« Les Juifs demandent des miracles et les Grecs recherchent la sagesse »
(1 Corinthiens 1:22-24)
Cette histoire de fils de Marie qui se laisse toucher trouvée dans une petite église de Mayenne la semaine dernière, ça m'a intrigué, quand même. Est-ce que c'était un curé bien intentionné qui avait voulu dire que si on priait, on était entendu par Jésus ? Ou autre chose ? J'ai rentré la phrase ambigüe dans un moteur de recherche; bingo.
En plein dans l'apparition de la Vierge Marie survenue le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en Mayenne. A la suite de quoi le culte de Notre-Dame de Pontmain se répand, et en 1920, l'évêché obtient du Vatican la création d'un office et d'une messe spécifique.
Lors de l'évènement surnaturel, le pays était alors envahi par les Boches.
Les apparitions mariales, c'est souvent dans des périodes de grande difficulté pour le pays, donc on ne devrait plus tarder à la voir se radiner à nouveau face à la menace zemmouro-pandémique, sans parler de la diabolisation du foie gras de canard vegan pour Noël.
"Sept enfants au total déclarent voir « une belle dame », mais seuls les trois plus âgés seront reconnus officiellement par l’Église lors de la reconnaissance officielle de l'apparition. L'apparition débute vers 18 h, et va durer environ 3h. Elle regroupe progressivement les habitants du village, qui ne voient rien, sauf quelques enfants qui décrivent les évolutions de la vision au cours du temps, au rythme des prières de l'assemblée. Dès le lendemain le curé du village interroge les enfants et note un premier récit avant d'en informer l'évêque. Très vite une enquête canonique est ouverte, et un an plus tard, le 2 février 1872, Mgr Casimir Wicart reconnaît officiellement l'apparition de la Vierge de Pontmain, et autorise sa dévotion."
Cette grosse pute laïque et mécréante de wikipédale occulte l'essentiel :
La Vierge Marie est apparue dans le Ciel, puis des mots se sont "affichés" par la suite au dessous d'elle:
MAIS PRIEZ MES ENFANTS
DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FILS SE LAISSE TOUCHER
Heureusement qu'il existe d'autres sources d'info, moins sujettes à controverse :
Et voilà. C'est quand même pratique, internet, pour éviter de blasphémer à tort et à travers. Rappelons que les apparitions mariales n'engagent que ceux qui y assistent, et ceux qui les croient. Et ceux qui croient y avoir assisté à partir du récit qu'on leur en a fait.
Sur le sujet, j 'aimerais bien voir le film "L'apparition" de Xavier Giannoli, mais je suis un peu au taquet.
J’ai toujours été perplexe que la Vierge apparaisse sous la forme d’une "Grande et Belle Dame". C’est quand même vachement Instagram comme façon de faire.
RépondreSupprimerc'est surtout pendant les guerres passées contre les Boches, qu'elle apparait sous la forme d’une "Grande et Belle Dame", et redonne l'espoir aux malheureux.
RépondreSupprimerEn temps de paix, elle apparait sous la forme d’une grosse pute aux élections présidentielles, redonne aussi l'espoir aux malheureux mais n'est jamais élue au second tour (pour l'instant) et doit se contenter de retourner dans les cieux en se barrant avec la caisse de financement de la campagne, parce que les Français sont inconstants et auto-contradictoires.
Non, non, Bernadette Soubirou la voyait belle. Ainsi que les petits Espagnols dont j’ai oublié le nom. À ce sujet, voir le très bon film L’apparition.
RépondreSupprimerDans le cas de l’autre grosse pute, je trouve épatant qu’une personne qui a passé sa vie (genre même petite) dans la politique et l’argent dénonce les politiciens et l’argent pour représenter les petites gens - ne parlons pas de son absence de travail pour un des ses mandats : députée européenne.
Je ne doute pas que la Sainte Vierge, la vraie, apparaisse très belle. C'est même son minimum syndical. Il faut que je voie "l'apparition", oui, c'est vrai, je tourne autour du disque dur sur lequel elle réside depuis un moment.
RépondreSupprimerConcernant la grosse pute, attention, ça implique que les petites gens qui votent pour elle sans voir d'où qu'elle leur cause, ont des troubles cognitifs (voir pire, des biais perceptifs), soit 40% des votants du second tour.