Bon, on pourra peut-être faire la même blague avec Emmanuel Macron dès qu'il aura formé son nouveau gouvernement. Mais Mélenchon prête plus le flanc à une critique autocratique.
Macron semble plus versé dans l'opportunisme.
N’empêche, non seulement il a niqué tout le monde, mais il a épousé sa prof de français.
La classe.
Il pourrait avoir l’élégance de mourir en paix, il est déjà à la tête d’une vie bien remplie.
Je viens de regarder sa bio sur wiki, il a une vie intérieure assez peuplée.
Sur le plan professionnel, un parcours varié, il connait tout le monde.
On dirait que c’est le système qui engendre des individus à même de le pérenniser.
J’espère qu’il va amèrement regretter son choix d’accéder au pouvoir.
Et comme ça on revotera le premier tour.
Pour la plus grande joie des mélenchonistes déçus, des lepenistes désappointés et des hamonistes désabusés et é-li-mi-nés.
Je me suis souvenu hier de cette blague d'Homer Simpson parce que je faisais une pige dans une station régionale de télévision de service public où j'ai postulé il y a 15 ans en CDI en même temps qu'un collègue CDD journaliste, il a été pris et pas moi.
J'ai été é-li-mi-né, même si je continue à y officier comme CDD, et depuis, à chaque fois qu'on se croise dans les couloirs de la station régionale ou au téléphone pour une collaboration uberisée, on se fait la blague.
Faut dire que j'imitais à la perfection Homer Simpson à l'époque où J.G imitait Jean-Marie Le Pen.
Avant qu'il soit é-li-mi-né de façon un peu plus radicale.
J'avais pas un karma de CDI, malgré des aspirations qui me semblaient légitimes.
La Réalité voulait m’inviter au détachement; elle le veut toujours, c’est moi qui traine un peu des pieds dans ma tête, et pas que quand je me réinscris au planning de la station régionale dans les moments où c'est un peu mort dans le privé.
En ce moment je croise pas mal de gens qui suffoquent dans leur espace vital, sous l’amoncellement d'objets avec lesquels ils nourrissent des attachements affectifs périmés et dont ils semblent parfois plus proches émotionnellement que des membres de leur famille.
Enfin, je dis ça, je peux aussi balayer devant ma porte.
A l'annonce de sa mort prochaine, J.G s'était défait de tous ses attachements en un temps record.
La question qu'il a posée malgré lui à ceux qui lui ont rendu visite dans ses derniers moments, ce n'est pas tant "Et moi, serai-je à la hauteur ?" que "Et moi, est-ce que je suis en vie ?"
Ca me fait penser à la blague de Viktor Frankl, que les nazis n'étaient pas parvenus à é-li-mi-ner dans leurs camps spécialement conçus pour, récemment transmise par un ami :
« Finalement, l'homme ne devrait plus demander quel est le sens de sa vie, mais il devrait au contraire se rendre compte que c'est à lui que se pose cette question. En résumé, la vie interroge chaque homme ; et chaque homme ne peut répondre à la vie qu'en répondant de sa vie ; à la vie, on ne peut répondre qu'en se montrant responsable. »
De ce point de vue, le meilleur moment de la journée c'est quand ma femme a découvert quatre bébés hérissons entre deux pots de fleur, qu'elle a cru qu'ils étaient morts et que je les ai provisoirement sauvés des poules et des chats en les recouvrant de feuilles mortes et de paille, dans l'attente que leur mère les ravitaille cette nuit, moment ex-aequo avec mon expérience de désherbage des allées avec un fichu décapeur thermique nucléaire, conçu comme une alternative aux désherbants systémiques plein de glyphosate qu'on vend chez tous les bons marchands de mort.