Il y a d'abord eu cet article dans Télérama.
"Nous nous sommes réuni·e·s hier soir pour une AG de lutte.Beaucoup de sujets ont été inscrits à l'ordre du jour mais la question du pass sanitaire et de ses effets inhumains, liberticides et dévastateurs a occupé une importante partie du débat.Beaucoup d'entre nous se sentent acculé·e·s face à cette mesure gouvernementale ; pris·e·s en étau entre la position individuelle, la nécessité de travailler et le besoin de faire front collectivement contre cette mesure inacceptable.Nous ne sommes pas dupes, le pass sanitaire est un outil du gouvernement pour contrôler nos vies, masquer les vrais sujets et mettre en place un système d'auto-flicage des citoyens.Beaucoup de questionnements ont été soulevés :Le pass nous permet-il d'exercer notre métier dans les conditions habituelles ?Ça veut dire quoi ce pass dans ma vie ?Ça veut dire quoi ce pass dans mon travail ?Quels moyens on se donne pour agir ?Acceptons-nous d'appliquer un pass qui permet à certain·e·s adultes d'accéder à une vie sociale démasquée pendant que nos enfants ont l'obligation d'être masqués à l'école du matin au soir ?Interroger les programmateur·rice·s et directeur·rice·s des structures culturelles de l'agglomération nantaise qui pour la plupart ont mis en place le pass sans même un échange avec leurs salarié·e·s.Boycott collectifSe poser la question du pass revient à envisager la question de la grève.Le recours juridique et la question du secret médicalRejoindre le mouvement "contrôler n'est pas notre métier".Créer un kit anti-passMettre en place des brigades d'interventions anti-passInterroger les politiques en cette période pré-électorale"
Bon ben ça y est, on est tombés dedans.
Découvertes des premiers cas locaux lundi, aux 4 coins du pays (premier cas sur l'île de Lifou !!), ce qui signifie que ça faisait au moins 3 semaines que le virus circulait, mais sans cas grave ni symptomatique, il est passé sous les radars le temps de bien s'installer un peu partout. Et c'est du Delta indien, de la bonne.
Ironie du sort, vendredi dernier avait été votée la vaccination obligatoire par notre gouvernement local, ce qui avait donné lieu à une manif le lendemain samedi de plus de 1000 personnes antivax (bonjour les contaminations) juste en bas de chez nous, devant le siège du gouvernement...
Et de fait, on part sur les chapeaux de roues : 3 cas avérés lundi, 9 mardi, 66 mercredi, 117 jeudi (au total). 7 cas sont en réa, et premier décès ce matin. (le monsieur était certes porteur de nombreuses comorbidités et âgé de 75 ans... mais il était aussi vacciné depuis le mois de mars ! ) C'est la ruée sur les vaccinodromes généralisés depuis 2 jours partout et sans rendez-vous, 5000 doses ont été injectées dans la seule journée d'hier. Il était bien temps, mais il est déjà trop tard. Avec 26 % de vaccinés seulement et 70% de la population en surpoids ou obèse, ça va être le scénario polynésien (pire qu'aux Antilles), un vrai carnage, ça sent la fosse commune.
On prévoit d'ici 15 jours la saturation totale de l'hôpital et des cliniques qui étaient déjà en déficit de personnels depuis des mois avec le départ de nombreux toubibs rentrés en métropole (on a perdu 10.000 habitants ces 5 dernières années, et ce ne sont pas des kanaks de tribus...) que notre gouvernements ou les institutions idoines ont été incapables de faire remplacer. On est donc très mal préparés, je dirais même plus : très mal tout court.
Les gens sont assez négligents ici : peu de vaccinés depuis février malgré les fortes incitations par l'assurance que le bouclier sanitaire ne tiendrait plus longtemps face au delta ; malgré les mises en garde par rapport aux taux d'obésité et de comorbidité d'une population gavée de malbouffe, d'alcool et sans aucune hygiène de vie ; malgré l'exemple catastrophique des cousins tahitiens ; malgré l'info qu'une douzaine de connards avait fait annuler leur septaine obligatoire à leur retour de métropole par la justice alors qu'on sait que même vaccinés on peut être porteur, malgré, malgré, malgré... Rien n'y a fait.
En revanche, ils sont aussi très obéissants : tout le monde respecte le confinement strict, les masques sont partout, les rues désertes, etc... La peur a remplacé d'un seul coup le "casse pas la tête"; comme les enfants... La communauté kanake chez qui les cérémonies coutumières de deuil durent un mois va être particulièrement affectée.
Ce qui est sûr, vu le départ en flèche de l'épidémie, c'est que nous ne redeviendrons certainement plus jamais "covid free", c'est mort de chez mort comme me disait mon garagiste parlant de l'embrayage, et qu'on est encore moins près de partir en vacances. On attend des annonces concernant un report éventuel du referendum du 12 décembre...
Nos zélus/crétins ont déjà demandé des bataillons de personnels médicaux en renfort à la métropole... Vive l'indépendance !
C'est la Kanakpanik !
PS/ j'oubliais : nous avons dans ce pays de magnifiques spécimens de chauves-souris particulièrement efficaces pour créer des variants bien mortels (genre Nipah, cf un de mes mails en 2020), on vous renvoie le variant kanak dès que c'est prêt...
Et tu n'as pas encore parlé de l'origine du covid crée en labo pour tuer les pauvres (comme si ils avaient vraiment besoin de ça les pauvres!)
RépondreSupprimerLes riches ont besoin des pauvres pour continuer à être riches. Ca serait un très mauvais calcul de les exterminer. Mais ça, personne n'en parle...
RépondreSupprimerIl s'agit seulement d'en exterminer une partie, 10 à 15% selon Bill Gates (de préférence les plus pauvres) pour atteindre la neutralité carbone.
RépondreSupprimerAh faut savoir ce qu'on veut!
Je te désinforme autant que tu veux! n'hésites pas si tu as des questions.
Question désinformation, je préfère m'en tenir aux sources accréditées par le Decodex, comme Réinfocovid.fr, ce collectif de rassuristes, naturopathes et autres citoyens en colère.
RépondreSupprimerToi, tu serais bien capable de fabuler, rien que pour faire rigoler.
Si tu es inspiré, monte ton propre site complotiste !
Et je ne veux pas recommencer à faire la malin, comme avant 2020.
Si je fabulais, je serais toujours en deçà de la réalité.
RépondreSupprimerJ'allais te parler de la Réalité que nous désignons comme notre environnement commun, celle que l'on nomme ici RRR (Réalité Réelle Ratée)
RépondreSupprimeret de la distinction entre celle-ci et le Réel. Le Vrai.
Mais un copain s'est récemment vanté d'avoir capté " la différence lacanienne entre réalité et Réel. Et ça m’immunise pas mal, quelle que soit mon envie d'y croire, contre les illusions qui voudraient nous faire échapper à notre condition de mortel."
Sommé de s'esspliquer, il avoue les distinguer ainsi : « Quant au Réel, il fait parfois irruption dans la réalité. Généralement sur le mode platane vu de face et de trop près aux alentours de cent soixante km/h. Donc, il est prudent de ne pas trop le convoquer. »
Mais on était partis d'assez loin, sur la notion de vérité et de réalité dans les livres de Hervé Le Tellier et de Christopher Priest. Comme je ne m'en sortais pas, j'ai conclu par un aphorisme:
« La vérité se dévoile, tandis que le mensonge se construit ».
Warsenator®, ce qui n'est pas loin des complotistes; puis je suis retourné blasphémer dans le Réel, en restant loin des platanes.
Si la Réalité réelle n'était pas ratée je ne passerais pas autant de temps dans photoshop. RRR c'est quand même un triple pléonasme. Pour le Bouddhisme zen, le réel c'est ce qui échappe au langage. L'éveil en permet un accès direct. Le kyosaku participe de l'effet platane en moins létal. La réalité serait beaucoup moins drôle si le réel ne piquait pas un peu.
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