vendredi 31 mars 2023

Mexico : son chanteur, ses produits du terroir (3)

A l'issue de sa cure de microdosage, et malgré des conditions météo soudain méchamment dégradées sur la façade affective, mon pote âgé, qui avait gagné ses galons de Sage du Sud-Est  en éclairant ma lanterne lors de périodes où le discernement était moins présent dans ma life, semble en retirer assez de bénéfices, a minima une absence de perturbations, pour me décider à suivre son exemple, dès que les conditions seront réunies; souvenons-nous qu'il me faut quoi qu'il en coûte :
- lâcher les béquilles du lithium, sur lesquelles je trottine depuis 2015, pour éviter les interactions sérotoninergiques, réputées désastreuses.
- compter au minimum dix jours pour purger l'organisme, d'après les rares topiques dénichés sur le sujet.
- avant de démarrer la cure, d'une durée suggérée ici et là de dix semaines, 
- en espérant que l'effet escompté soit bien au rendez-vous, 
- sans me faire arracher au passage tous les poils du slip doublé sur sa face interne de laine bi-polaire, 
- sinon finie la garantie, retour au test grandeur nature d'utilisation des toilettes en gravité zéro avec dégâts collatéraux possiblement orageux en fin de soirée.

Je me renseigne un peu sur un forum de psychonautes, mais c'est quand même le saut dans l'inconnu, une prise de risque que je crois calculée mais qui peut vite tourner vinaigre. Et comment savoir que je ne suis pas la proie de fantasmes égotistes, en visant à la customisation de ce "Moi, en mieux" vanté par les gars du marketing, dans une société qui prône l'efficience ? Rien n'est plus trouble que les motivations humaines.

les truffes magiques :
cet obscur objet du marketing
PACK DE MICRODOSAGE DE PSYCHÉDÉLIQUE : UNE MEILLEURE VERSION DE VOUS-MÊME
Imaginez avoir plus d’énergie, être plus productif, concentré, inspiré et prêt à vous attaquer au reste du monde. (..) Ressentez vos pensées se lier agréablement à vos émotions, et découvrez comment vos capacités de perception et de résolution de problèmes s’intensifient. La psilocybine permet à certaines parties du cerveau qui n’ont pas l’habitude de communiquer entre elles de pouvoir de nouveau « interagir » ensemble et se connecter l’une à l’autre. Lorsque les possibilités dépendent des limites de votre imagination, alors tout est possible.

Alors je refais le tour de l’argumentaire commercial, je scrute les packages Zamnesia, je trouve pour les microdoses une planque éventuelle dans le frigo qui jouxte mon bureau, et qui est bourré de champagne oublié là depuis des années, et tombé en déréliction, dans le charnier des époques charnières, quelque part entre le Covid et la guerre en Ukraine, quand le sens de la fête semble s'être émoussé chez les Français. Même ceux qui fréquentent les groupes de 12 étapes. Parce que si mes proches apprennent ce que je suis en train de tenter, ils vont direct aux Prud'hommes, et vu mes précédents écarts comportementaux à base d'antidépresseurs sur ordonnance, je ne peux pas leur donner tort. 
Etant donné que je ne peux pas poser le pied droit par terre avant 45 jours, mes déplacements de voleur dans la maison vide sont assez laborieux, à base de reptation torsadée pour monter ou descendre l'escalier qui mène à mon bureau, et que j’ai dû remonter 3 fois sur le ventre pour finaliser ma commande de truffes magiques :

- caisses tu fous ?
tu viens pas au lit ? 
-nan, j'commande des vitamines sur internet !
- au moment de payer, j’avais laissé mon smartphone « dictature numérique et paiements de drogues illégales » là-haut
- ah oui, mais arrivé en bas j’m’ai aperçu que j’ai aussi oublié ma CB
- ah oui, mais de retour à l'étage, elle n’est pas dans mon cartable, redescendons elle doit être dans mon blouson
- ah tiens non, je m’en rappelle maintenant que je suis redescendu, elle est restée sur l’accoudoir du canapé.
Merci Zamnesia,  j’avais oublié les bienfaits du sport.
En plus, j’ai fait le ménage de l’escalier avec mon fond de pantalon, ça brille fort.
Ce site qui vend par correspondance toutes les substances imaginables, ainsi qu'un certain nombre de guedros totalement inconnues, est décidément remarquable, et aurait stupéfait le petit con que je z’étions du temps où seuls les livres de Castaneda m'expansaient la conscience - je sens déjà les effets dissociatifs de ma méditation de pleine concierge, qui n'est pas toujours dans l'escalier, bien sûr pas aussi fort que la pauvre fille qui veut que ça s’arrête, mais quand même :
Et pourquoi son calvaire conscientiel n’est-il repris que par des sites de merde ? (qu’on appelle putacliks, en jargon geek) ...après ça, si Madame Figaro se vexe d’avoir été traitée de grosse pute, elle ne pourra s’en prendre qu’à elle même. Elle n’a qu’à relayer les méditations existentielles échevelées de Georges Warsen, plutôt que les relents méphitiques déjà colportés par tout le réseau social d’égouts souterrains à ciel ouvert. Olympe, elle, va aller se faire suicider en Belgique, drapée dans une dignité que Madame Figaro n’atteindra jamais. Ils sont forts, ces Belges.
Et les Suisses aussi, d’ailleurs :
- pas de suisse-ide assisté chez eux, sauf pour Jean-Luc Godard, dont l’inanité du cinéma les avait émus, mais ça : une clinique qui propose un traitement par les psychédéliques, dans le cadre du Service d’Addictologie du Département de Psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève :
https://www.hug.ch/addictologie/psychotherapie-assistee-par-psychedeliques

Extrait de la brochure d'accueil, imprimée sur papier buvard.
Mais puisqu'on vous dit que c'est sans danger, bon diou !
Arrive fin décembre, et je crois malin de transgresser l'interdiction d'arrosage du peyotl par la Préfecture, restriction qui s'applique tout l'hiver, je droppe juste quelques gouttes pour voir ce que ça fait, ben je vois assez vite, en quelques jours la base du pied se couvre de moisissure orangée, et le bouton sacré s'avachit rapidement comme une prothèse mammaire défectueuse; chouchouté depuis six mois, mon peyotl meurt finalement par noyade et par excès d'amour, ou plutôt d'attachement, car l'amour sait dire "non" alors que l'attachement est prêt à tout pour prolonger la dépendance; après un deuil d'au moins deux jours, je saisis alors l’opportunité de la réclusion qui me plaçe momentanément hors du monde, pour oser l’aventure microdosée, en achetant directement les produits sous vide auprès de mon concessionnaire le plus proche. 

mon chat GPT 1_1/2
aurait préféré que je continue 
à macrodoser les séries télé.
Ce qui me plairait d'essayer, plus tard, si je me fais à ce produit, c'est d'acheter des trucs un peu plus costauds, de m'en couper de toutes petites portions et de les mâcher très longtemps en prenant un air entendu, et inspiré, mais toujours à l'abri des regards, bien sûr, puisque la seule constante de ma névrose c'est la dissimulation, qu'il s'agisse d'alcoolisme, de cancer, d'auto-addiction, de rédemption de l'objet fascinatoire, ou d'un mépris secret pour les mangas japonais, vu que moi qui vous cause, j'ai vécu l'âge d'or de l'école franco-belge.
Allez, ferme ta bouche, et passe la vitesse, il faut bien accueillir le futur, de façon à ce qu’il puisse se transformer en passé. Je me dis que je vais passer 2 mois chez moi dans le canapé, je suis en sécurité, y peut rien m’arriver, et si il m'arrive quand même quelque chose, si je franchis la ligne rouge comportementale que je me suis fixée, je peux toujours revenir au lithium, dont j'ai des réserves. 
Hors d'état d'aller me dénoncer chez le psy pour cette prise de risque que je veux croire calculée, ne pouvant ni marcher ni conduire, je démarre l’ingestion rituelle d’un gramme de truffes magiques (?) tous les 3 jours, comme indiqué dans les différents tutos de self-help psychonautiques.
On va rapidement savoir si c’est interdit aux bipolaires.
A la première prise, je sens nettement quelque chose, et je passe l'après-midi à bricoler des selfies auto-dépréciatifs sous Photoshop. J'ai très beau temps.

la bipolarité pour les nuls, vol. 1.
(en vente à l'accueil)
"Si vous ou vos proches (parents, oncles, tantes, grands-parents, fratrie, enfants) souffrent d’une maladie bipolaire ou ont eu un épisode psychotique, la Psychothérapie Assistée par Psychédéliques n’est pas recommandée, car les psychédéliques peuvent dans de rares cas induire des états psychotiques ou maniaques."
J'ose espérer que le mot-clé c’est dans de rares cas.
Et encore, au bout de 20 jours de séries télé dans le canapé, un état hypomaniaque en deviendrait presque désirable, si toutefois je reste décidé à lâcher prise sur le passé qui ne passe pas (je dois trop vouloir maitriser le lâcher prise ✊) (mon Dieu qui n'Existez Pas, protégez-moi de venir faire le malin sur mon blog pour compenser mes déficiences, de toutes façons pour ça il me faudrait descendre un étage sur les fesses pour rejoindre mon bureau)
La suite me prouvera le caractère trompeur du concept de sécurité, incapable de tenir la marée plus de trente minutes au sein de la Réalité Réelle Ratée, celle qui fait mal quand on éteint l'ordinateur, mais qui se manifeste aussi des fois quand il reste allumé.

pour une crisette bipolette hypomaniaque de taille moyenne, comptez quatre semaines de micro-dosage.
N'oubliez pas d'inclure dans l'aventure intérieure une fille, existante ou ayant existé.
Si vous êtes membre d'une minorité LGBTQAI+, débrouillez-vous, je ne veux rien savoir.
Et mettez un disque de Steve Roach à bas volume, de préférence avec le mot "Vortex" dans le titre.
C'est un gage de qualité.  Celui-ci passe très bien. 

L'arrêt du lithium, la cure de microdosage démarrée dix jours plus tard, sont suivis de deux deuils successifs en l'espace d'un mois, et provoqueront la réapparition progressive des symptômes habituels d'une crise hypo-maniaque de taille moyenne : diminution du sommeil, qui descend à moins de quatre heures par nuit pendant une vingtaine de jours, grand retour des tendances graphomanes, d'abord à basse intensité; je rouvre ce blog début février, après 9 mois d'un silence reposant,  au cours duquel je n'écrivais plus que lorsque j'y étais contraint par une idéation fluctuante, car j'appliquais l'adage de Kevin Spicy dans un épisode non diffusable de House of Crades : « Il vaut mieux que ça sorte par le chakra du haut que par celui du bas »; puis je relance un certain nombre de correspondants privés et les entraine là où ils n'avaient sans doute nulle intention d'aller, et moi non plus, mais je suis clairement en train de me laisser déborder par le flow.

Un mauvais trip est toujours possible. Si la vierge de Pontmain m'apparait, j'arrête tout.
La nouveauté, c'est que d'habitude ce dérèglement de mon thermostat intime intervient quand j'entre en interaction / résonance avec une personne de l'autre sexe, ce qui induit un bouillonnement émotionnel et créatif exacerbé avec poutres apparentes, étant entendu que la personne visée est vivante, alors que cette fois-ci, ça se joue autour d'une femme qui vient de disparaitre, et dont j'avais totalement perdu la trace depuis des décennies, mais la nouvelle de son décès fait tilt, au vu des conditions d'expérience en cours.

bipolaires ayant suspendu leur traitement :
vers un nouveau départ ?
En quelques jours, une anamnèse assez gratinée me tombe sur la cafetière, dans le sens étymologique que Philip K. Dick confère à ce mot : oubli de l'amnésie.
Je revois alors l'ensemble de ma relation passée avec la personne, causes premières et secondaires incluses, les raisons pour lesquelles ça ne pouvait pas bien se mettre, bien qu'il n'y ait pas de jugement qui s'élève, juste un déroulé des conséquences et incidences karmiques à long terme... 
toute l'histoire me revient, avec un luxe de détails qui n'appelle aucun commentaire, dans l'éclosion silencieuse d'une fleur de clartitude, et il me semble être confronté à ce que j'ai vu décrit dans "Voyage aux confins de l'esprit" comme la qualité noétique de l'expérience psychédélique : 

mon peyotl est mort, mais il me reste
un San José et une torche péruvienne,
cactées d'entretien plus facile.
L'espoir renait, 
même si ça pousse pas vite.
Mais, outre le sentiment d’ineffabilité qu’elle engendre, la conviction qu’une vérité objective et profonde nous a été révélée est un incontournable de l’expérience mystique, qu’elle ait pour origine la drogue, la méditation, le jeûne, la flagellation ou la privation sensorielle. William James a appelé cette conviction la «qualité noétique». Ceux qui l’éprouvent ont le sentiment d’avoir eu accès à un secret profond de l’univers et n’en démordent pas. «Les rêves ne supportent pas cette épreuve; au réveil nous voyons que ce sont des rêves», a souligné William James. C’est probablement pour cette raison que, à la suite d’une expérience de ce type, certains fondent ensuite une religion, changent le cours de l’histoire ou, plus simplement, celui de leur propre vie. Probablement.

Ma fréquence vibratoire s'est élevée de façon conséquente, je suis "up", comme on dit chez nous, les hippopos & enfants d'éléphants s'ébrouant dans le fleuve Limpopo tout bordé d'arbres à fièvre... certes, j'ai réenfilé à toute vitesse mon habit de lumière de Luis Mariano dans "le chanteur de Mexico", sur ce blog et dans ma correspondance privée, j'ai commencé à me chauffer en écrivant sur Chat_GPT3, et je passe progressivement à la vitesse supérieure, ça reste du dérapage contrôlé mais je sais qu'à ce stade, écrire active des circuits de rétroaction cérébrale aux effets addictifs, faudrait pas monter trop haut, parce qu'après, faudra négocier la redescente, pas sûr qu'elle soit climatisée, ni qu'il y ait des ascenseurs au fond des précipices, comme le chante le poète.

mon prochain trip : la réglisse sacramentelle
"Venimeux serpent / qui r'monte le long de tes cuisses
si j'étais partisan / je suis revenu réglisse"
©Dédé et Mireille, "le camp du Schmock"
Je ne me sens pas ivre de ma puissance comme si j'avais avalé du Seroplex® ou tout autre inhibiteur de recapture de la sérotonine déconseillé pour bipolaires par les plus grandes marques de psychiatres, mes comportements restent raisonnables, je freine, je module, je compose, mais je sens bien que ça monte. En paroles plus qu'en actes, à l'écrit plus qu'à l'oral, mais force est de constater que depuis le début de la séquence, des difficultés surgissent, sont surmontées ou contournées avec une certaine aisance, surtout quand je ne pouvais pas me frayer de passage, à la machette ou à la petite cuillère, des concours de circonstances sont gagnés, de lumineuses coïncidences éclosent (éviter de voir des Signes partout quand il est évident qu’ils sont là pour qu'on les remarque, sans ostentation et surtout éviter de convoquer M. Night Shmalayan, ni s'évanouir de joie devant la synchronicité qui se met doucement en branle, ce qui serait le meilleur moyen de la faire se barrer en courant...) Le risque étant de sombrer dans ce que Castaneda appelle l’auto-contemplation, en tout cas selon ce qu'en disait de Flopinette de la Croisette, in « L'espoir n’est pas un steak » circa 2006 : « On est vide, et on ne peut pas se remplir avec de l’auto-satisfaction. Surtout pas, en fait. Car l’auto-contemplation est précisément ce qui empêche Dieu (l’état naturel) d’être présent. On essaie de se remplir de la pensée de soi, ce qui est impossible puisque la pensée est vide, comme le soi, mais le problème c’est qu’en attendant la place est prise, même si c’est par un fantôme. » 

J'aurais bien aimé voir ça au cimetière,
mais non, y'a pas eu moyen.
L'insomnie me déglingue un peu, les émotions m'inondent lors des enterrements, mais y'a pas mort d'homme, tout cela reste dans les limites des manifestations acceptables (par qui ?) eu égard aux circonstances, et à aucun moment je n'ai lâché la main de la personne qui m'avait accompagné (j'ai été assez honnête et impliqué pour lui décrire la genèse de mon étrange état sans armure et sans filtre), je ne me suis pas retrouvé à enculer le chat en passant l'aspirateur à trois heures du matin en écoutant Wagner, je n'ai eu aucun des comportements limites que je m'étais fixés comme interrupteurs d'expérience. Et comme le disait la plaquette publicitaire, si la liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaine, j'ai eu l'impression d'y ajouter quelques maillons, de jouir d'un peu plus de libre arbitre que d'habitude dans mes réactions et réflexions.
Et ça, c'est vraiment nouveau, et pas totalement imputable à un éventuel effet placebo, surtout perceptible au moment de la première microdose, mi-janvier.

Certes, j'ai joué sur trop de variables, sur une trop courte période de temps, pour pouvoir attribuer mon élation à tel ou tel facteur, mais la preuve est faite : je suis hypersensible aux psychédéliques ! il faudra en tenir compte lors des prochains protocoles, si je décide de pousser plus avant.
Il est aussi possible qu'en définitive, toute l'expérience m'aie mené où elle voulait par le bout du nez, me faisant miroiter des enjeux de pardon, et de réconciliation, avec des vivants et des ex-vivants, tandis que je me baladais en réalité le long des couloirs carrelés qui alimentent souterrainement en eau et en chaleur une méga-bassine intérieure de larmes rancies d'auto-apitoirement chagriné. Ce que l'on appelle dans notre jargon AA une cuite sèche, ou cuite émotionnelle.
Mais même si c'était le cas, je ne ressens pas pour l'instant le besoin de m'en lamenter compulsivement en me disant que j'ai été roulé par des forces qui me dépassent et/ou des entités invisibles à mes yeux et qui n'éprouveraint aucun besoin de justifier leurs actes, pourtant lourds de répercussions sur nos existences, 
Je pense que ça décantera dans le temps.
la mélatonine, la mélatonine
la bonne tisane pour le foie
Pour l'instant, il est vital de calmer le jeu, et de retrouver un sommeil normal, je vois très bien mon futur immédiat à travers le contenu de ma caisse à outils redéballée dans l'urgence de me prodiguer les 
premiers soins :

- retour à l’emploi et à des interactions sociales réelles (et décroissance des échanges virtuels, ramenés à des doses homéopathiques). Je suis devenu extrêmement volubile, j'ai l'impression d'être dans l'expression de ma vérité intime, or ce n'est pas le lieu rêvé pour faire son coming out psychédélique, vu que je cherche encore à augmenter mon temps de travail, dans l'attente d'un emploi à plein temps. J'espère que mon ange gardien a du poil aux pattes, et qu'il intime le silence quand j'ai des pertes au raccord du joint d'étanchéité.

- réduction des émissions de phrases à effet de serre (du fait d’une prédilection/pente naturelle envers celles à forte teneur carbonée)

- moratoire raisonné sur le cyber et retour à la méditation comme au second semestre 2022, maintenant que le pied est d’accord pour se replier sous les fesses.

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/// End of transmission // retour à la mornale /////
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ou alors, la prochaine fois,
essayer un truc aux extraits de burne ?
Faut voir. Je reste open, 
parce que ça m'a bien débouché les chakras.


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