jeudi 10 décembre 2015

la course contre la honte (4/4)

Il m'écrit (lui) : 
»Salut mon vieux sage,
C'est idiot, et étrange ... je continue la dérive lente, faite de ressacs.
Je crois que fondamentalement, l'idée de l'abstinence ne passe pas dans ma tête.
Je ne me sens pas de taille. J'espère me lasser, sans y croire. Je tiens, dans une vie qui tient un peu par miracle, aux limites, avec une bonne dose de mensonge par omission. Tout ça est bien fragile. Néanmoins, je m'intéresse aussi à autre chose niveau loisir, ça c'est mon vieux côté passionné. Je ne suis donc pas dépressif aigu, bien que malheureux.
C'est idiot, et étrange ... j'attends surement un événement, en actionnant les manettes à ma disposition : changement de vie, ... c'est déjà énorme ! J'aurai déménagé 2 fois et changé 4 fois de statut en 1 an 1/2 (boulot 1, chômeur, boulot 3, boulot 4 à venir). Peut être faut-il s'exiler loin, mais loin de toute connectique ? et alors, pourquoi ne pas l'envisager ? sinon, des médicaments. Je commence à me poser sérieusement la question ...
Bien à toi, la warsenure !


Je lui réponds :
"t'as vraiment décidé de mourir la bite à la main et les bottes aux pieds comme un vrai cowboy ?
ton truc, c'est comme visiter le salon de l'auto sans pouvoir jamais acheter une seule voiture.
Se condamner au lèche-vitrines perpétuel, c'est de la cruauté mentale envers soi-même.
C'est un truc de smicard, pas d'ingénieur. (il va décrocher ce nouveau job, mais comme il s'est interdit internet à la maison, il ne surfe qu'au boulot et est un peu inquiet de se rendre compte que demain, il n'aura pas "droit à l'erreur" qu'il s'accorde aujourd'hui)
anyway, l'abstinence, c'est que pour aujourd'hui : hier c'est trop tard, et demain est hors de portée.
"J'espère me lasser, sans y croire." là franchement, j'ai trouvé mon maître dans le sophisme.
Je m'incline. Mais pas devant ma bécane.

Enfin, pas aujourd’hui.





L’addiction est n’importe quelle activité humaine, utilisée pour sa valeur hédonique, 
sur un mode plus ou moins déséquilibré. 

"Le grand secret, c'est d'accepter sa fragilité, dans le sens de cesser d'alimenter en vain cette partie de soi qui refuse la faiblesse, et qui se montre faible justement par sa dépendance vis-à-vis d'une image idéalisée de soi. Dans ce cas, accepter sa fragilité, c'est alors couper le problème en plus petits morceaux, pour pouvoir le digérer: car tant qu'on porte en soi une partie qui refuse l'autre et qui réclame à son profit toute l'énergie pour poursuivre contre soi-même un combat sans fin, on n'est pas prêt d'arriver. Alors qu'en cessant ce combat-là, on récupère son énergie pour réellement avancer.
Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance."

Mon parcours, je peux le résumer fastoche :
Une liste variée de subterfuges pour échapper à cette vérité apparemment insoutenable : 
de la naissance à la mort, nous sommes indiciblement seul (c'est pourquoi je retranche le s) dans notre pyjama en peau. Quand j'ai fini par accepter cette solitude comme une donnée de base plutôt que de la craindre comme une malédiction, et de vouloir la fuir à coups de compulsions paniques, l'équation a été plus facile à résoudre.

Evidemment que la dépendance de base, elle est affective et sexuelle :
Tout plutôt que la solitude, tout plutôt que la liberté et la responsabilité de donner un sens à sa vie.
Une fois ce gros morceau bien indigeste avalé, reste la question des outils.
La réponse que je me suis donnée, c'est de les essayer tous, jusqu'à trouver ceux qui me convenaient.
Un psychiatre, le sevrage, la rencontre d'Orroz, le costume de chevalier blanc sur les forums, une thérapeute, du bouddhisme, des blogs, le travail, le jogging, le rebirth, les rencontres avec des dépendants, les comics en VO… 
je mesure bien la chance que j'ai, et je comprends que je reste fragile, et puis redevenir la proie du tigre de l'addiction, prêt à me sauter dessus si je bouge, disons si je lève le coude ou si je commence à dégrafer mon ceinturon devant mon ordinateur, comme un vrai cow-boy fraichement arrivé en ville et qui se dit qu'il va se taper une cyberpute au saloon parce que ça fait 3 mois qu'il est dans le désert depuis trop longtemps, et que les vaches ça va bien un moment mais qu'elles ont une conversation somme toute limitée...
Bref. Un jour à la fois.

Le plus dur à trouver, c'est l'équilibre entre prudence et névrose. Je retrouve une note où une amie me rappelle que "L'addiction est plus ou moins le sort de chacun, bien que certains comportements compulsifs reçoivent des compliments, ce qui les fait passer pour autre chose. Il y a en effet des addictions à son travail, ou à la propreté dans la maison, p.ex. qu'on peut facilement observer autour de soi. 
Un autre point qui m'est venu à l'esprit, c'est que le simple fait de vouloir en finir avec l'addiction provoque une tension qu'il va forcément falloir relâcher, et comme la manière habituelle de décompresser est justement l'addiction, il est parfaitement normal que ça reprenne de plus belle.
C'est pourquoi je pense que le conseil de *** proposant de remplacer l'addiction par une autre moins gênante est un excellent conseil. Reste à le mettre en pratique, et là l'obstacle peut paraître insurmontable, vu qu'on n'a pas l'impression que le nouveau jouet vaille l'ancien, impression qui se confirme aux premiers essais.
Bref, en pratique, après avoir soigneusement noté tous les détails possibles sur le sujet, (…) l'obstacle ici est fait de prendre les choses au sérieux. En effet ce comportement compulsif qu'on a bâti à partir de rien, a l'air d'une montagne, et c'est là que les observations glanées aux trois niveaux peuvent nous venir en aide, pour décider de ce qu'il en est réellement.
Comme dit Castaneda, les gens ne savent pas à quel point il est facile de laisser tomber une habitude; et s'ils ne le savent pas, ils savent autre chose au sujet de ce qui nous occupe, à savoir p.ex. que c'est difficile, long, qu'il y a des échecs fréquents, bref toutes sortes de choses très sérieuses. 
Ce sérieux, c'est le fait de prendre nos idées pour une réalité de solide et immuable. Elles sont solides, en effet, ces pensées, pour peu qu'on leur prête vie, et immuables, si on les entretient, mais on peut parfaitement jouer à en inventer d'autres, qui seront non moins solides, et je suppose que c'est ce que font les bouddhistes tantriques qui en arrivent à prendre le thé avec leur yidam. 
Jouer avec les pensées, ça permet de faire un petit peu bouger les noeuds qui nous lient à cette réalité bien précise qui est la nôtre, car nos prisons commencent avec une pensée.
Après cette prise en mains des pensées, il convient de choisir une autre "addiction pour jouer", et là il suffit de choisir parmi nos penchants naturels, quelque chose de non gênant. Si on a l'impression que ça ne marche pas, il faut se rappeler que c'est un jeu; on fait semblant en attendant de voir qu'on a fait semblant beaucoup auparavant, pour en arriver à créer cette réalité qui nous embête. "



 "Tant qu'un homme n'a pas réalisé qu'il ne PEUT PAS s'arrêter, il continue de croire qu'il n'a pas de problème. Pourquoi? Parce qu'il est tellement fier qu'il ne supporterait pas de passer pour un drogué. Et pourtant... le reconnaître, c'est faire le premier pas vers la délivrance.
Vous avez tous remarqué que ce Forum s'intitulait ORROZ & Dépendances. Cela signifie bien que toutes les dépendances sont liées. Mais elles ont leur origine quelque part dans la psyché. Dans votre prime enfance ou lors de votre adolescence, ou plus tard quand vous avez commencé à devenir adulte mais que vous avez eu du mal à l'accepter. En fait, tous les dépendants sont des bébés qui ne veulent pas devenir adultes, cad s'assumer. Alors, ils conservent la tétine le plus longtemps possible (la clope au bec, le verre d'alcool, le pétard ou la dose de sexe virtuel). Une fois que vous avez compris ça, il faut se faire aider. Je le répète encore une fois: SEUL vous n'y arriverez pas aussi rapidement ! Alors, préférez-vous passer trois ans à vous sevrer, ou une seule année ?
Quand j'étais encore dépendant, je vivais une véritable dépression.


Moi aussi je suis passé par les "sites de célébrités (chanteuses, actrices...)" et "au bout de quelques minutes de navigation je me retrouvais à télécharger des trucs pornos..." Moi aussi, je me retrouve quand il dit qu'il serait capable de se "provoquer une maladie incurable pour que les gens viennent me consoler, me soutenir, me plaindre..."
Et comme j'étais psy, cela me fit alors prendre conscience que je n'avais pas résolu un problème majeur : celui de cet enfant intérieur qui avait souffert dans son enfance d'un abandon. Je me suis fait aider par un collègue et j'ai commencé à me sevrer car j'ai compris que je devais GRANDIR ! que me lamenter ne servait à rien, parce que si quelqu'un m'avait pris dans ses bras en me disant "oh le pauvre petit comme il a bien du chagrin", cela n'aurait rien changé à mon mal-être et je serais inévitablement retombé dans l'addiction. Ce n'est pas d'un câlin dont a besoin l'enfant blessé, mais de quelqu'un qui lui explique que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et qu'il doit GRANDIR afin de se guérir lui-même de ses blessures.
a+
Orroz


"Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu’à être comblés, et l’autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.
Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu’elles doivent être vues pour ce qu’elles sont : des lieux possibles d’expression de l’amour mais pas des échoppes où l’on viendrait s’achalander."



La question qui devrait hanter le dépendant ado ou adulte, c'est "combien de temps faut-il pour être sevré et pouvoir laisser trainer un regard amusé à la devanture du rayon hot du marchand de journaux à l'idée de ce que la frustration peut faire vendre ?"

Les dépendances sont liées. Mais elles ont leur origine quelque part dans la psyché. Dans votre prime enfance ou lors de votre adolescence, ou plus tard quand vous avez commencé à devenir adulte mais que vous avez eu du mal à l'accepter. En fait, tous les dépendants sont des bébés qui ne veulent pas devenir adultes, cad s'assumer. Alors, ils conservent la tétine le plus longtemps possible (la clope au bec, le verre d'alcool, le pétard ou la dose de sexe virtuel). Une fois que vous avez compris ça, il faut se faire aider. Je le répète encore une fois: SEUL vous n'y arriverez pas aussi rapidement ! Alors, préférez-vous passer trois ans à vous sevrer, ou une seule année ?

Il y a pour l'instant un commentaire client.

http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2015/08/04/une-breve-histoire-de-la-censure-des-sites-pornographiques_4711451_4408996.html

Edit : 

Objet : Blasphémator® matin et son supplément paroissial





La pensée du suicide est une puissante consolation : elle nous aide à passer maintes mauvaises nuits. (Nietzsche)

5 commentaires:

  1. Il y a un texte répété deux fois.
    Autrefois j'ai été addict au sex. C'est le mariage qui m'a sauvé.
    Si je suis Kierkegaard après le stade esthétique et le stade éthique, reste plus que le stade religieux. Faudrait que j'essaye un peu plus sérieusement le dernier stade si j'en ai le temps avant qu'il soit trop tard.

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    1. Merci pour ta relecture, je regarderai ça et éradiquerai la radoterie.
      Impitoyable comme Clint Eastwood dans l'Eponyme.
      Ce serait malhonnête de dire que le mariage m'a précipité dans le porno. Et pas très gentil pour ma femme.
      http://johnwarsen.tumblr.com/post/134565406122/cétait-le-bon-temps
      Disons que l'irruption de l'ADSL comme tiers payant au sein de mon couple, ajouté à mon passif d'alcoolique pratiquant, ont fait que... y'avait un terrain, on va dire.
      Mais bon, pas mal de foutre a coulé sous les cons depuis, c'est en voie de rézorbtion tout ça.
      Ca commence à faire partie de mon passé.
      Ce qui ne m'interdit pas d'en faire matière à blog, il y a quand même un bel enjeu de santé publique là-dessous.

      Kierkegaard, je m'en méfie comme de ces gens qui ont bien trop de voyelles dans leur nom de famille pour ne pas avoir signé un pacte avec le Scrabble.
      Par contre, ça me fait penser à "cet autre connard de dalaï-lama", comme l'apostrophe affectueusement un chanteur de variétés bien Allah mode (Benjamin Paulin dans "le déserteur", chanson de saison...)
      https://www.youtube.com/watch?v=J2U6OjjB5p8

      "« Mon ami, je ne suis pas intéressé
      par ta religion ou si tu es religieux
      ou pas…
      Pour moi, ce qui est important c’est 
      la façon dont tu agis avec les autres,
      ta famille, tes collègues de travail, ta
      communauté, et devant tout le monde.
      Rappelle-toi que l’univers est l’écho de
      nos actions et de nos pensées
       
      Dalaï Lama

      ce qui me mènerait tout droit dans le mur du tchampionnat de citations sur terre abattue si je n'y prenais Kierkegaard :

      " Il faut mener la guerre la plus dure, qui est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre, pendant des années. Elle a été terrible. Mais maintenant, je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car « l’amour chasse la peur ».
      Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l’on m’en présente de meilleurs, je les accepte sans regret. Ou plutôt non pas meilleurs, mais bons. J’ai renoncé au comparatif... Ce qui est bon, vrai, réel, où que ce soit, est toujours pour moi le meilleur.
       
      Athënagoras     

      La bise, j'ai à faire.                  

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    2. Oui, c'est vrai (pour l'enjeu de santé publique). Je n'imaginais pas à quel point les gens pouvait sombrer dans ce genre de travers. J'ai vu des potes sombrer dans le cannabis au moment ou ça s'est répandu, puis les jeux vidéo en ligne. Le comble du comble ce fut les dernières soirées auxquelles je suis allés ado. Les mecs fumaient des pétards en jouant aux jeux vidéo. Je choisissais la plus jolie fille disponible et je disais "c'est nul ici, on va chez toi ou on va chez moi?" C'était le seul intérêt de ces soirées. Alors qu'avant, on buvait juste un peu de bière, on rigolait bien, on était juste bien, sans que ça dégénère ni dans le sexe ni dans la drogue.

      Je ne dirais pas que la pornographie ne m'a jamais intéressé. Qui n'a jamais été curieux de ce côté là. Mais j'ai vu aussi beaucoup de djeunes qui ne parlaient que de ça. Comme pour la drogue, ça incite à la méfiance. L'important c'est d'avoir mieux à faire.
      Bien sûr j'ai eu beaucoup de mal à passer d'un grand nombre de partenaire à une seule. J'ai longtemps cru (avant le mariage) que je n'y arriverais pas. Le mariage m'a fait le même effet que le kyosaku. Comment ne pas être nostalgique de toutes mes ex? J'ai parfois recherché dans la pornographie ce que j'aimais tant dans ma vie d'avant... mais ce n'est définitivement pas pareil. Il est plus facile, agréable et sans danger (quand on a un peu d'expérience) de vivre des micro moment d'amour avec monsieur et madame tout le monde.
      J'ai dit qu'il n'y avait pas de désir sexuel derrière en arrière plan de ces micro moment d'amour. En fait c'est très variable, il y a parfois de la sensualité ou de l'affection. C'est quand même toujours très charnel. La méditation aide à être sensible dans ces moments-là et à garder la maitrise de ce qui arrive.

      Lors de ma première seichin je suis entrer en résonance avec une femme marié avec enfants. A la fin de la Seichin, au moment ou je suis parti elle pleurait à chaude larme. Heureusement je n'étais pas le seule à partir. Et je ne peux m’empêcher d’espérer que ce n'était pas à cause de moi qu'elle pleurait. Je ne pouvais rien faire pour elle. Mes sentiments à son égard était très fort et j'étais terrifié à l'idée que les siens puissent être aussi fort que les miens. Je lui ai envoyé un sms pour lui dire que l'on restait en contact par la pensée. Depuis tout s'est passé comme je l'espérais... Je suis allé plusieurs fois chez elle. Nous sommes à la bonne distance, ni trop proche (sur le plan sensuel) ni trop loin (sur le plan des sentiments amoureux). Je suis hyper heureux de cette relation. J'adore son mari et ses enfants, avec qui je m'entends très bien. En revanche ma femme et elle ne s'entendent pas du tout. On ne peut pas toujours tout avoir non plus.

      Ma femme est également en résonance avec un homme que j'apprécie beaucoup. Tant que leurs relation ne devient pas trop charnelle je ne peux que me réjouir pour ma femme et pour lui. Je souhaite à tout le monde de développer ce genre de relation. On pourrait m'objecter que ce n'est que de l'amitié, rien de plus. Peut-être.

      J'ai une amie à qui j'ai dit sur le ton du reproche "tu as une drôle de conception de l'amitié" elle m'a répondu qu'elle était nominaliste et qu'elle avait autant de conceptions de l'amitié que d'amis. On pourrait dire la même chose de l'amour. Du coup la frontière entre l'amitié et l'amour est une frontière très variable.

      "Ce qui est bon, vrai, réel, où que ce soit, est toujours pour moi le meilleur."

      Je suis bien d'accord.
      A+

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  2. https://benbazar.bandcamp.com/track/nosferatu

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  3. Merci ! bien cool !
    Je n'écoute pas assez de québécois, ils sont souvent plus sains que ces foutus français.

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