vendredi 3 mars 2006

Ce con de Larcenet

Je trouve ce blog un peu proute-proute. Il est temps d’en déchirer la trame narrative, dans le respect de la personne humaine ou aspirant à le devenir, en gardant à l’esprit que la liberté ne consiste pas à faire caca partout.
Faire caca partout est l’apanage des enfants en bas âge, des frustrés que l’idée même de frustration frustre, et des malades mentaux qui se moquent bien de l’érosion de la bio-diversité et autres sujets d’Inquiétude Raisonnée®.
Dans cet esprit, il y a un album d’humour "minimal" qui vient de paraitre,
destiné au lecteur pauvre et/ou inculte - n’y manquez pas les
affligeantes aventures de starsky la palourde et hutch la moule.
Larcenet est un auteur prolifique,
mais il oeuvre dans des domaines très différents, bien que
ces vignettes le suggèrent acharné à taper toujours sur le même clou.
Taper sur le même clou est l’apanage des groupes de hard rock, des toxicomanes et de Lewis Trondheim.
En ce qui concerne les premiers, j’apprends ici que (prenez le temps de dérouler le résumé des articles, c’est rigolo) "mobilisant une religiosité ainsi qu’une liturgie, le metal est un fait social protéiforme et méconnu en France. Ses acteurs s’agrègent autour de figures charismatiques le temps de rites marqués par les excès. De même, les métalleux partagent un stock d’images et des thématiques tournées elles aussi vers les excès et les interdits (sexe, mort, mal, rejet à l’égard de l’institutionnel). Ce stock constitue, avec le rite, une facette de ce qu’il convient de nommer la « liturgie métallique ». Tout comme les signes de reconnaissance d’ailleurs (vêtements noirs, grosses chaussures, signe de la bête, langage vernaculaire) qu’ils adoptent plus particulièrement le temps des rites mais aussi dans leur quotidienneté et qui procèdent d’un cheminement initiatique. "
Quant aux seconds, je me souviens d’une amie bien dopée qui écoutait des musiques assez hard et qui après s’être retrouvée en rade de chichon un dimanche matin dans le fin fond de Troufignou-sur-Creuse, s’est vue obligée d’aller courir chanter la messe de toutes ses tripes à l’église du coin parce que "c’est tout ce qu’il y avait pour se défoncer."

çui-là c'est pas du Larcenet, c'est du Pessin, un génie qui travaille au Monde.

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