Aujourd'hui comme hier, pas de sentiment de supériorité disgrâcieux et handicapant, issu d'une histoire familiale où l'on se refilerait dans le non-dit cette patate chaude de génération en génération, ce qui est rarement facile à désembrouiller chez la personne âgée dépendante, mais beaucoup mieux que ça : la certitude d'être plus pêchu qu'hier, et je l'espère, si Dieu me prête vie, jusqu'à ce que je la lui rende, plus efficient dans ce qu'il me reste à vivre.
Il aura fallu attendre une pitite cinquantaine damnée, mais ça valait le coup.
Attention à l'aisance et ses fosses : à malin, Malin ennemi, c'est clair.
Le syndrôme de Francis Lebrun me guette sans doute, tapir dans l'ombre.
Garde-fou de poche :
Comme le disait une amie : « Si tu mets la tasse au-dessus de la cafetière, c’est forcé que ça te tombe sur les pieds », sans compter les dégâts collatéraux.
Aprés essai In Real Life, penser à racheter des chaussures.
Adoncques, ne pas se vanter de ce pour quoi on n'est finalement pas pour grand chose, à part d'être ici et maintenant quand les choses "fall right into pieces" (je ne trouve pas d'équivalent français, veuillez rappeler d'une cabine qui marche à pinces).
Je viens d'être tiré du lit par un songe trou blanc : je faisais chuter par mégarde la bibliothèque paternelle, dont la taille réelle avoisine les 4m de long sur 2 de haut, est vitrée dans un style anglais fait d'un palissandre élégant et boisé qui ressemble à peu près à ça.
Dans mon rêve, le meuble paternel s'était oniriquement réduit aux dimensions d'une petite étagère, que je laissais choir par maladresse du haut d'un autre meuble plus imposant, de provenance non identifiés (encore un coup du non-dit, ce bâtard qui pisse dans mes souterrains) et en tombant, je voyais bien que les angles de la Petite Bibliothèque avaient salement morflé, il y avait des éclats de bois, la porte était fendue, mais je me disais que avec un peu de colle et d'intelligence j'arriverais bien à maquille ma bêtise.
Pardonne l'espoir, dégrisé lecteur.
Faut dire que dans le réel, depuis la mort de maman (penser à rédiger le témoignage ici même) nos rapports ont bien changé, et c'est souvent moi qui l'appelle pour prendre des nouvelles le dimanche soir en lieu et place du coup de fil dominical que nous donnait maman de son vivant.
La nouvelle vie de papa se déroule sous des auspices inédits et heureux à bien des égards.
Les experts en interprétation des songes apprécieront les multiples niveaux d'analyse de celui-ci.
Cyberdépendance virtuelle, auto-addiction, rédemption de l’objet fascinatoire, progrès dans l’intention de pratiquer le bouddhisme.
dimanche 5 février 2012
samedi 4 février 2012
Pogrom minimum sur toutes les chiennes de sévice publics
Enfin un journal qui a le courage de poser les vraies questions.
Toujours pas le temps d'écrire pour ici, mais est-ce si grave ?
L'important c'est d'avoir des journées bien remplies, puis de ronfler du devoir du juste sommeil accompli.
D'ailleurs, je vais me coucher avant de me faire un noeud d'M cervical, je sens que je frise.
Et dire que pendant ce temps-là, mon Avataré se l'adore aux Bahamas du Passé Révolu, le Paradis Perdu puis Retrouvé Sans la Nostalgie, y en a qui en ont, du bol...
Et je me demande s'il ne se trimballe pas un léger problème d'ego surdimensionné par rapport à ses besoins, ce type.
A pluches, cher journal.
mardi 31 janvier 2012
Réouverture imminente
Salut les gens !
Je fais actuellement un tour de chauffe sur ma succursale.
La blague de bureau idéale |
Mais dès que j'ai une main de libre, je remets des news ici, faut juste trouver le temps.
Trop tard pour ce pauvre hère :
quand on se fait rouler dessus par un tramway nommé désir,
les jours nous sont malheureusement comptés.
Tout sur ma mère, pourquoi on attend que Lemmy soit mort pour remonter Motorhead avec des copains du bureau, l'addiction est-elle condamnée à tomber comme la feuille morte de l'arbre éponyme, comment je suis devenu dompteur de poules dans un cirque itinérant...
toutes ces questions trouveront prochainement des réponses méritées, penchées sur
elles comme les fées de l'inspiration sur mon berceau, sauf celle qui a
vomi dedans et dont le nom m'échappe.
Ah, si j'avais moi aussi une poule aux oeufs d'or,
je pourrais aisément régler mes factures en retard à ***.
Envoyez-moi une documentation sous pli discret
pour acquérir une poule GoldenEggs®,
régler mes factures à ***,
obtenir en 15 jours une musculature de rêve et me concocter de revigorantes omelettes.
Pas d'envoi contre remboursement.
lundi 2 janvier 2012
Pire que demander de l'aide : en recevoir
(extrait de mail, 30 octobre 2011)
Je te remercie de ta proposition d'aide.
Je réfléchis à pourquoi j'ai d'épouvantables crises de stress, à focaliser sur mes carences plutôt qu'à me réjouir de ce qui fonctionne.
Enfin je dis "je réfléchis", mais c'est plutôt "je les regarde m'handicaper et je demande à Dieu de gérer" parce que c'est plutôt confusion et désarroi sur toutes les chaines quand le merdier se manifeste avec cette force.
J'ai une forme de narcissisme basée sur la souffrance et le manque (l'attachement aux formes passées) qui se traduit au niveau mental par la noirceur (ce qui n'est pas sans poser problème dans mes rapports avec les clients au sein de ma boite de prod, lol, bien que je sois en grande vigilance par rapport à ça) et depuis récemment par ces crises de panique physiologique, mais je crois que le nicopatch n'y est pas étranger.
Je réfléchis à pourquoi j'ai d'épouvantables crises de stress, à focaliser sur mes carences plutôt qu'à me réjouir de ce qui fonctionne.
Enfin je dis "je réfléchis", mais c'est plutôt "je les regarde m'handicaper et je demande à Dieu de gérer" parce que c'est plutôt confusion et désarroi sur toutes les chaines quand le merdier se manifeste avec cette force.
J'ai une forme de narcissisme basée sur la souffrance et le manque (l'attachement aux formes passées) qui se traduit au niveau mental par la noirceur (ce qui n'est pas sans poser problème dans mes rapports avec les clients au sein de ma boite de prod, lol, bien que je sois en grande vigilance par rapport à ça) et depuis récemment par ces crises de panique physiologique, mais je crois que le nicopatch n'y est pas étranger.
J'ai refumé 9 mois avant de considérer que c'était atroce et d'accepter la béquille du patch.
Ce matin, je faisais mon jogging et remontais une côte assez raide, j'ai entendu un cycliste arriver derrière moi, se mettre sur le côté et me dire "bravo, on dirait que vous n'avancez pas mais en fait vous allez super-vite" et je l'ai pris pour un messager cosmique. J'avais tant besoin d'entendre un truc comme ça.
C'est te dire à quel point mon besoin de reconnaissance est le caillou dans ma chaussure.
Je te salue.
Ce matin, je faisais mon jogging et remontais une côte assez raide, j'ai entendu un cycliste arriver derrière moi, se mettre sur le côté et me dire "bravo, on dirait que vous n'avancez pas mais en fait vous allez super-vite" et je l'ai pris pour un messager cosmique. J'avais tant besoin d'entendre un truc comme ça.
C'est te dire à quel point mon besoin de reconnaissance est le caillou dans ma chaussure.
Je te salue.
Creuser son sillon, quand on est cyberculteur, c'est un vrai boulot.
dimanche 1 janvier 2012
lundi 12 octobre 2009
Kilroy was here
Je n'écris plus ici, mais je poste un peu des trucs et des machins sur http://jesuisunetombe.blogspot.com/
lundi 5 octobre 2009
Comment réduire sa consommation
Lu aujourd'hui sur le site du Monde :
"Les ménages consomment 47 % de l'énergie produite en France pour leurs besoins domestiques", selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Cette énergie consacrée à l'habitat est utilisée à 65 % pour le chauffage, à 16 % pour l'énergie spécifique (lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, éclairage...), à 12 % pour l'eau chaude et à 7 % pour la cuisson.
"La consommation d'énergie varie de 1 à 4 selon le type d'habitat, explique Jean-Jacques Roux, enseignant-chercheur au Centre thermique de Lyon, CNRS. Les logements anciens consomment en moyenne 240 kilowattheures par mètre carré et par an (kWh/m2/an), contre 120 à 150 kWh/m2/an pour les plus récents et 60 kWh/m2/an pour les écologiques."
Consommation : - 30 % dans l'habitat
Trois mesures permettent de réduire de près de 30 % la consommation d'électricité dans l'habitat.
Utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes consomment cinq à six fois moins d'énergie que les ampoules à incandescence et ont une durée de vie sept à dix fois plus longue. Plus onéreuses que les ampoules traditionnelles, elles produisent 80 % de lumière et 20 % de chaleur contre 5 % de lumière et 95 % de chaleur pour les lampes à incandescence. A proscrire, les lampes halogènes, 50 % plus énergivores que les lampes à incandescence.
Opter pour des équipements étiquetés A, A+ ou A++, qui consomment très peu d'énergie. Un peu plus chers à l'achat, ils sont plus économiques à long terme. Dix ans après le lancement de l'étiquette énergétique (qui va de A, la plus économe, à G), les classes inférieures E, F, G ont disparu et le D est quasiment absent des rayons. Un réfrigérateur ou un congélateur classé A permet de diviser par trois la consommation. Des discussions sont en cours au niveau européen pour supprimer, en 2014, tous les appareils de froid classés A au profit des appareils plus performants notés A+ et A++.
Eviter de laisser des appareils électriques en veille en utilisant des multiprises avec interrupteur. La fonction veille, qui permet de programmer la mise en route des équipements électroménagers et audiovisuels, et la commande à distance des appareils comme le téléviseur, la radio, la chaîne hi-fi... sont un gros poste de consommation. "Cette fonction consomme presque autant d'énergie que l'éclairage dans un logement", selon une étude de Science & Décision, "Les économies d'énergie : choix ou nécessité ?", réalisée par l'université Evry-Val-d'Essonne et le Centre national de la recherche scientifique. "A l'échelle de la France, cela représente, chaque année, 0,5 % de la consommation totale d'énergie en France."
Là aussi, une réflexion est menée au niveau européen pour obliger les constructeurs à prévoir une fonction arrêt sur tous les appareils électriques - sans perdre la programmation.
Géothermie et solaire
Inépuisable et non polluante, l'énergie solaire permet, grâce à des panneaux thermiques fixés sur le toit d'un bâtiment, d'assurer une bonne partie du chauffage de la maison et de l'eau chaude sanitaire (à ne pas confondre avec les panneaux photovoltaïques réservés à des bâtiments de grande taille et des surfaces de toit importantes).
Selon la région, le rendement varie entre 50 % et 70 %. Avec 4 m2 de capteurs, un chauffe-eau solaire moyen peut fournir 50 % des besoins d'eau chaude d'un foyer à Lille, 56 % à Paris, 66 % à Bordeaux et 75 % à Marseille.
Capter la chaleur emmagasinée dans le sol, grâce à une pompe à chaleur, permet de chauffer la maison. C'est la géothermie. Cet appareil fonctionne sur le principe d'un réfrigérateur, mais produit l'effet inverse : de la chaleur et non du froid. Solution de chauffage l'hiver, la pompe à chaleur, à condition qu'elle soit réversible, permet aussi de rafraîchir la maison l'été.
Les gestes les plus simples...
Si la diminution de la consommation résulte tout d'abord de l'évolution des techniques, "certains gestes permettent de réaliser des économies importantes", déclare Vincent Fristot, chercheur et porte-parole de l'association NégaWatt, qui plaide pour un usage plus sobre et plus efficace de l'énergie.
Parmi les gestes les plus simples : éteindre les boîtiers des téléviseurs, qui consomment 10 à 20 watts/jour en veille, et installer des barrettes multiprises partout dans la maison. "La veille représente aujourd'hui 20 % de la consommation d'électricité dans les logements", ajoute M. Fristot.
Limiter le chauffage à 19 °C le jour, diminuer la température ambiante la nuit de 1 à 4 degrés, et baisser le chauffage en cas d'absence : 1 °C de moins correspond à 7 % de consommation d'énergie économisée. Et en cas d'absence prolongée, mieux vaut utiliser la fonction "hors gel".
Dans la cuisine, dégivrer régulièrement son réfrigérateur et nettoyer une fois par an sa grille évite l'encrassement, qui peut doubler la consommation électrique de l'appareil.
Adapter la puissance de l'éclairage aux différents membres de la famille : un enfant de 5 ans voit deux fois moins bien qu'un adulte de 20 ans, alors qu'un adulte de 60 ans a besoin de six fois plus de lumière qu'un jeune.
"Les ménages consomment 47 % de l'énergie produite en France pour leurs besoins domestiques", selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Cette énergie consacrée à l'habitat est utilisée à 65 % pour le chauffage, à 16 % pour l'énergie spécifique (lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, éclairage...), à 12 % pour l'eau chaude et à 7 % pour la cuisson.
"La consommation d'énergie varie de 1 à 4 selon le type d'habitat, explique Jean-Jacques Roux, enseignant-chercheur au Centre thermique de Lyon, CNRS. Les logements anciens consomment en moyenne 240 kilowattheures par mètre carré et par an (kWh/m2/an), contre 120 à 150 kWh/m2/an pour les plus récents et 60 kWh/m2/an pour les écologiques."
Consommation : - 30 % dans l'habitat
Trois mesures permettent de réduire de près de 30 % la consommation d'électricité dans l'habitat.
Utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes consomment cinq à six fois moins d'énergie que les ampoules à incandescence et ont une durée de vie sept à dix fois plus longue. Plus onéreuses que les ampoules traditionnelles, elles produisent 80 % de lumière et 20 % de chaleur contre 5 % de lumière et 95 % de chaleur pour les lampes à incandescence. A proscrire, les lampes halogènes, 50 % plus énergivores que les lampes à incandescence.
Opter pour des équipements étiquetés A, A+ ou A++, qui consomment très peu d'énergie. Un peu plus chers à l'achat, ils sont plus économiques à long terme. Dix ans après le lancement de l'étiquette énergétique (qui va de A, la plus économe, à G), les classes inférieures E, F, G ont disparu et le D est quasiment absent des rayons. Un réfrigérateur ou un congélateur classé A permet de diviser par trois la consommation. Des discussions sont en cours au niveau européen pour supprimer, en 2014, tous les appareils de froid classés A au profit des appareils plus performants notés A+ et A++.
Eviter de laisser des appareils électriques en veille en utilisant des multiprises avec interrupteur. La fonction veille, qui permet de programmer la mise en route des équipements électroménagers et audiovisuels, et la commande à distance des appareils comme le téléviseur, la radio, la chaîne hi-fi... sont un gros poste de consommation. "Cette fonction consomme presque autant d'énergie que l'éclairage dans un logement", selon une étude de Science & Décision, "Les économies d'énergie : choix ou nécessité ?", réalisée par l'université Evry-Val-d'Essonne et le Centre national de la recherche scientifique. "A l'échelle de la France, cela représente, chaque année, 0,5 % de la consommation totale d'énergie en France."
Là aussi, une réflexion est menée au niveau européen pour obliger les constructeurs à prévoir une fonction arrêt sur tous les appareils électriques - sans perdre la programmation.
Géothermie et solaire
Inépuisable et non polluante, l'énergie solaire permet, grâce à des panneaux thermiques fixés sur le toit d'un bâtiment, d'assurer une bonne partie du chauffage de la maison et de l'eau chaude sanitaire (à ne pas confondre avec les panneaux photovoltaïques réservés à des bâtiments de grande taille et des surfaces de toit importantes).
Selon la région, le rendement varie entre 50 % et 70 %. Avec 4 m2 de capteurs, un chauffe-eau solaire moyen peut fournir 50 % des besoins d'eau chaude d'un foyer à Lille, 56 % à Paris, 66 % à Bordeaux et 75 % à Marseille.
Capter la chaleur emmagasinée dans le sol, grâce à une pompe à chaleur, permet de chauffer la maison. C'est la géothermie. Cet appareil fonctionne sur le principe d'un réfrigérateur, mais produit l'effet inverse : de la chaleur et non du froid. Solution de chauffage l'hiver, la pompe à chaleur, à condition qu'elle soit réversible, permet aussi de rafraîchir la maison l'été.
Les gestes les plus simples...
Si la diminution de la consommation résulte tout d'abord de l'évolution des techniques, "certains gestes permettent de réaliser des économies importantes", déclare Vincent Fristot, chercheur et porte-parole de l'association NégaWatt, qui plaide pour un usage plus sobre et plus efficace de l'énergie.
Parmi les gestes les plus simples : éteindre les boîtiers des téléviseurs, qui consomment 10 à 20 watts/jour en veille, et installer des barrettes multiprises partout dans la maison. "La veille représente aujourd'hui 20 % de la consommation d'électricité dans les logements", ajoute M. Fristot.
Limiter le chauffage à 19 °C le jour, diminuer la température ambiante la nuit de 1 à 4 degrés, et baisser le chauffage en cas d'absence : 1 °C de moins correspond à 7 % de consommation d'énergie économisée. Et en cas d'absence prolongée, mieux vaut utiliser la fonction "hors gel".
Dans la cuisine, dégivrer régulièrement son réfrigérateur et nettoyer une fois par an sa grille évite l'encrassement, qui peut doubler la consommation électrique de l'appareil.
Adapter la puissance de l'éclairage aux différents membres de la famille : un enfant de 5 ans voit deux fois moins bien qu'un adulte de 20 ans, alors qu'un adulte de 60 ans a besoin de six fois plus de lumière qu'un jeune.
Sur le même sujet
Sur le Web :
- ademe.fr
- negawatt.org
- science-decision.fr
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