lundi 1 janvier 2018

2018, l'année du chien (de ma chienne)

Si vous avez manqué les bons voeux du Président hier soir, voici la rediff l'heureux mixx, en léger différé.
Le Président :
« Mes chers concitoyen.n.e.s,
en 2018, soyez aimés autant que vous le méritez pouvez.
C’est un ordre, donc c’est non négociable.
Les transformations profondes se poursuivront avec la même force en 2019.
Je lâcherai rien là-dessus. »
La Présidente :
« Tu nous saoules. 
Pour être aimé, faut être aimable.
Et puis viens à table, y’a tes huitres qui refroidissent. »
Comme on le suspecte sur la photo honteusement non truquée, en 2018, le Président sera chinois.
Ce n'est qu'une demi-surprise, eu égard aux évolutions de l'économie mondiale et au déclin global de l'Occident, et c’est pourquoi on peut prédire sans trop de risques de se tromper, c’est pas moi qui le dis, c’est écrit sur mon blog,(1) que 2018 sera aussi l’année du chien.
Ayons donc une pensée d'affection pour nos amis canins, qui ne sont pas tous les jours à la fête.
A partir du 16 février nous profiterons tous d’une année qui alliera honnêteté et pragmatisme (et les personnes qui apprécient la mode seront sûrement ravies, car cette année pourrait apporter des choses positives dans ce domaine).
Les natifs du Chien sont les perfectionnistes du Zodiaque Chinois, surtout lorsqu’il s’agit de leur apparence. Mais ne vous laissez pas abuser par leur apparente vanité. Sous cette belle façade, vous trouverez l’un des êtres les plus honnêtes et les plus observateurs du monde.


Tout de suite, la preuve en images : 
mon chien s'apprêtant à aller faire sa fête à ma chienne, pour qui 2018 sera pour le FN l'année de la "refondation", en lui rabotant sa niche fiscale à grands coups de boutoir, hardi petit.
Qu'ils sont mignons.
Faudrait pas qu'ça grandisse.
Elle a beau tenter de se soustraire au châtiment non immérité en développant des arguties du style :
« Chienne de vie, chienne de vie, 
Moi qui n’avais rien demandé.
Comme s’il fallait tout oublier
A chaque fois que tout s’effondre
Comme s’il fallait recommencer
Et surtout ne jamais confondre
Son présent avec son passé
Et puis courir jusqu’à la tombe
En faisant semblant qu’on est pressé
En slalommant entre les bombes
Celles qu’on à soi-même placées
Celles des autres, celles du monde
Qui finiront par explorer
Ce n’est qu’une question de secondes
Et l’angle dans l’quel on est placé »

fadaises repompées sans aucune vergogne sur une chouette chanson de Zoufris Maracas, force est de constater qu'elle va sans doute y avoir droit, c’est inéluctable.

Et pendant ce temps-là, devinez qu’est-ce qui est gros, métèque et mat, poilu, mouillé, qui court les caniveaux et qui dort dans la chambre de ma fille pendant qu’elle va réveillonner chez Roberto parce qu'elle est victime consentante du réchauffement du rable, et c'est bien de son âge d'avoir inventé le terme, un soir qu'elle cherchait un raccourci clavier que jamais elle ne trouva ?
 a force d'avoir le nez dans le guidon de l'actualité, on en oublierait presque les conséquences d'avoir laissé la chatière ouverte à l'immigration subie, vrai problème du Monde mondial.


(1) citation d'Alain Soral, offerte par le fils du Président lors de leur récent séminaire parigot tête de dévôt.

14 commentaires:

  1. le chat les yeux barrés trop fort ...

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  2. Oui, je ne voudrais pas qu'il se reconnaisse dans ce portrait peu flatteur.
    L'indécence a des limites.

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  3. j'ai presque le même chat, un mau égyptien, il est soudainement apparu affamé une nuit à ma fenêtre alors que je ne trouvais rien sur internet concernant la magie noire en Egypte ancienne...

    X

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  4. Cher X,
    J'ai failli marcher dans ton histoire de cha mau égyptien.
    Après avoir consulté l'oracle Google, je vois qu'en fait ce n'était qu'un dromaludaire à deux bosses.
    Tu m'as bien fait marrer, moi qui suis pourtant Roi du Gag,
    et ami d’enfance mal traitée de Louis Julien Poignard.

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  5. histoire vraie pourtant, c'est Taro mon chat magique , venu de la Nuit. N'oublies pas qui je suis, Abraxas-Shiva-Dionysos lui même.

    X

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  6. C'est vrai que j'avais tendance à l'oublier, ces derniers temps. Heureusement que tu passes me remettre les pendus à l'heure en début d'amnée, si !

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  7. En effet il est bon de te rappeler comment le monde fonctionne :

    La suprématie de l'homme sur le monde terrestre et la destruction graduelle par lui des autres espèces vivantes provoquent la vengeance du dieu X-Shiva-Dionysos qui se manifeste par la folie qu'il inspire à ceux qui s'opposent à lui, folie très évidente dans le comportement de l'humanité moderne formée de masses d'inconscients conduits par des meneurs irresponsables et maléfiques.

    Bon week end !

    X

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  8. Mwah ha ha ! Je t'ai reconnu comme si tu m'avais refait.
    On change, mais pas tant que ça, hein, Maitre X ?

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  9. Je dirais qu'on ne peut pas changer, un chien ne peut pas devenir un chat donc il n'y a rien a atteindre sauf peut être comprendre ce que tu es vraiment.
    Regardes moi par exemple, j'incarne la trinité a moi tout seul mais pour comprendre cela il a fallu que j'arrête d'imaginer que j'étais un simple mortel et que je regarde les choses telles qu'elles étaient. Toi tu regardes les étoiles et tu imagines que ce sont des boules de feux dans l'espace infini...HÉRÉSIE que tout cela, ce ne sont que de vils points blancs a quelques mètres de toi !
    Et enfin, par le pouvoir du Braham qui coule dans mon corps et mon sperme brulant, je suis devenu qui je suis, ne craignant plus la mort ni la souffrance. Je peux te dire qu'à l'heure actuelle même le Diable me craint et n'ose me défier même s'il continue de me surveiller grâce à ses mouches et aux yeux de mon chat, cherchant désespérément une faille dans ma supra défense de grand maître yogi.

    X

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  10. On ne peut pas changer, c’est vrai, en tout cas pas à la force de ses poignets, et pas à la vitesse où l’on souhaiterait parfois s’éloigner de soi-même.
    J’ai longtemps cru, en écrivant ici, être un une sorte de nain qui rêvait de devenir haltérophile, sans vouloir comprendre qu’il s'exposait ainsi à de cruelles déconvenues.
    Je te remercie donc de m’aider à mesurer, avec mon double décimètre en plastique rose de 45 centimètres de long, la distance qui nous sépare.
    Dali disait « la différence entre en fou et moi, c’est que je ne suis pas fou » en frétillant des moustaches et en roulant les r.
    Mais c'était Salvador Dali.
    https://johnwarsen.blogspot.fr/2015/06/difficile-innovation.html
    La différence entre Salvador Dali et moi, c'est que je ne suis pas Dali, même si je suis un peu le Picasso d’Internet, plutôt qu’un pique-assiette d’Internaute, et même j’ai moins de relations extra-conjugales que lui, en tout cas j'aimerais bien que quelque Hun ou même quelqu'Hune m’en parle à mots couverts dans les commentaires, et justement, tu viens de le faire, merci encore.
    C’est pour cela - et pour cela uniquement - que je t’autorise à enluminer mes roboratifs pensums.
    Pour le Diable qui te craint, je te laisse l’entière vantardise de tes propos.
    Et je prépare des posts sur le sujet, mais chut ! c’est secret.

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  11. Pour diminuer la distance entre toi et moi tu dois d'abord détruire tout ce qu'on t'as appris et apprendre à vivre selon ta seule expérience personnelle. Vois tu, il existe l'imaginaire, le réel et le symbolique et je vis dans le réel.

    X

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  12. Mwah ha ha ! Et tu veux pas mon numéro de carte bleue, tant que t'as la bouche et les chakras ouverts ?

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    1. Tu m'as pris pour un juif ? ma sagesse est gratuite.
      De plus, tout ce que tu vois autour de toi est mien, le monde est le reflet de mon esprit et de ma grandeur. Certes, le Mal existe aussi mais parce que ma nature est d'être sans entraves. Toi même si tu embrassais le Mal comme le Bien , tu serais à mes cotés, au dela des hommes.

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  13. Pauvre petit trollounet, qui se fait déspammer de partout, et qui en est réduit à venir se faire cuire un oeuf sur ma poêle hypomaniaque.
    D’ailleurs, notre dialogue de sourds pourrait se résumer à cette petite histoire :
    C’est deux oeufs qui sont en train de cuire dans une poêle, et y’en a un qui dit à l’autre :
    « Tu trouves pas qu’y fait chaud, ici ?
    Et l’autre le regarde, et fait :
    - Aaah ! un oeuf qui parle ! »
    Bref, si tu crois que je t’ai attendu pour embrasser sur les deux joues le Mal comme le Bien, tu retardes d’un dernier métro.
    Par contre, je ne vois pas en quoi ça me situerait au-delà des hommes.
    N’aurais tu pas forcé sur Nietzsche pendant les fêtes de fin damnée ?

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