Alors que le monde est mobilisé pour sauver Charlie de la barbarie intégriste, le Nigeria est au bord de l'explosion, dans une certaine indifférence. Dans la foulée de la mobilisation de Paris, des journalistes alertent l'opinion internationale sur le péril Boko Haram.
http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/13/massacres-de-boko-haram-ou-sont-les-unes-chocs
Hé ben moi j'ai titré pleine page, alors t'as qu'à voir.
Par contre j'ai pas mis de photo, elles sont sans doute trop dégueu. (Je refuse de les voir, aussi)
Alors qu'on ne vienne pas m'accuser de faire du cyberjournalisme de complaisance, hein, ou de préférer 13 morts blancs à 2000 morts noirs.
Je les préfère vivants.
Et puis comme ça, aujourd'hui je suis Nigeria, ça me change d'être un charlot.
A part ça, tout le monde se lâche sur ses blogs.
http://blogs.mediapart.fr/blog/mathiasdelori/080115/ces-morts-que-nous-n-allons-pas-pleurer
Ah ça, pour écrire des articles et des commentaires plus ou moins inspirés, on est là.
Mais c'est l'inverse du 11 Septembre des blogs, de sinistre mémoire : les Fournisseurs d'Accès Internet sont ravis d'une telle effervescence, eux, au moins.
Tendance générale et évolution probable : pour les autres, c'est pas parti pour s'arranger.
Hier je me suis abonné au Monde (version électronique), histoire de ne pas me retrouver condamné prochainement à chercher mes infos dans ce bouillon de culture de la bloggosphère où je ne suis moi-même qu'un microbe, ni modeste ni minable.
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