ce à quoi F** m’a répondu :
Mais si justement. Je me demande bien ce que tu as lu à la place de ce que j’ai écrit. T’unir à la pensée "j’ai envie d’une cigarette" ne signifie pas t’unir à la cigarette. Tout l’argument reposait sur le fait que la pensée de la chose n’est pas la chose.
Donc maintenant, ressens la pensée "je n’aurais pas dû arrêter de fumer" ou "j’ai envie d’une cigarette". Quelle sensation produit cette pensée ? Est-elle dans le ventre, la poitrine, la gorge ? Comment te sens-tu avec ? A mon avis c’est une pensée plutôt agréable, si on la prend pour ce qu’elle est : de l’énergie.
Chaque pensée est de l’énergie.
Je voyais pas trop comment incarner ce truc même si je pressentais que c’était vraiment la rock’n'roll attitude à adopter. (Y compris en remplaçant le mot cigarette par branlette, reniflette, pépette sur Internet, etc…ça marche à tous les coups)
… je me rends compte que pour moi la pensée de la chose EST absolument la chose, que la carte EST le territoire et que c’est de là que me vient mon attachement (au sens carcéral du terme) à la chose écrite au détriment de la recherche personnelle dans ma vie réelle, d’où le fait que je puisse avoir tous les bouquins de Krishnamurti. dans ma bibliothèque ET être un drogué des sites de cul sur Internet : de la même façon que regarder des westerns ne rend pas particulièrement apte à combattre les indiens dans le réel, m’éberluer des trésors d’extase simulées ou réelles vendues par les marchands de cul ne me rend pas plus amoureux, ni de ma femme ni de celle des autres…
la pensée de la chose n’est pas la chose.
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