samedi 22 décembre 2012

Conte de Noël

J'ai lu un article assez décoiffant dans Courrier International sur José Mujica, président "normal" de l'Uruguay : une personne qui accepte d'exercer la fonction présidentielle tout en refusant les protocoles, les coutumes, le décorum liés au chef de l'Etat.
Dans son portrait, il y a manifestement des menteries de journalistes, mais aussi des saillies drôlatiques,  un parcours incroyable, une réflexion qu'on aimerait voir chez les autres dirigeants de la planète. 
Je dis ça bien qu'il ne faille pas être sorti de Saint-Cyr - du - Conspirationnisme pour comprendre que le Monde est aux mains de la Phynance qui est bien partie pour détruire l'économie réelle, à en faire pâlir Bernard Lavilliers, mais je parle de nos dirigeants élus.


c'est page 42 à 47.
La capitale de l'Uruguay, c'est Montevideo.
Comme j'ai passé ma vie à monter des vidéos, je me demande si c'est un signe pour que je me délocalise là-bas, en tout cas c'est certain que de parcourir l'interview du bonhomme, ça donne envie d'aller casser une petite croûte avec lui.

vendredi 21 décembre 2012

Le flasque et l'enclume

Cet après midi, j'ai désincarcéré une bonne cinquantaine de cassettes VHS du tiroir bas de l'armoire du salon, pour y ranger mes DVD.
J'en ai inhumé la plupart dans des sacs plastiques glissés ensuite dans la poubelle "tout-venant" que Veolia ou Suez ou un de leurs concurrents sur le marché du ramassage des ordures ménagères dans des communautés de communes où l'étalement urbain coûte des sommes exorbitantes à la collectivité emportera jeudi matin sans se douter de rien, car j'aurai tapissé l'orifice du conteneur avec des sacs d'ordures normaux.
J'ai glissé les survivantes dans l'armoire du garage, avec leurs copines tremblotantes dans ce couloir de la mort, que la collection de Métal Hurlant sur l'étagère adjacente ne réconforte guère, et qui n'attendent qu'un nouveau besoin de gain de place pour rejoindre le container, mais je ne suis pas encore décidé à lâcher prise.
Les VHS, de toute façon c'est pas recyclable.
Pas de blagues improbables sur le génocide silencieux de ces milliers de petits boitiers noirs depuis que leur agonie est programmée, avènement du DVD, bientôt supplanté par le BluRay... une autre fois, merci. Des vidéothèques entières, méticuleusement archivées, des tonnes de films parfois même pas regardés, juste parce que l'avidité a coïncidé avec une promotion sur des cassettes vierges et des ambitions cinéphiles, allez hop, le Fahrenheit 451 des familles, l'odeur âcre des charniers de l'oxyde de fer tous les dimanches après-midis dans les sous-bois des zones péri-urbaines...
Je me souviens avoir vu mon père se débarasser d'une quantité assez importante de gravats issus d'un chantier de rénovation sur la terrasse de l'appartement à Montpellier, patiemment, un sac par semaine tout au fond du bac des ordures ménagères. Ni vu ni connu j't'embrouille. Une perversité amusante pour un homme de cet âge, et pour tout dire anodine, aux conséquences négligeables sur le plan collectif, sauf si tout le monde s'y met : la collectivité est alors dans l'impasse, l'impasse où le camion poubelle ne peut plus passer, justement, passque y peut pas faire marche arrière.
Allez, tant qu'à balancer, et comme c'est le jour des Mayas, J'avoue que j'ai aussi fait partie des gens qui pensaient mettre de l'agrément dans leur vie en appuyant sur la touche "random" de leur lecteur CD.

jeudi 13 décembre 2012

Notre-Dame des Glandus

Vu ce matin près de la cathédrale :

Si même les torche-culs du faits divers crapoteux s'y mettent, l'arrêt des travaux du futur aéroport semble vraiment une cause perdue...