jeudi 27 octobre 2005

ma chatte me pose un lapin

Rêvé que je capturais un gros lapin dans le bois avec un morceau de grillage (non, c’était pas une lapine ! ) qu’il fallait protéger contre quelque chose qui la menaçait. Au réveil, notre abrutie de chatte prénommée Moumoune mais qui mériterait de s’appeler "Pavlov" ou "Ran-tan-plan" dormait paisiblement entre nous. Je descends au garage et trouve répandu sur le sol un lapereau qu’elle a réduit à un vague puzzle sanguinolent et machouillé après l’avoir victorieusement traîné à travers la chatière, dont elle avait mis trois mois à comprendre le fonctionnement, elle qui est la risée des écureuils et des corneilles du quartier quand elle se prend pour une panthère. Je nourrissais déjà un agacement envers le fait que cette bête partage notre couche, j’étais certain qu’elle influençait négativement la qualité de mon sommeil, ce matin j’ai la preuve encore tiède qu’elle est télépathe. Le seul point positif c’est qu’elle me donne envie de lire ce que Jung a écrit sur la synchronicité.
Vagues d’exaltation et de désarroi subséquent : quand je suis trop focalisé sur le forum, ça fournit du carburant à l’Ego, et c’est l’inverse qu’il faut faire, non pas lui couper les vivres mais comme le dit Orroz, le remettre à sa juste place. C’est lui qui s’excite, et une fois excité, l’Ego ne connait qu’un moyen de se satisfaire, il le fait par le biais des habitudes acquises, tentant pathétiquement de se prouver à lui-même sa propre existence. Et c’est l’ego, toujours l’ego, qui se fout de notre gueule. Pour dépasser cela, une seule solution: piéger l’ego, lui faire plier les genoux, le faire revenir à sa seule fonction positive : la dignité.

Qui s’occupe trop de clés devient lui-même serrure.
Nous sommes quelques-uns à constater que, passé les premieres semaines de la prise de conscience de la nécessité soutenue d’un "non-passage à l’acte", il vaut mieux nous éloigner pour éviter de redoubler les petites classes.

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