mercredi 8 février 2006

4 mois demain



Je croyais que le sevrage recelait une certaine grandeur, et me shootais à l’égo pour faire décolérer ma viande; mais me prenant pour un minable le reste du temps, je ne puis aujourd’hui que me détourner avec raison de l’idée même de grandeur ! elle m’acculerait au désastre. comme j’ai dit à ma psy, et elle n’a pas manqué de me rentrer dedans derechef, "j’ai très peu de chances de m’en sortir". C’est cette idée à priori défiante qui me permet de reconduire la vigilance.
D’ailleurs c’est pas le sevrage qui est grand, c’est la dépendance qui est affreuse.
Comme le dit Roujsend, Le monde est une merveille, le simple fait d’exister est une chose fabuleuse. Le trou entre cette intuition et mes perceptions actuelles me donne idée du chemin à parcourir. Comme le disait ce paysan inspiré :
Seigneur, ayez pitié de moi, écrasez tous les autres !
Travail en cours avec les phosphènes.
La simple idée d’écrire une ânerie de trop sur ce blog me fait chauffer le moteur. Et pourtant c’est pas l’envie qui m’en manque, entre le pape, les arabes et charlie hebdo. Comme par hasard, l’adsl et le téléphone déconnent à mort en ce moment. Qu’ils soient bénis.
Je reviendrai quand je serai calmé.


Commentaires

Quelque soit la profondeur du trou à franchir, aucun seigneur ne te prendra en pitié… Tiens moi au courant de ton travail avec les phosphènes

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