message d’erreur plus vrai que nature obtenu sans trucage devant huissier pas plus tard que la semaine dernière
Comme leur nom l’indique, les créatures de rêve sont faites pour rêver. Mais attention, pas trop fort, sinon on se retrouve en plein cauchemar. Vous vous rappelez Sam Lowry dans le film Brazil ? Il s’évade par l’imaginaire d’un monde déshumanisé où ne le retient plus un boulot peu gratifiant, et où ses difficultés relationnelles, son immaturité affective, sa mère castratrice, et tout un tas d’emmerdements le pourrissent grave. Réfugié dans un monde onirique où il peut en toute liberté jouer les héros, sauver sa promise, combattre les forces du mal… on croit même un moment qu’il y parvient pour de vrai, mais il finit trépané à la perceuse (à vue de nez, avec une mêche de douze, pour ceux que l’aspect fiche-bricolage de cet article intéresse) par un ancien camarade d’école plus studieux que lui, broyé par une conjonction de coïncidences malchanceuses (Philip K. Dick aurait dit “(pense à retrouver une citation vraiment déprimante sur l’aspect hasardeux plutôt que délibéré du Mal, je crois que c’est au début de la transmigration de Timothy Archer) en fredonnant une ritournelle surannée empreinte de nostalgie envers un passé révolu qui n’a vraisemblablement jamais existé. Si ce malheureux Sam s’était contenté de mater du cul sur Internet, il se serait épargné bien des soucis, même si le film en souffrirait : le porno est un refuge brazilesque idéal pour des gens peu regardants à la propreté du siège sur lequel ils s’asseoient (et par ailleurs peu désireux de s’aliéner le patronat, malgré des conséquences souvent néfastes sur leur productivité au sein de l’entreprise.) Malheureusement, et donc en fait plutôt heureusement, et donc finalement ni l’un ni l’autre puisqu’il s’agit d’une simple constatation, la photo d’un verre d’eau ne saurait désaltérer (qu’il soit à moitié vide ou à moitié plein) et de toute façon, comme le dit une Schtroumpfette sur un forum ce matin, le samsara et le nirvana sont de même nature, il faut revenir avant l’un et l’autre car sinon, l’un implique forcément l’autre. Ton attachement au second crée le premier(…) Le désir du nirvana, c’est le samsara.
Par rapport à ça, le temps finit par apporter un commencement de sagesse : si je remonte dans les branches de l’arbre causal avant les addictions, vers les vraies filles qui m’ont fait tripper sans rime ni raison, force m’est de constater que y’a un moment qu’elles jouent au football avec leurs nichons, comme disait Marlon Brando dans le dernier Tango à Paris, ce qui ne saurait être tenu pour un propos machiste, car moi-même je suis pas loin de jouer au jokari avec mes couilles dans certains exercices de Tao sexuel, mais je m’égare… en recherchant à mettre en lien quelque chose de valable sur le Tao sexuel , j’obtiens illico un démenti cinglant d’un des postulats que je viens d’émettre : Mantak Chia y indique dans une interview que les sociétés qui s’inquiètent de la consultation de sites érotiques par leurs employés devraient s’en réjouir puisque ceux-ci peuvent leur permettre d’augmenter leur énergie et donc leur efficience au travail… enfin, d’après mon expérience personnelle et des témoignages assez unanimes, il se fout quand même le doigt dans l’oeil sur ce coup-là, ou plutôt il généralise ce qu’il imagine être un surf “énergétisant” sur des sites “coquins” et ne se doute même pas qu’on puisse compulser et se ruiner la santé et le portefeuille devant la représentation pixellisée de quelque chose qui relève du partage interpersonnel plutôt que du commerce international (mort de rire à l’idée de voir Mantak Chia surfer sur des sites de Q) ce qui m’amène à ma puissante conclusion : tout le monde peut se tromper !
Allez, on enchaine, hop hop hop, cher journal, je crois que comme je ne bosse pas cette semaine, je vais plutôt m’occuper de trucs en retard dans le réel pour ne pas me recoller à mon écran comme une mouche sur sa bouse comme je l’ai fait la semaine dernière, car comme tu le sais, cher journal, je suis un putain de geek, computer-freak et tout et tout. J’ai des idées d’articles pour mon blog, mais ça peut bien attendre la semaine prochaine. Je ne me laisse pas submerger par les émotions négatives telles la déception, la peur ou la colère, d’ailleurs elles sont plutôt pas là en ce moment, mais faut pas le dire trop fort parce que c’est le genre de vantardise à les faire rappliquer, mais si elles se pointent, je me rappelle qu’elles doivent être traitées comme cette vieille coquine de culpabilité, maitresse exigeante aux tarifs exorbitants, tu te rappelles la dernière fois qu’elle t’a rendu visite ? quand elle a brûlé tous tes meubles, après elle s’est torchée dans tes rideaux avant d’emporter l’argenterie et tes bijoux de famille sans rien laisser dans son sillage que la fragrance capiteuse de son haleine de troll ? Laisse-la tranquille, où qu’elle soit : si tu persistes à renoncer à poser des actes qui la stimulent, et si tu ne réponds pas à ses sollicitations, elle finira par se lasser, et ira embéter quelqu’un d’autre - c’est pas les clients potentiels qui manquent. Et en attendant, bouge-toi le Q.”
Bien vu, on en est tous au même point, regarder une fille en évaluant le popotin ou la paire de nichons, c’est débile mais c’est naturel sinon l’humanité n’existerait pas…réducteur me direz vous, mais vousreconnaissez votre culpabilité. En attendant, l’addiction nous mène par le bout de la queue…peut être plus pour trop longtemps, sachons pondérer: Dans l’excellent bouquin “Anthropologie de la mémoire” de Joël Candau (collection cursus edition Armand Colin) ce bougre d’auteur cite Saint Augustin visitant l’immense palais de la mémoire. Bon n’y voyez pas cher John quelques remugles catho-castrateurs, car Saint Augustin est l’un des pères de la philosohie moderne, toujours est-il que le dit saint évoque dans ses “confessions”, en parlant de ses pulsions sexuelles, qu’il nome élégament “Consupiscences”, la “tyranie mémorielle”. Alors, cher John, c’est donc votre mémoire qui vous harcèle et vous joue des tours en se remémorant vos extases passées vous avez toujours envie d’en croquer (surtout en lisant les raffinements du “tao et l’art d’aimer”, bien connu dans mon foyer)…Et comme votre blog ressemble étrangement à une confession, oserai-je vous conseiller d’en tirer leçons ?
Rédigé par: totem | le 19 octobre 2007 à 16:10|Bien à vous.
Totem qui ne se pose pas en donneur de leçon mais qui semble être dans une même quête de sagesse… mais dès qu’il pronnonce le mot sage, le sage sait déjà qu’il ne l’est plus.
Au passage, j’adore le film Brazil, un film culte…
Rédigé par: totem | le 19 octobre 2007 à 16:11|Pourtant, Mantak a écrit “Fantasmer au sujet du sexe finit par étrangler le mental” comme on peut le lire dans l’extrait de son livre “Cultivez l’énergie sexuelle masculine”:
Rédigé par: orroz | le 20 octobre 2007 à 07:16|http://www.orroz.net/sexe_et_fantasmes.htm
Comme quoi, on peut avoir la mémoire courte, même si on est au top !
Un blogueur surnommé le clown lyrique a aussi ce genre de préoccupations:
Rédigé par: totem | le 27 novembre 2007 à 13:49|http://unclownlyrique.blogspot.com/2007/11/blog-post.html
Houlà, c’est plein de famapouals, ton link ! Va pas me casser mon business, malheureux !
du même, je préfère http://unclownlyrique.blogspot.com/2007/11/louange-dieu-qui-mis-le-plus-grand.html