vendredi 29 janvier 2016

Le mal par le mal (4)

Je lis Mohicans, le livre que Denis Robert s'est senti obligé d'écrire sur La Véridique Histoire de Charlie Hebdo.
C'est édifiant de voir comment Choron et Cavanna, fondateurs du journal, se sont fait empapaouter par Philippe Val et Richard Malka, qui y sont dépeints comme deux fripouilles opportunistes ayant spolié, dépossédé, menti, trahi et abusé les fondateurs historiques de Charlie pour faire du cash et accroitre leurs réseaux d’influence.
Dark Vador, à côté, c’est Oui-Oui.
Quand j'étais petit, Philippe Val m'apparaissait comme une sorte de Chevalier Blanc du gauchisme.
En lisant ce livre, je conviens qu'il est vraiment passé du côté obscur de la Farce.
Et les Choron, Cavanna etc, c'est quand même curieux qu'avec tant de mauvais esprit, ils n'aient pas eu l'Intelligence du Mal.








Etonnant, non ?



Philippe Val à son départ de Charlie

mercredi 27 janvier 2016

le mal par le mal (3)

Pour écourter la nécessaire période de deuil de ma poule, j'écoute pas mal les quatre barbus en ce moment.



Surtout la tyrolienne haineuse :

(...) Mais là où la chose se complique
Et d'vient tragique
C'est qu'la haine devient pour chacun
Une espèce de besoin
Que d'authentiques sagouins
Entretiennent de près comme de loin
(…)
C'est un cercle vicieux
Car quand un haineux
Hait un autre haineux
Celui qui hait est aussi
Par l'autre haï
De même que celui
Qui est haï haïssant
Celui dont il est haï
Chaque haï donc est
Un haï qui hait
Ce qui fait qu'en fin d'compte
On peut voir comm' ça
L'haï ici et l'haï là.
(...)
Et voilà c'est comme ça
Oh bien sûr y a pas
Non y a pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer

Y n'reste plus qu'une seule chose à faire
C'est d'rassembler par toute la terre
Tous les hommes généreux
Qui d'un coeur valeureux
Haïssent la haine et les haineux

Et je lis la presse.
Qui parle de la reformation des quatre barbus.
Pendant ce temps-là, je ne pense pas à ma poule.
Egorgée lâchement par une fouine chafouine.

http://www.les-crises.fr/le-stratege-de-la-terreur-des-dossiers-secrets-revelent-la-structure-de-letat-islamique-par-christoph-reuter/


samedi 23 janvier 2016

Le mal par le mal

Le meilleur moyen de me consoler de la perte de ma poule, c'est d'en acheter une autre, et de songer qu'elle a eu une existence plus longue et plus intense que beaucoup de ses consoeurs/confrères.



Mangeons des oeufs et des légumes.

vendredi 22 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins (2)

Parce que sinon, on finit dans le journal.



Edit : les langues se délient
(inédit fourni ce matin par un collègue de bourreau)



et la meilleure pour la fin :


Franchement ignoble.

Ceci dit, à l'époque, y'en avaient qui avaient déjà démonté la mécanique à l'oeuvre :


Merci à 
pour sa précieuse documentation.



Après, on peut se poser la question :
quel genre de gens trouvait sa nourriture spirituelle en lisant ce torchon ?
Et les « journalistes » qui le rédigeaient ?
Même le scorpion prend soin de ses petits.
Comme le dit Thrinlé Gyatso, nous sommes conditionnés pour aimer, et quand l’objet d’amour disparait, on entre en dépression.
Enfin, lui, ça m’étonnerait qu’il finisse dans le journal.

D’ailleurs, comment font les moines ? 
ils font des câlins tout seuls ?

[Edit 05/06/16] :
l'original continue de se surpasser tout seul.



jeudi 21 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins


La psychothérapeute américaine Virginia Satir (sic) est formelle :
« Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »


Je suis loin du compte. 
D'où sans doute la naissance de Blasphémator®.
Et vous ?
A part ça, l'article est un peu formaté.
Je me rappelle le métro parisien : plus on était surcompressés aux heures de pointe, plus les gens essayaient de se soustraire au contact, même s'ils ne pouvaient guère faire plus que reculer la nuque.
Dans d'autres cultures, le contact physique est moins tabou que chez nous. En Inde, en Afrique, j'ai vu des hommes se tenir par la main sans que personne y trouve rien à redire... et l'islam, qui restreint le contact avec les femmes, n'explique pas tout.

mardi 19 janvier 2016

Sale temps dans la filière volaille



La semaine dernière tout allait bien.




Ce matin, beaucoup moins.
Je pense à une fouine, parce que la piste de plumes démarre depuis l'intérieur du poulailler, 
et qu'elle n'a pas crié (alors qu'elle braillait pire qu'une mouette).
Et un chien errant aurait joué avec, mais n'aurait pas mangé la tête.
Alouette.

Méditons sur l'impertinence l'impermanence.

dimanche 17 janvier 2016

La barre infernale

" Tant que vous supposerez que quelque chose ou quelqu'un d'autre est responsable de votre souffrance, la situation restera sans espoir. Vous serez à jamais dans le rôle de la victime et votre souffrance sera votre paradis. 
Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté."

Katie BYRON, auteure américaine née en 1942


C'est plus facile à dire qu'à faire quand votre femme vous entraine à l'épicerie fine.
Pour l'instant, je n'ai placé la barre infernale que sous mon scanner.
Prudence.
Yogh -Schocko me vienne en aide pour ne pas l'ouvrir.

samedi 16 janvier 2016

Blasphemator® fait du jogging sur Internet

 COMPRENDRE L’ESPRIT


Dans la pratique de la méditation, nous nous appliquons à développer une qualité d’attention, de façon à être constamment présents et conscients. Si nous pratiquons avec énergie et patience, l’esprit parvient à se stabiliser. Ensuite, quels que soient les phénomènes sensoriels que nous percevions, agréables ou désagréables, et quels que soient les phénomènes mentaux comme nos réactions de joie ou d’abattement, nous les verrons clairement. Les phénomènes sont une chose et l’esprit en est une autre. Ce sont deux choses séparées.

Quand quelque chose entre en contact avec l’esprit et que cela éveille une réaction agréable en nous, nous voulons la prolonger. Quand quelque chose de désagréable se produit, nous voulons y échapper. Ce n’est pas observer l’esprit, c’est courir après les phénomènes. Les phénomènes sont les phénomènes, l’esprit est l’esprit. Il faut que nous les séparions et que nous voyions clairement ce qu’est l’esprit et ce que sont les phénomènes. Ensuite nous pourrons être en paix.

Si des paroles dures nous mettent en colère, cela signifie que nous nous laissons tromper par les phénomènes et que nous les suivons ; l’esprit est prisonnier de ses objets et suit ses humeurs. Je vous demande de bien comprendre que toutes ces choses dont nous faisons l’expérience, à l’extérieur et à l’intérieur, ne sont que tromperies. Elles n’ont rien de certain ni de vrai et, en les poursuivant, nous perdons notre chemin. Le Bouddha voulait que nous méditions pour que nous voyions clairement cette tromperie qu’est la vérité du monde. Le monde c’est les phénomènes des six sens ; les phénomènes sont le monde.

Si nous ne comprenons pas le Dhamma, si nous ne connaissons pas la véritable nature de l’esprit ni celle des phénomènes, l’esprit et ses objets se confondent. Alors nous souffrons et nous croyons que c’est l’esprit qui souffre. Nous croyons que l’esprit vagabonde, qu’il passe de façon incontrôlable par différentes situations malheureuses et évolue en différents états. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Il n’y a pas de multiples esprits mais de multiples phénomènes. Seulement, si nous ne sommes pas conscients de nous-mêmes, nous ne connaissons pas notre esprit et nous nous laissons entraîner par toutes ces choses. Les gens disent : « Mon esprit est perturbé », « mon esprit est malheureux », « mon esprit est dispersé », mais ce n’est pas la réalité. L’esprit n’est rien de tout cela ; ce sont les choses qui viennent le souiller qui « sont ainsi. Les gens croient que leur esprit n’est pas en paix ou heureux, alors qu’en réalité rien n’est plus paisible et heureux que l’esprit. Quand nous nous sentons mal ou malheureux, il ne s’agit pas de l’esprit. Souvenez-vous bien de ceci : quand vous vous sentirez mal ou malheureux à l’avenir, rappelez-vous : « Ajahn Chah disait : “Il ne s’agit pas de l’esprit.”

Nous pratiquons pour atteindre l’esprit – le « vieil » esprit, cet esprit originel qui est inconditionné. En lui il n’y a ni bien ni mal, ni long ni court, ni noir ni blanc. Mais rester proches de cet esprit ne nous satisfait pas parce que nous ne voyons pas les choses clairement et nous ne les comprenons pas.
Le Dhamma est au-delà des habitudes de l’esprit ordinaire. Tant que nous ne sommes pas bien entraînés, il se peut que nous confondions ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Il est donc nécessaire d’écouter les enseignements pour acquérir une compréhension du Dhamma et être capables de reconnaître le Dhamma dans notre esprit. La bêtise est dans l’esprit ; l’intelligence est dans l’esprit ; l’obscurité et l’ignorance existent dans l’esprit ; la connaissance et l’Éveil existent dans l’esprit.

C’est comme un sol ou un plat sale à la maison, taché de graisse ou de crasse. Avec du savon et de l’eau vous pouvez le laver et retirer la saleté. Quand la saleté est partie, votre sol ou votre plat est propre. Ici, ce qui est sali, c’est l’esprit. Quand nous pratiquons correctement, nous découvrons quelque chose de propre – tout comme le sol propre apparaît quand la saleté est retirée. Les conditions pour un esprit propre sont là, seule la saleté l’obscurcit.
L’esprit dans son état naturel, le véritable esprit, est quelque chose de stable, de non pollué. Il est brillant et propre. Il est obscurci et pollué parce qu’il entre en contact avec les objets des sens et qu’il se met sous leur joug en les désirant ou en les repoussant. Ce n’est pas que l’esprit soit pollué par nature mais seulement qu’il n’est pas encore établi dans le Dhamma, de sorte que les phénomènes peuvent le souiller.

La nature de l’esprit originel est inébranlable. L’esprit est paisible. Nous ne sommes pas paisibles parce que nous sommes attirés par les objets des sens et nous finissons par être esclaves des différents états mentaux qui en découlent. Le véritable sens de la pratique, c’est de retrouver le chemin qui nous ramène à l’état d’origine, c’est retrouver notre ancienne demeure, l’esprit originel qui ne se laisse pas dévier par les phénomènes quels qu’ils soient. Par nature, cet esprit-là est parfaitement paisible. C’est quelque chose qui est déjà en nous. 


Extrait de: Ajahn Chah. « Tout apparaît, tout disparaît : Enseignements sur l'impermanence et la fin de la souffrance. » iBooks.

vendredi 15 janvier 2016

La Bibliothèque de Babybel (2)

Avant


Après


"Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.”
(attribué à Gandhi)

Par contre, c'était une erreur de traiter l'étagère avec un produit destiné à hydrofuger ma terrasse en bois.
Ca a mis trois semaines à ne plus puer.

Bon, je vous laisse, j'ai un peu de lecture.

mardi 12 janvier 2016

Blague contributive

Mail à mon frère belge (le Grammaire Nazi) :

Sur le modèle de la blague numéro 235 que tu m'avais refilée ici, faudrait écrire une blague belge, genre :
C’est Delpech, Galabru, Lemmy, Bowie et Boulez qui arrivent au paradis.
Saint Pierre fait rentrer Lemmy et Bowie, mais refoule les autres.
Qui commencent à gueuler contre le favoritisme.
Saint Pierre leur rétorque qu’ils ont gâché leur talent.
Delpech proteste faiblement : « j’ai pas toujours eu des paroliers à la hauteur »…
Galabru : «  j’ai fait beaucoup de navets pour bouffer, c’est vrai que j’aurais pu être plus regardant »…
Boulez : « j’ai réussi à faire détester la musique contemporaine de quasiment tout le monde, sauf de Frank Zappa »…
Saint Pierre : « Il n’y a de circonstances difficiles que pour ceux qui reculent devant le tombeau !
Alors que l'Enfer est pavé de bonnes intentions !
Allez, hop, foutez-moi le camp au sous-sol, avec Guy Béart !

...pute borgne, je viens de regarder ça :


pour trouver une chute décente à ma blague, mais je suis dégoûté, ils sont trop nombreux.
Et j'ai oublié Eddy Louiss.

(commentaires de mon frère : ça fait vachement réfléchir quand tu fait dérouler la liste - j'ai presque eu une expérience bouddhiste assistée par ordinateur.)

J'attends vos suggestions pour finir la blague.
Les meilleurs plaisantins recevront la compilation Soft présents DISCOVERY 1
Ainsi que le pyjama que j'ai reçu à Noël, il est un peu grand pour moi.


blague publiée sous licence Creative Commons Everybody®

lundi 11 janvier 2016

Démocratie, dans quel état ?

Un texte d'Alain Badiou, 
transmis par le capitaine Kraddock, et son Magic Pyjama Band.


Badiou Akbar !


[Edit] du 16/01/15 :

j'avais pas vu qu'il y avait la suite dans le mail du capitaine !
Qui ajoute aux pas sages du Nord Ouest et d'ailleurs que "Donc Badiou n’est toujours pas consensuel. Voilà qui me rassure. J’aurais été contraint de bruler ses livres. Quand à Heidegger, n’en déplaise aux commissaires de l’antisémitisme supposé, oui, c’est un très grand philosophe, peut être le plus grand du XXème siècle. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le recueil : “chemins qui ne mènent nulle par”"t” avec des textes magnifiques."
Si la philosophie déchaine autant les passions que le bouddhisme, mes trolls de blogs ont encore de beaux jours devant eux.
Quant à moi, Heidegger m'a toujours brouté, j'irai donc à la pêche.
A pied.
Ou bien, si le plus grand philosophe du XXeme siècle était un peu nazi, il est peut-être encore temps de s’y mettre, bien qu’on parte de très loin ?



dimanche 10 janvier 2016

SOFT presents DISCOVERY 1



Que fait donc là cette compilation ?
Ne serait-elle pas mieux sur ma tombe ?
Non, parce que je joue dedans, avec mon Garage Band.
Je compte sur vous pour la mettre sur mon blog funéraire quand j'aurai passé l'arme à gauche.