dimanche 21 décembre 2008

Zorba the Geek (original soundtrack)



Franchement déçu d'avoir dû passer une semaine à traquer des seeds pour enfin parvenir à télécharger un Steve Roach live qui s'avère aussi soporifique que l'énoncé le laissait craindre, genre le pauvre a dû assurer un set tremblotant et court sur pattes de 45 minutes, complètement stressé de passer entre Peter Hammill et King Crimson dans un festival de rock progressif; d'ailleurs il suffit de se ballader sur des forums consacrés au progrock pour voir les rats terrifiés par la lumière que c'est :
http://www.progressia.net/
http://www.dragonjazz.com/progindex.htm
http://www.gutsofdarkness.com/god/home.php
Plus jeune, on trouvait que c'était une musique énergétisante, et là on se retrouve entre tarlouzes claustrophiles.
Ce qui est plus étonnant encore que de découvrir des morceaux de Steve qui durent moins de 74 minutes, c'est d'entendre des applaudissements, vraisemblablement issus de mains humaines, sur ses rêveries telluriques.
C'est aussi inattendu que de voir Michael Chiklis sourire dans une interview.
Heureusement, quand on a trippé sur un album imaginé, on ne retombe jamais plus bas que ce qu'on était montés.
Après ça, je peux bien ricaner des problèmes de riches de la pauv' fille qui dit : "Ce matin, je me suis réveillée et j’étais morte (..) on est vraiment morte quand la musique ne suscite plus aucune émotion en vous (..) passé l’excitation de regarder l’évolution de la barre de téléchargement, mon cœur reste froid.(..) Sur le réseau, la boulimie a eu raison de ma curiosité. (..) Pourquoi la musique a t-elle perdu son pouvoir enchanteur ? Parce que la technologie a tué tout désir en moi."
Et tous les commentateurs de l'article, qui sont plus vrais, mais moins drôles, que Hector Kanon.
Bref c'est "la chair est triste hélas et j'ai lu tous les livres" de notre époque c'est à dire "j'ai fait tous les plans meetic et téléchargé tous les mp3, et il me reste de l'insatisfaction"
J'étais comme ça l'an dernier à la même époque, et je ne mets pas ça sur le dos de la technologie, moi, môssieur Astérix, mais sur le compte de l'avidité.
5 milliards d'années d'évolution cosmique pour arriver à ce dépit !
Dieu nous en préserve !
Je vais finir comme Albert Jacquard, qui aime la nature et qui n'est pas rancunier.

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