Blasphèmator® aime bien la SF.
Blasphèmator® aime bien Alien, il se rappelle qu'il avait 16 ans quand il a vu le film en salle, et qu'il a failli être malade sur son voisin de devant tellement la mort de Ash l'androïde était a-dégueulbif.
Blasphèmator® a été affreusement déçu par Prométhéus, même si le potentiel blasphématoire du film est d'une kolossale finesse :
Pour une fois, je trouve justifié le
palimpseste de l'Odieux Connard pour nous détourner de cette horreur.
C’est pire que Blasphèmator® quand il est voluptueusement pessimiste, c’est pire que Jean Rostand quand il achève ainsi un de ses livres :
« Alors l'espèce humaine passera comme ont passé les Dinosauriens et les Stygocéphales. Toute vie cessera sur la Terre qui, astre périmé, continuera à tourner sans fin dans les espaces sans bornes. Alors, de toute civilisation humaine ou surhumaine, découvertes, philosophies, idéaux, religions, rien ne subsistera. En ce minuscule coin de l'univers sera annihilée pour jamais l'aventure falote du protoplasme, aventure qui déjà peut-être s'est achevée sur d'autres mondes, aventure qui en d'autres mondes peut-être se renouvellera. Et partout soutenue par les mêmes illusions créatrices des mêmes tourments, partout aussi absurde, aussi vaine, aussi nécessairement promise dès le principe à l'échec final et à la ténèbre infinie. » dont on pourrait résumer la pensée en un minimum de mots :
« Merde !»
Ce qui nous ferait gagner un temps précieux pour :
1/ aller voir des bons films
2/ poursuivre notre autodestruction sans nul besoin de Dieu fâché, un usage pervers de la religion y suffisant amplement.
Le manuscrit de l’arabe dément Ibn Djihad Jack-One-Lung Ben Dartan, dont a été exhumée la citation de Rostand.