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samedi 21 novembre 2015

La viande rose

Ajoutée le 18 nov. 2015

This is for Paris, and Beirut, and Kenya, and Charleston, and so many others; for countless innocent people devastated by terrorism- which is just a word for organized hatred and inhumanity. We have to keep seeing the world in shades of rose- we have to keep hoping for peace and working for change and believing that with our art, our love, our knowledge, and most of all, our empathy and understanding for our fellow human beings, we can make a difference.
-- Rhiannon Giddens



Nos émotions s'imposent à nous avec la désarmante familiarité d'une vieille bouteille de pif déjà ouverte.
Et kicéti lou geeko dépressif qui va se retrouver à chialer devant son ordinateur dès 6 heures du matin s'il continue ses conneries ?


Charlie Hebdo, en vente partout.

Pour Kija, qui sait pourquoi.

vendredi 13 novembre 2015

Anhédonisme, le retour

Je relis ça, parce que c’était pas mal.

http://johnwarsen.blogspot.fr/2008/08/les-mots-vols.html

Depuis, mon fils a heureusement fait mentir mes prophéties auto-réalisatrices : au sortir du collège, l'envoyer au lycée aurait été pire que de l'envoyer au front en 1914. Après un BEP Sanitaire et Social, il a pu rattraper une passerelle vers un bac éponyme (la passerelle a été depuis retirée par l'Education Nationale), et malgré le handicap de la dyslexie, s'est engagée dans des études longues. Il est actuellement en Master 1 de psychologie et ses centres d'intérêt professionnel se portent vers l'addictologie et la gérontologie. L'été, il fait aide-soignant dans des mouroirs à Alzheimer au lieu d'aller fumer des pétards sur la plage de Pornic avec ses condisciples.
Il nous quitte samedi, on lui paye une piaule pour l’aider à s’autonomiser, sinon on va l’avoir à la maison jusqu’à 40 ans.
On serait pas contre, mais ça ne va pas l’aider quand on ne sera plus là. La mère le prend bien, et le père s'en remettra.

Je reste scotché par la pertinence à travers les âges successifs de ma vie du texte cité par Dick dans Substance Mort, mais mon traitement actuel m'aide à voir au travers de ma croyance qu'au fond, je ne me sortirai jamais de ce fonds de commerce que j'affectionne pour les addictions malheureuses et les mauvaises affaires psychologiques.


http://johnwarsen.blogspot.fr/2008/12/thophobie-et-matrialisme-affectif.html

Assurément, je progresse dans mon intention de quitter les rivages stériles et nauséabonds de la théophobie, plus par la grâce des rencontres de hasard-qui-n'existe-pas et par mon récent retour aux A.A. pour y accompagner une amie en souffrance que par volonté propre, quant à l'amour, comment te dire ça, je pense qu'il se manifestera quand les conditions de son émergence seront actualisées.

http://johnwarsen.blogspot.fr/2009/05/gloutonnerie-apocalyptique.html

Dans ce domaine, je connais des hauts et des bas, mais ça fait le sel de la vie. 
J'ai renoué avec Flo, qui porte désormais un autre nom et mène une autre vie, et ça ne vous regarde pas (jusqu'à ce que je déballe dans un moment de pure folie notre correspondance privée ici, mwa ha ha). Il me semble aujourd'hui mieux comprendre ce dont elle parle, et elle m'a encore été cette année un précieux secours dans certaines circonstances difficiles, ce dont je ne pourrais à nouveau trop la remercier.




Un paparazzi vraiment malin quoiqu'indélicat 
a réussi à nous surprendre en fâcheuse posture.
C'est embarrassant.
Je préfère pousser la photo moi-même 
avant qu'il la punaise sur mon wall Facebook.

jeudi 5 novembre 2015

Trotski nautique

Qu'il est bon d'entendre Dany Cohn Bendit ce matin sur France Inter.
Il survole la médiocrité intellectuelle de l'époque comme s'il faisait du trotski nautique sur un océan de merde.
D'habitude, l'onctueux Patrick Cohen invite des Bayrou, des Gaino, des Le Pen...
C'est le petit bonheur du jour.
Je me souviens au passage de la raclée infligée par Dan, mon Icone Bandit, à cette pauvre chose de Bayrou lors d'un passage télé qui restera dans les anales.





Rendons le titre à César...

samedi 22 septembre 2012

Grognon


Sur les conseils d'un ami, j'ai commencé à lire les 4 accords toltèques cet été, et malgré le petit format du livre et le fait que c'est écrit gros, j'ai eu beaucoup de mal à avancer : les notes biographiques & introductives sont grotesques et font peu pour accréditer le personnage, qualifié de Castaneda moderne et syncrétiste, et à la façon dont c'est rédigé, on dirait qu'il a été interviewé à la sortie des cabinets après un séminaire trop arrosé, que c'est écrit pour des TRES simples d'esprits,  et pourtant c'est indéniable que des injonctions comme "ayez toujours une parole impeccable" et "n'en faites pas une affaire personnelle", non seulement c'est du bon sens, mais c'est très difficile à mettre en pratique ! J'ai essayé, et je suis loin du compte. Très loin.
En résumé donc : le toltèque, c'est chiant, ça gratte et ça dérange, mais ça semble parfois bien vu. Et puis, parsemées de loin en loin, des petites phrases à la con qui résonnent "Votre seule existence prouve celle de Dieu". Je n'avais pas vu ça comme ça, mais effectivement, c'est  ontologiquement imparable.
D'ailleurs, quand j'ai un peu lâché l'affaire et cessé de vouloir plaquer des accords toltèques sur ma guitare désaccordée, je suis doucement reparti vers une panique tranquille, j'étais en Crête sans Nicopatch, pas une église orthodoxe ouverte, et je me suis dit il faut absolument que je me resaisisse avant de poser ma démission ou pire, sinon je vais me retrouver à poil dans ma tête comme en 2011, et comme le dit le bon sens toltèque, en novembre, protège ton membre.
Il y a un peu plus d'un mois, donc, j'étais en panique à l'idée de reprendre le boulot alors que les vacances n'avaient reposé personne et que mes problèmes de déprime auto-flagellante n'étaient toujours pas résolus. Prenant les devants parce que je pensais repartir en live ou plutôt en dead, je suis passé chez le psy lui demander des pilules thymorégulatrices, pour éviter d'être un boulet au bureau, à la maison et pour moi-même.
Maintenant, grâce au traitement thymorégulateur et au mépris hyper-secret dans lequel je tiens les toltèques, je suis juste grognon qu'il n'y ait  pas de traitement contre l'égoïsme, la frustration, la colère.

jeudi 29 mars 2012

Paru chez J'ai lu, J'ai bu & J' T'enfume

Si certains éprouvent de la souffrance au travail, comme ce fut mon cas avant mi-novembre dernier, j'en retire aujourd'hui une certaine jouissance, ce qui m'inquiète au plus haut point.

Ce midi, pour oublier l'aliénation professionnelle et le nouveau burn-out qui me pendent au nez, je suis entré dans une célèbre librairie nantaise, et j'y ai acheté trois nouveautés en livres de pôche, pour le prix de 3 paquets de Winston 25.
Faut vraiment que j'arrête de lire.

C'est pour oublier.




 Fumer vous fait faire des gosses avec l'homme invisible.









 Fumer donne de jolies moustaches.










Fumer rend vos enfants pilotes d'avion.







Fumer fait faire du sport.







Fumer crée du lien social.






Fumer remplace une bonne piqûre.






Fumer fait voir la fin de  2001, l'odyssée de l'Espace.





Fumer procure une extase mystique.






Fumer procure un job aux dentistes au chômage.








Edit :
conclusion inopinée à l'article, trouvée ce matin sous la plume de Raphael Enthoven dans Philosophie Magazine :
"Si l'objet de la campagne est de nous montrer le réel, pourquoi s'en tenir là ? Si la vérité est un bien, pourquoi ne pas dire toute la vérité ? Pourquoi ne pas dire "fumer tue, mais ne pas fumer ne rend pas immortel pour autant ?" Là est le hic. Et l'arnaque. Personnellement, je ne suis pas tranquille. S'il me suffisait de cesser de fumer pour ne jamais mourir, j’arrêterais de bon coeur, mais rien n'est moins sûr. Vivre tue. Demain j’arrête."

jeudi 22 mars 2012

La Vengeance de Seroplex®

Pour anticiper sur une charette de 72 heures qui se profilait au Birau, j'ai avalé 2 fois 10 mg après un mois d'abstinence.

C'est reparti pour un tour de manège...

Je vais essayer de ne pas attraper la queue du Mickey...
merci à Captain Frankie, grâce à qui je me sens moins seul.

mardi 13 mars 2012

Vive la médecine traditionnelle (chinoise)

Cher nourjal,
cette nuit j'ai dormi comme un bébé.
Comme je refuse les somnifères, et que l'usage raisonné du chanvre me paraît plus approprié pour écouter un peu de Mozart et se laisser aller à l'émotion musicale que pour s'opiomdupeupliser la gueule en priant de l'autre main pour que le sommeil me prenne en stop dans son taxi de nuit, je suis retourné voir l'acupuncteur, qui m'a dit "ah ben oui, vu comment vous êtes fatigué, c'est normal que vous soyez excité, c'est pour compenser" et pis après y m'a piqué par tout, et hier soir j'étais au lit à 22 heures et y'a eu coupure de son et d'image jusqu'à ce matin 6 heures, c'était bien agréable.
Mon père m'a envoyé des poèmes de ma mère qu'il a retrouvés dans un placard hyper-secret, ça peut être le début d'un échange fructueux.
Allez, au boulot.



Mes positions favorites du kamasoutra de la Needle et du Damage done.