lundi 29 juin 2020

Loukoum et Tagada

Nous venons de créer un duo comique, avec ma femme. J'ai trouvé notre nom de scène spontanément, hier midi, à partir de la contemplation d'un sachet de loukoums et d'une boite de fraises tagada qu'on venait de lui offrir pour son départ en retraite. Nous nous produisons désormais sur les plus grands blogs de France et d'ailleurs, comme ici, ce soir, chez John Warsen. Merci d'être venus, ça nous fait chaud au coeur. John Warsen qui avait lui-même été inventé par Fredo, accidentellement, un jour qu’il lui fallait emprunter la tronçonneuse de John, ou Arsène, ses voisins immédiats.

Loukoum et Tagada
(formerly known as Garbit et Margot)
par Joan Cornellà


Loukoum : "J'ai revu avec plaisir "The Accidental Tourist", avec ce pauvre William Hurt, qui tire sa gueule de connard casanier et dépressif pendant tout le film, j'adore la scène où Geena Davis le console silencieusement entre ses bras après qu'il ait avoué le deuil impossible de son fils, j'avais vraiment envie d'être lui.
Tagada : - t'as qu'à faire du tir à l'arc, toi qui t'es tapé tout son wiki, tu m'as dit qu'elle avait faillie être sélectionnée aux Jeux Olympiques dans cette discipline.
Loukoum : - je vais pas courir après Geena Davis, elle a 64 ans.
Tagada : - Hé ben ? t'en as 57. T'as toutes tes chances de la rattraper."

samedi 13 juin 2020

La recette du poulet aux larmes

>>>>>extraits de mails de blog de cuisine>>>>>
Un vieil ami lointain encore jeune
retrouvé sans facebook ni Copains Navrants
Iaorana !
J’ai fait un détour par le blog de Warsen,
...aah, c’était toi ! Savais-tu qu’il existe un second blog à Warsen ? et encore un autre, tellement hyper-secret, chut, qu’il m’arrive de douter de son existence ? Je t’invite à y télécharger la compile de ouf qui y est récemment parue, remarquable d’éclectisme musical. Nan, pas celle-là, l’autre.
http://jesuisunetombe.blogspot.com/2020/06/la-ballade-du-deconfit-ne-2020.html Je ne sais pas comment on dit télécharger en maori. « Y’aoranapas ! »  (pour toul'monde) Mes blogs j'y vais le moins possible, pour moi c'est des sacrées perches à selfies, et des miroirs à distorsion d'égo qui se font face et se larsènent dans le vide infini de ma vacuité ailleurs. J'aime bien clavarder avec toi, c’est vrai, mais le virtuel, c’est vraiment pas pour moi, dit l'homme aux 3 blogs. 



puis je suis allé voir dans la foulée sur gogol pour m’enquérir de la température de l’eau aux Sables doloneux faut pas être un peu neuneu pour se baigner dans de la flotte à 18° ? 
Une photo de poulet avec une photo de marilouise dessus
Je pense que tu connais la théorie des grenouilles progressivement ébouillantées sans s’en rendre compte, dit-il sans lui expliquer plus avant la théorie des grenouilles progressivement ébouillantées sans s’en rendre compte. Hé bien vois-tu, Pascal, le jour où le gouvernement aura rôti le cerveau de tous les électeurs LFI avec les nouvelles antennes 5G grâce aux puces RFID implantées sous leur peau permettant leur traçage encore plus optimisé que celui des poulets dans mon Super U, même qu’à chaque fois que j’en achète un je vois la photo de marilouise dessus et que ça me rappelle le temps où je faisais des vidéos institutionnelles pour la coopérative agricole qui achetait 6000 poulets par jour à marilouise et qu’on m’avait envoyé tourner un film promotionnel à la gloire des poulets chez marielouise alors que maintenant j’en suis réduit à chômer en attendant que le Covid lâche gentiment l'entrejambe de mon dernier employeur encore vivant pour gagner à nouveau ma maigre pitance au lieu de vivoter des Assedic Spectacle, putain marielouise regarde ce qu'on est devenus, notre relation était si bien partie et maintenant on n'a quasiment plus que des inconvénients sauf quand tu finis dans le rayon zéro gâchis à moins 30 % mais faut te manger vite pour cause de date limite, et là je commence à chialer dans le Super U et mes larmes s’écrasent à grosses gouttes sur le cellophane du poulet protégeant l’animal heureusement aussi mort que sous vide, et la photo de marilouise fraicheur garantie, et la Sécurité est contrainte par mes sanglots longs au rayon des violons de la volaille de me faire quitter le magasin par une porte dérobée, et donc le jour où le gouvernement aura rôti le cerveau de tous les électeurs LFI et obligé les autres à acheter du poulet Nouvelle Agriculture® d'un simple clic, et qu’ils se tourneront les pouces en se demandant qu’est-ce qu’ils pourraient bien encore inventer pour nous nuire, ils se diront peut-être « tiens, et si on ébouillantait progressivement les grenouilles sans s’en rendre compte » et ce jour-là, vu que t’es déjà trop habitué à l’eau tiède, ton destin sera scellé, alors que moi, comme à 18° je la trouve tiédasse, rapport à mon enfance dans les lagons bleus comme du obao gel douche de Perros-Guirec, je sentirai le coup fourré et ne me laisserai pas avoir comme un complotiste débutant, voilà. Et on verra bien qui est le neuneu, dans l’histoire.

La flotte, elle est tombée assez brusquement à 23° ici avec la bise de Tasmanie,
il y a trois jours, la Tasmanie ne m’a pas fait la bise mais je me suis retrouvé chez une fille de 35 ans ma cadette, non ça serait trop jeune, chez une fille de 35 ans tout court mais depuis le temps que je la connais elle doit bien en avoir 37, qui avait invité deux copines à déjeuner, dont une qui avait vécu quelques mois en Tasmanie mais ça je l’ignorais encore, ne mélangeons pas tout, je passais dans le coin à vélo parce que depuis les beaux jours dès que j’ai une course à faire à la ville j’y vais à vélo, 90 min A/R minimum par les bords de Sèvre, ça calme, mais j’étais pas énervé et ça me dézingue moins que le jogging et les marilouises Nouvelle Agriculture®, et je me suis fait inviter à boire un café, on a commencé à échanger assez facilement (je n’ai pas rebondi quand une des 2 filles que je ne connaissais pas a dit que la série Fleabag parlait de sa vie à elle, car c’était un vortex conversationnel en puissance), et comme M. exprimait ouvertement sa gène à avoir une expression orale ou écrite limitée par rapport à moi, j’ai fait hyper-gaffe pendant l’heure que j’ai passée avec elles à ne pas warseniser. C’eut été malvenu. C’est beaucoup plus facile In Real Life, en fait : il suffit d’écouter les autres, de les laisser dire ce qu’ils/elles ont à dire, et d’attendre son tour, si la conversation s’y prête. Au lieu d’essayer de bourrer tous les mots qui me tombent sous la main dans la phrase, des fois que ça rentre pas. Je me demande si le lithium ne marche pas trop bien, des fois.

Pas la moindre recette de poulet
dans ce fichu bouquin
J’ai adoré le moment où elles ont expliqué avec des anecdotes vécues qu’en Asie, se mettre en colère faisait rire les locaux parce qu’ils voyaient bien qu'alors, on perdait le contrôle. Et que Coréens et Taïwanais sourient tout le temps, y compris pour dire non, ce qui a le don de nous rendre fous.
De manière plus globale cette discussion fut très sympa parce que chacun(e) attendait vraiment que l’autre ait fini de s’exprimer pour énoncer son point de vue, un peu comme dans une réunion AA mais sans la contrainte implicite du modérateur, il régnait une grande qualité d’écoute. Un silence attentif impossible à simuler par écrit. J’y repense là parce que mon père insiste lourdement pour qu’on se fâche avec lui avec mon frère et ma soeur, et par écrit, encore, pour des bêtises rancies dans son coin, parce que son karma familial l’exige, depuis plusieurs générations il faut se fâcher dans les fratries au moment de la succession-partage et parce qu’il est si cultivé qu’il n'est même pas capable de savoir ce qu’il ressent, qu'il n’arriverait même pas à trouver son zizi dans sa culotte s’il apprenait en avoir un, alors c’est pour ça que j’ai dit à M. de pas se tracasser avec ce qu'elle prenait pour son inculture, que si ça se trouve j’arrivais à me la péter en donnant l’impression que non, que quand tu es face à quelqu’un qui te balance des références, demande-lui si possible de t’expliquer le fond de l’affaire, avec des mots simples, s’il n’y parvient pas, c’est pas bon signe, et que le vocabulaire, l’enrobage, ça s’acquiert, mais ce qui est important c’est de développer la sensibilité, surtout si le gouvernement décide d'ébouillanter progressivement les grenouilles sans s’en rendre compte. Le cas échéant, ça fournira un petit plus perceptif, et en tout cas pour papa c’est bien triste, je crois qu’on l’a perdu, comme y disent à la fin de Brazil quand Sam Lowry prend un air un peu distant suite à sa lobotomie préfrontale.
Papa, je lui ai mis un petit taquet ce matin, après 3 semaines de silence, du fait de ses relances constantes de pervers narcissique de ouf, et mon frère et ma soeur m’ont envoyé un discret « merci » comme si j’étais le syndic de la fratrie. Misère.
ben dis donc, heureusement que je suis pas inspiré parce que j’ai soi-disant trop tiré sur la corde ces derniers mois. Qu’est-ce que ça serait sinon. Par contre au niveau du style, pardon c’est sorti comme ça, mais peut mieux faire. Ou alors, je le mets sur mon blog.

Côté méduses on en a pas mal ici surtout à température maxi, je me suis retrouvé plusieurs fois à nager dans une soupe visqueuse de petites méduses de 10 cm de diamètre maxi, 
je ne bois jamais d’eau, les méduses baisent dedans, aurait dit W.C. Fields. Mais il faudrait vérifier sur internet, quand même, parce que je crois que les méduses n’ont pas de reproduction sexuée, tiens, regarde, on aura quand même appris un truc ce matin
« Les méduses se reproduisent alternativement de façon sexuée, entre mâles et femelles, et de façon asexuée, par bourgeonnement »

elles ne sont pas trop dangereuses, surtout avec la combi, il suffit de garder la tête hors de l’eau ou de brasser /couler avec une très bonne visibilité. Mais du coup, j’y vais seul, mon compagnon refusant absolument le port du néoprène, très nature le garçon. 
Je suis tout à fait comme lui. Enfin, pas physiquement, hélas, mais dans l’esprit. C’est comme ça que je me suis lancé à l’assaut de Landscape Arch, curiosité géologique située dans le parc natural de Arches (Utah) en me vantant d’être avec pas d’casque auprès des touristes asiatiques qui ne comprenaient que dalle à mon verbiage, en refusant d’emprunter les ânes excursionnels sur la photo de la pochette, surtout qu’elle est prise à Grand Canyon (Arizona) mais surtout de partir avec « no hat, no shirt, no shoes » car j’étais déjà plus qu’un peu ivre de ma propre débonnarité et trouvais que le contact du grès sous ma plante de pieds était profondément tellurique et émouvant, comme dirait ma voisine de 81 ans, et me procurait d’étranges zigouigouis tout le long du rachis lombaire.

une autre sorte de marilouise, observée
en allant en ville à vélo
Bien entendu, au bout de 2 heures en plein cagnard et sans la moindre bouteille d'eau, ma plante de pieds sentait le caoutchouc brûlé et j’étais plus proche de l’insolation et d’être rapatrié par Le Choix Funéraire, que de toucher une pension d’imbécillité, et je me suis fait gronder pour mon imprudence car je n’étais plus du tout aussi frais que la photo de marilouise dans son rayon réfrigéré en rejoignant ma famille qui s’inquiétait beaucoup de mon absence prolongée. 
N’empêche que le mec qui va inventer le drone aquatique à broyer les méduses, il va se faire un max de blé, en plus qu’on lui érige une statue de bienfaiteur de l’humanité médusée.

j’ai vu que les intermittents du pestacle toucheraient leurs indemnités 
oui enfin je préfèrerais toucher du salaire mais finalement je m’accomode assez bien au quotidien de ne pas avoir d’emploi salarié. J’aurais pas cru, mais finalement on s’habitue vite. Mais n’oublions pas que nous voilà déjà à J-8 de Jeannette Warsen chef de service en retraite, date à laquelle il me faudra trouver un hébergement d’urgence, avec ou sans combi néoprène, elle n'est pas fan de ma recette du poulet aux larmes, je vais plutôt obliquer vers un gratin de patates douces au gingembre.

mercredi 3 juin 2020

La méduse d'hier dans l'océan d'aujourd'hui

Ooh la belle rouge. Dans ces cas-là,
la baignade aussi est label rouge.
Je me baigne dans l'océan Atlantique.
Encore ? ça devient une manie !
- Oui, mais y'a du progrès : je ne pense plus à Marie-Louise. Je pense aux vertus du bain de mer. Et encore, pas longtemps : je me contente d'en jouir. C'est trop bon.
J'en jouis pas longtemps, parce que je n'ai pas d'organe prévu pour ça dans la durée.
Au contraire de certaines marielouises.
Hé merde.
Mais surtout, parce qu'au bout de 10 minutes d'un dos crawlé vigoureux, car elle est quand même fraiche, je croise la route d'une méduse, à peu près grande comme ça. Nous ne sommes pas sur une trajectoire de collision, elle passe en bord de plage, Nord-Sud, je nage un peu plus profond, Sud-Nord. Au moment du croisement, nous sommes à deux mètres l'une de l'autre, et respectons à la fois la distanciation sociale et le concept de plage dynamique, Macron et Philippe seraient fiers de nous.
Ca jette quand même un froid sur ma baignade : les méduses voguent rarement isolées, sauf quand elles se cachent pour mourir, en piquant au passage ma fille quand elle avait 9 ans, si c'est possible. Je sors de l'onde, pour dîner avec le diable il faut une longue cuiller et une combinaison néoprène intégrale, mon plaisir est gâché, la fête est finie, Orelsan est moisi.

Que faire de toutes ces méduses ? des lampes molles Art Déco ?
à peine allumées, une odeur étrange envahit la pièce.
Le lendemain, je retourne à l'océan. Un peu plus loin. A un autre endroit. Les Sableux d'Olonneux sont plein de ressources, d'anses et de criques. Mais surtout de grandes plages sableuses, d'où leur nom. J'hésite à me baigner. L'image mentale de la méduse d'hier est encore bien présente. Je n'ai jamais été piqué, peut-être que ma crainte est plus à craindre que le bisou de Médusa.
Mais je me rappelle de ma fille quand elle avait 9 ans, d'habitude c'est pas une ennemie de la joie,  et elle est dure au mal, mais là, ça couinait grave.
Bon, il y a des baigneurs en nombre, certains sont même dans l'eau, c'est quand même bon signe. Pas de cadavre en train d'être réanimé par un boy de la SNSM ou un maitre nageur gérontophile à la lisière du rivage, avec l'eau de mer qui lui rentre par le coin de la bouche ouverte en faisant un petit bruit de ressac quand elle se heurte aux dents du fond. Restons positif. Ooh dis donc, elle est meilleure qu'hier. Mais pas moyen de me débarrasser de la peur d'être piqué. Ben accepte-là, alors, et nage. Allons, gros vieux petit scarabée, réfléchis, tu es en train de pétocher pour la méduse d'hier dans l'océan d'aujourd'hui, ça n'a pas de sens. Mmmh qu'elle est bonne, que c'est bon de nager, et que c'est rassurant de sentir ces gens autour de moi qui ne s'enfuient pas vers la plage en hurlant de douleur après la brûlure.
Je pense à la méduse d'avant-hier, pour la dédramatiser, celle qui faisait du vélo sur la plage de Saint-Malo dans la chanson d'Yvan Dautin, et qui était absolument inoffensive, sauf pour un vieux dromadaire qui passait par là en lisant son bréviaire.
Tiens, je vais aller me reposer un peu sur ma serviette, car même si je ne suis pas d'accord pour en parler avec lui, ni avec vous, mon corps se rappelle qu'il n'a plus 20 ans depuis un certain temps. Dans ces cas-là, il ne va pas perdre son temps à vous bassiner avec ça, il va se reposer. C'est un pragmatique, mon corps, et je l'en félicite à chaque fois que j'en ai l'occasion. Comme pas plus tard que ce matin même, quand je me suis paumé en jogging dans le marais vendéen, mais lui a su retrouver notre chemin et nous ramener au bercail avant l'heure de l'apéro, où nous avons pu reprendre trois fois les calories que nous venions de perdre, surtout lui.
Après quinze minutes d'une glauquitude somnolente qu'on dit réparatrice, mais j'étais pas abîmé, une voix bien jeunette m'interpelle, pour me rappeler les consignes sanitaires en vigueur dans le monde d'après, auxquelles je contreviens grossièrement, car sont interdites les activités statiques comme prendre un bain de soleil. J'ouvre un oeil, et j'en reste médusé : une gamine d'au moins 35 ans ma cadette, affublée d'un t-shirt de "médiateur" me demande de bouger de ma serviette, au nom du Saint-Covid (on est en Vendée, faudrait pas l'oublier)
Toujours allongé, je lui dis que quand même, je ne contamine personne, et lui demande ce que je risque si je n'obtempère pas. Elle me répond "rien, mais ça serait dommage pour les consignes" et sa réponse est désarmante. De toute façon elle m'a tiré de la glauquitude, et je n'ai pas la présence d'esprit de lui dire que quand la loi est bête, c'est un devoir citoyen de désobéir, que de là où je suis j'envoie un message fort au gouvernement, tiens c'est pas mal, ça, mais je crois que tu l'as déjà écrit sur ton blog, oui mais sans doute qu'elle ne le lit pas, de toute façon elle est partie, du coup piqué par cette méduse des sables d'aujourd'hui, je retourne à l'eau, c'est encore meilleur que tout à l'heure, merci au principe de "plages-dynamiques" grâce auquel je suis en guerre contre ma graisse, et puis maintenant j'ai ma répartie cinglante prête à dégainer la prochaine fois que je croiserai une pauvre fille de 19 ans avec un bel emploi jeune de rabat-joie de merde sur la plage, que demander de plus ?
ce n'est qu'en sortant du bain que j'apprends que ces mesures absurdes sont abrogées dès le 2 juin, franchement, c'est abusé.

Il était tout seul, et en plus il était tout petit.
Et quand je l'ai mis dans le seau, il avait même pas peur.
Le lendemain, je ne vais pas me baigner, je suis fâché, mais à la pêche aux maquereaux, comme sur la photo.
Au large des Sableux d’Olonneux, j’entends le Cross-Etel proférer la Sécurité en crachotant sur la VHF, ça me rappelle le bon temps de la plaisance avec le capitaine Poignard.
Mais là on est omoteur, et je n’ai péché qu’un maquereau, que j’ai relâché ensuite par pure compassion, il était encore en forme, ce con, et il a filé dans l’onde. Comme ça il aura quelque chose à raconter à ses petits enfants. Il aura vu Warsen faillir.
Ca craint un max.