Il y a 8 jours encore, je ne jurais que par le livre papier.
Mais depuis que je me suis fait enfler par le jury du prix Hugo, dont je trouve qu'il a indûment récompensé le Black-Out de Connie Willis, ou alors c'est que la SF est vraiment une littérature en état de mort cérébrale, me laissant à la tête de 500 grammes d'un récit réservé aux réparateurs d'ascenseurs spatio-temporels en retraite désireux d'élargir leurs horizons spéculatifs, j'ai décidé de chercher une alternative à l'achat de livres issus de forêts écologiquement gérés, parce que j'en ai déjà plein la maison et que je ne peux pas tous les refourguer sur le bon coin pour qu'ils continuent leur vie sans moi (la vie d'un livre, c'est d'être lu.)
Je voulais donc acheter mes prochaines lectures d'été au format électronique et les mettre dans notre Ipad, mais je viens de découvrir qu'il existe au moins un hypermarché de l'illégalité http://toutbox.fr/ qui permet de se remplir la musette avec des livres au format epub (pour lire avec Ibooks, comme je le découvre ingénûment et sans doute sur le tard) sans débourser un kopeck, quitte à les acheter après les avoir lus si ils nous ont plu.
C'est dingue.
C'est dingue.
Aussi ébahi que quand j'ai téléchargé mon premier divX, j'ai trouvé 10 romans de Christopher Priest, auteur recommandé par tous les sites et blogs de SF, gratuitement déverouillés par la team TrucKrew, y'a plus qu'à se baisser pour les empiler dans sa liseuse.
Il est certain que l'offre dépasse largement la demande, et si je n'ai pas envie de provoquer le suicide des libraires après n'avoir pas peu contribué à celui des disquaires, mes recherches m'encouragent néanmoins à devenir l'enthousiaste fossoyeur de la littérature. Il faut que je revoie mes prémisses.
Et puis, c'est la même absurdité que le téléchargement compulsif de films, de séries, de musiques ou de bédés : où trouverai-je le temps d'ingurgiter tout ça ?
Il est certain que l'offre dépasse largement la demande, et si je n'ai pas envie de provoquer le suicide des libraires après n'avoir pas peu contribué à celui des disquaires, mes recherches m'encouragent néanmoins à devenir l'enthousiaste fossoyeur de la littérature. Il faut que je revoie mes prémisses.
Et puis, c'est la même absurdité que le téléchargement compulsif de films, de séries, de musiques ou de bédés : où trouverai-je le temps d'ingurgiter tout ça ?
Sans parler d'avoir accès à notre Ipad familial en vacances, vu que les filles de la maison ne crachent pas dessus.
Sans parler du sable dans le port USB, des difficultés de mémorisation engendrés par la lecture sur support numérique, et sans parler du chien.
Sans parler du sable dans le port USB, des difficultés de mémorisation engendrés par la lecture sur support numérique, et sans parler du chien.