Comme dans la vieille blague de Flo :
Objet : [conscience-lucidite] Re : 2012?
Un mal entraîne un bien, et un bien entraîne un mal.
Quelqu'un qui souffre entame une ascèse. Son ascèse le rend meilleur. Devenant meilleur il se la joue et devient puant. Etant puant ça lui retombe sur la figure, et il souffre. Souffrant, il a un accès d'humilité. Son humilité le rend meilleur. Devenant meilleur il redevient puant...
Où est l'éveil dans tout ça ?
Les amis, il serait temps de voir que ça n'a pas de fin.
Et mon hyper-activité actuelle est toute relative, elle n'est que le pendant de mon hyper-immobilisme avant mon burn-out de 2011.
Ma bipolarité garde donc des proportions modestes.
C'est tant mieux, car mon ego en prendrait vite ombrage.
J'aimerais juste trouver un peu de temps pour finir d'écrire les aventures de Blasphémator®.
Et continuer à trouver le geste juste, dans tous les domaines de ma vie.
Comme par exemple quand je dois migrer mes données de mon vieil Imac vers mon nouvel Imac, et que je me débrouille pour ne plus pouvoir réinstaller Yosemite en ligne.
Y'a de quoi devenir antiYosemite.
Le laboratoire hyper-secret de destruction des Imac flambant neufs
Mais je pense à ce rescapé des attentats de Charlie Hebdo, qui n’a plus beaucoup de voix, ni de visage autour, et je relativise.
Apparemment, son intelligence reste entière.
C’est toujours ça de pris.
Cela me fait penser à une amie.
RépondreSupprimerElle est intelligente mais elle ne semble pas par parvenir à comprendre qu'exploiter l'avidité des autres ne va pas sans un orgueil, qui lui crée des désordres existentiels indéniables.
Elle n'a pas l'air de voir le lien entre ces deux éléments.
Voici, en ce temps de Carême, un film sur le jeûne qui semblerait utile dans ce genre de situations http://future.arte.tv/fr/sujet/le-jeune .
1/ Qu'entends-tu par "exploiter l'avidité des autres" ?
RépondreSupprimerTu veux dire, parce que c'est une fille qui exploite l'avidité des garçons ?
Si oui, ce n'est pas pour autant un signe d'orgueil, elle ne fait que détourner les lois de la Nature à son profit.
La Nature ne se gène pas, elle, pour nous exploiter à son profit.
Nous croyons réaliser nos fins, alors qu'en fait on roule pour elle.
2/ Suite au visionnage du film sur le jeûne que tu cites, j'ai fait des expériences à base de lait de soja (riche en protéines). Le problème, c'est que l'organisme, enfin, en tout cas le mien, quand il est sevré brutalement, croit qu'il entre en période de pénurie, du coup au sortir du jeûne il se met à stocker comme un malade et on retourne au point de départ. J'ai un ami qui est allé plus loin, et qui tous les ans perd 18 kilos en 18 jours, en suivant à la lettre les recommandations du film, pour les reprendre assez rapidement en retournant à son hygiène de vie usuelle.
1) Je pense que ce que tu appelle"détourner les lois de la Nature", c'est donc faire quelque chose contre nature.
RépondreSupprimerEt pour moi ce que tu appelle ici "nature", je l'appelle conditionnement. Donc si quelqu'un est conditionné à courrir après les filles, exploiter ce penchant d'une façon qui au passage, le dénature (et donc, crée une nouvelle tendance, qui d'ailleurs, pourra ensuite elle-même à nouveau être exploitée si quelqu'un de plus tordu se manifeste, et c'est sans fin).
Après, si exploiter les conditionnement de son prochain est considéré naturel, il n'y a plus qu'un monde sans dharma, qui se trouve remplacé par un monde d'escroc.
D'ailleurs mon amie vois des escrocs partout, il y a certainement un rapport entre les deux!
2) Oui je me souviens que tu en avais parlé à un moment sur ce blog.
Sinon oui, je pense que tu as raison, le jeûne n'est pas une solution magique (même si cela permet de réveiller notre système immunitaire d'il y a longtemps, ce qui est utile pour les gens très malades).
Je n'en ai pas l'expérience, mais ce que tu dis fais sens, il semble assez logique que sans pratique spirituelle qui l'accompagne, un jeûne ne changera pas nos tendances profondes en sursis reprendront leur emprise.
Pour le 1), je n'ai par contre par réussi à l'aider à évoluer dans sa vision des choses, alors qu'en réalité, à mon avis elle lui nuit.
RépondreSupprimerPour résumer nos vues convergentes sur l'exploitation de la lubricité d'autrui à des fins égotistes, la malfaisance semble une forme aggravée d’ignorance, synonyme de “méconnaissance des propriétés de la loi de cause à effet”.
RépondreSupprimerTon amie aura l'occasion de changer son fusil d'épaule.
Mais si elle est obligée de séduire pour parvenir à ses fins, il faudra qu'elle entame un travail (que personne ne peut faire pour elle, il lui faut d'abord sortir du déni) sur le fait que l’orgueil résulte d'abord "du sentiment de sa propre nullité, car plus une personne se trouve nulle, plus en général est aura développé de l’orgueil par-dessus pour arriver à survivre."
D'où l'exploitation de l'avidité des autres, quand on n'est pas fichu de savoir qui on est.
cf : http://johnwarsen.blogspot.fr/2007/01/voeux-renoncements.html
Salut,
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, en refusant de se les poser à présent, mon amie se fabrique elle-même de futures limites selon la loi que tu évoques.
"plus une personne se trouve nulle, plus en général est aura développé de l’orgueil par-dessus pour arriver à survivre."
Pour compléter, c'est donc à une "survie" qui n'a pas lieu d'être puisqu'elle n'a rien à voir avec la vraie vie que l'orgueil contribue au fond, dans la voie du Christ on dit "qui veut sauver sa vie la perdra".
ps : j'utilise internet sur le mode épistolaire, comme lorsque les lettres mettaient longtemps à arriver, comme tu peux le constater.
ps 2 : pour revenir aux jeûnes, j'ai entendu parler d'un peuple récemment, qui est réputé avoir l'une des meilleures santé au monde. Or les conditions dans lesquelles ils vivent les contraints à des période de jeûne obligatoire. De plus, ils ont une véritable optique spirituelle qui les aide à surmonter cette pauvreté.
Je devrais faire comme toi, et laisser passer un délai de 6 jours pleins (mais à jeun) avant de te répondre. Ca a son charme.
RépondreSupprimerLas, je cède aux sirènes de l'instantanéité.
après ton ps 2, je me dis que je devrais chercher une optique spirituelle qui m'aide à surmonter la richesse.
Pour être honnête, la première fois que tu as évoqué ton amie, ça m'a rappelé un billet d'une amie, que j'ai mis tout ce temps à relocaliser dans ma mémoire d'éléphant et mes fichiers cachés ;-)
SupprimerSi l'information utile existe, et si elle est disponible, il faut la partager.
Elle sert à dissiper l’ignorance.
Sinon, elle meurt.
Aussi stérile qu’un livre non lu.
J'en demande pardon par avance à l'auteur du billet d'origine si jamais il passe par là.
Tu prendras ce qui t'intéresse, et tu laisseras le reste.
"L'autre jour, j'ai réalisé comment ça pouvait être dans l'esprit d'une nana de base mignonne normale.
Personnellement je n'ai jamais voulu séduire qui que ce soit ça ne m'intéresse pas, donc je n'ai jamais eu cette tentation, si on peut dire. Et quand on ne l'a pas, on ne réalise pas ce que ça peut être, et les ravages que ça peut faire dans une tête.
Bon, je marchais dans la rue et un gars à pied apostrophe un gars en voiture "Hey man, tu me descends à Bastille ?" Je passe en me disant "Mince, j'aurais dû en profiter". Mais pas de regrets, les deux zozos ne s'entendent pas, le mec n'allait pas à Bastille. C'est là que je jette un regard appuyé à un célibataire en Mercédès qui m'avait demandé du feu 5mn plus tôt. Il me propose de monter.
- Ben je vais à Bastille.
- Pas de problème."
En fait je vais à St Michel, mais ça me paraît un peu loin. Evidemment il essaie de m'inviter à boire un pot, je me dépatouille comme je peux, et à Bastille je dis que je vais prendre un taxi. Mais pas de taxi en vue, il propose de me conduire gare de Lyon, là j'aurais dû refuser, parce que je me retrouve gare de Lyon avec une super queue à la station de taxi, et plutôt loin de St Michel. Bon, je me suis mal démerdée. Là, je fais 1km à pied, puis j'avise un célibataire dans une petite voiture qui va en direction de St Michel "Excusez-moi, vous pourriez me déposer à St Michel". Et hop, me voilà dans la voiture.
Bref, de là j'en tire la conclusion suivante. Une nana qui serait plus mignonne que moi et sans scrupules pourrait bien obtenir n'importe quoi d'un tas de mecs juste en leur faisant croire qu'elle est libre. Et quand elle l'a obtenu, il lui suffit de se casser. Ce qui est intéressant, c'est la mentalité que ça amène. Un genre de mentalité où chaque célibataire est vu comme un esclave ou chéquier sur pattes potentiel. C'est sûr que sans le détachement, c'est la déchéance assurée, et une fois que les charmes se sont envolés, on se retrouve avec une vieille mémère qui prend des anxiolytiques et fait thérapie sur thérapie en se demandant où elle a bien pu se gourrer.
Ce qui m'a refait penser à ça, c'est un courrier qu'une nana avait envoyé à son mec, genre : "durant toutes les années où on a été ensemble, je t'ai laissé faire ceci ou cela, en espérant que tu allais t'améliorer, mais maintenant je vois que je ne me suis pas assez occupée de moi, et maintenant j'exige que tu m'aimes et que tu me sécurises". Je résume mais c'est ça. Qu'est-ce qui la rend conne comme ça ? 500 ou 1000 ou 10 000 gestes de "galanterie" ou d'attention à son égard. La galanterie c'est "comment on pourrit les femmes". Pourquoi les femmes seraient-elles différentes des gamins ? Les deux réagissent de la même manière aux mêmes traitements. L'ego a la même structure chez tout le monde. Donnez à quelqu'un ce qu'il demande, il en voudra plus. Sans la Vue, les résultats d'un conditionnement sont mathématiquement (informatiquement) prévisibles..."
pour contrebalancer, la réponse d'une amie de cette ami, version happy end possible :
RépondreSupprimer""J'ai rencontré deux filles qui pensaient que vu que les mecs étaient si obsédés, la meilleure des choses à faire était d'en profiter; et puis j'ai aussi rencontré des mecs qui pensaient que les femmes sont des proies stupides dont on peut profiter en les attrapant avec une sauce romantique quelconque; mais je connais aussi plusieurs personnes (là il ne m'en vient que trois à l'esprit, mais il y doit y en avoir d'autres) qui emmèneraient n'importe qui quelque part où ils vont, pour peu qu'on le leur demande, juste pour rendre service, d'ailleurs je connais un mec plutôt patibulaire qui se déplace toujours en auto-stop, bien qu'il m'ait dit une fois avec une grande naïveté "c'est bizarre, ce matin une jeune fille s'est arrêtée pour me prendre, et dès que je me suis approché de la voiture, elle a redémarré!" Et puis je connais aussi des femmes très belles qui aimeraient bien qu'on s'intéresse à elles, pas tout le temps à leurs fesses....
Bref, je crois que pour rencontrer les gens il ne faut rien en attendre, sinon on ne rencontre que nos projections!!!
Bonne journée! »
bon, j'arrête d'alourdir mon karma pour aujourd'hui en divulguant tant d'informations hyper secrètes ;-)
Mouais des histoires comme ça, ça m'arrive souvent mais je vois les choses encore autrement. J'ai d'ailleurs beaucoup voyagé en stop mais je devais inspirer confiance dès le premier coup d’œil. Disons que j'entre souvent en résonance avec les gens que je croise. Le pire qui me soit arrivé c'est une jeune top modèle qui a tenté de me retirer mon maillot de bain dans les calanques entre cassis et Marseille. Je l'ai repoussé un peu vivement (étant donné que je n'étais pas célibataire) ce qui a jeté un froid entre nous... dommage... Le pire c'est qu'être avec femme et enfants n'empêche rien... Un échange de regard suffit... dire que je profite ne serait pas faux mais donner et recevoir ne sont pas des choses fondamentalement différente et ce n'est pas celui qui reçoit le plus qui est forcément le plus gagnant. Fondamentalement toute relation est asymétrique même si le jeu consiste à être le plus synchrone possible (pour pouvoir être en résonance)
Supprimerles deux témoignages exhumés et exhibés ci-dessus apportent un contrepoint féminin.
RépondreSupprimerContent que tu aies gardé ton slip.
J'aime beaucoup ta formule "ce n'est pas celui qui reçoit le plus qui est forcément le plus gagnant. "
Quand je donne, je m'enrichis.
Quand je reçois aussi.
Gagnant-gagnant.
Je sors de mon silence épistolaire,
RépondreSupprimerTon amour de ton amie t'honore,
Mais rappelons-nous que les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs.