux qui auraient attendu que les attentats aient lieu pour s'y mettre.
(il n'est jamais trop tard, mais des fois, il est tard)


Après une telle nuit d'ivresse en salle de rédaction,
il est temps de ranger et d'aller dormir au bureau.


La nouvelle stratégie meurtrière de l'Etat islamique
La terreur. Aveugle, froide, sans distinction. En menant, vendredi soir, six attaques coordonnées dans l'agglomération parisienne – les pires que la France ait jamais connues (au moins 129 morts et 352 blessés, selon un bilan encore provisoire) – les sicaires de l'autoproclamé Etat islamique (EI) ont franchi un cap sanglant. Jusqu'ici, en effet, l'EI, dont les tentacules s'étirent subrepticement en Europe (et notamment en Belgique), s'attachait en priorité à consolider et à élargir les frontières de son "califat". Désormais, l'organisation djihadiste, qui a subi des revers sur le front syro-irakien, est résolue à briser les "nations des Croisés" ; autrement dit à "frapper l'ennemi lointain", soulignent Le Temps et la BBC. Pour The New York Times, le carnage de vendredi est à distinguer, dans sa nature, de celui perpétré le 7 janvier contre Charlie Hebdo. A l'inverse de ce dernier, qui visait des cibles très précises liées à la liberté d'expression, il était destiné à instiller la peur en chaque citoyen, à faire en sorte que les Français ne se sentent en sécurité nulle part. En ligne de mire : leur mode de vie et les "lieux de perversion" (au regard de la doxa islamiste) qu'ils ont coutume de fréquenter, note Le Devoir"C'était une attaque contre l'esprit moderne et pluraliste de Paris, contre l'atmosphère juvénile et libertine qui imprègne la capitale française", corrobore Doug Saunders, du Globe and Mail. L'analyse de Sascha Lehnartz, correspondant de Die Welt à Paris, est la même : "Cette fois, il s'agit de nous, de notre façon de vivre, de notre liberté", explique-t-il, ajoutant que "nous allons tous devoir nous battre pour la préserver". La solution ? Anéantir militairement l'EI, juge sans détour Roger Cohen, éditorialiste au New York Times. Fidèle à sa devise, Fluctuat nec mergitur, Paris fait montre de résilience. Moments de flottement sans naufrage. Une résistance qui rend l'analyste Raquel Montes Torralba admirative devant "une ville qui, vraiment, se sent éternelle" (El Pais).


La santé par les plantes

Je dois vous avouer quelque chose, les copains.
Je ne cherche pas particulièrement à jouer les Cassandre, planqué derrière mon écran d’ordinateur, talonné par la peur d’affronter le Réel qui tire à balles éponymes; face aux épanchements probables de la clique judaïco-médiatique des prochaines semaines, depuis ma modeste cyber-échoppe, ça serait un peu fastoche de dénoncer la paille dans l’oeil du voisin en faisant fi de la poutre que j'ai sans doute dans le slip, je ne sais pas, je n'ai pas encore osé regarder.
Si je reprends le costume de Blasphémator®, c’est sans doute pour faire diversion, face à des problèmes personnels qui me poussent à surinvestir dans le virtuel au lieu de les affronter une bonne fois pour toutes, si tant est que ce soit possible.

Exemple de problèmes que j'ai du mal avec :

Je dois confesser sans fausse pudeur que Rémy, l’amant de ma femme (Blasphémator® l’a bien cherché, que sa femme prenne un amant, à force d’être devant son ordi) lui a offert cette carotte de 1135 grammes, sans doute en gage symbolique de son affection pour elle.

Blasphémator® n’y voit nulle malice freudienne, mais enfin, une carotte de plus d'un kilo, Blasphémator® irait bien l'enfoncer dans le derrière des djihadistes, de Bachar, d’Erdogan ou de Kim Jong Il, pour joindre l’utile à l’agréable.
C’est pas les candidats au carottage en douceur et profondeur qui manquent.
Mais on ne joue pas avec la nourriture entre gens civilisés, et puis de toutes façons parmi ceux que je viens de citer, ceux qui ne sont pas morts sont planqués chez eux.
Encore raté, donc.
Tant de lucidité impuissante va-t-elle me contraindre à retourner une fois de plus ma violence contre moi-même, en digne héritier d'une encombrante tradition familiale pleine de secrets d'alcôve à ne pas exhiber en place publique, à moins d'être sérieusement dérangé ?
C'est ce que nous saurons sans doute en regardant les prochains épisodes.
Par ailleurs, un ami journaliste sportif m'écrit aujourd'hui, alerté par la violence de mon pamphlet anti- Nouvelle pornographie :

"Les réseaux sociaux ressemblent à de la pornographie où tout le monde s'encule…"

Il ignore sans doute qu’en matière d’auto-enculage sur les réseaux sociaux (limités à moi-même et à mon GROS organe de presse), je ne crains personne.

Esprit de l’Univers, épargne-moi l'ivresse de la défaite !



A part ça, comme le rappelle Martin,
mobilisez-vous !