mercredi 1 mars 2017

Malfaisants, froids, persistants (5)

De retour de notre balade dans le Multivers (article précédent) il faut bien admettre, à défaut de l'accepter pleinement et inconditionnellement, que dans notre Uni-vers, Anders Behring Breivik est en prison après avoir commis l’irréparable. 77 fois.
(Je pars du principe optimiste que les blessés, réparables, ont été réparés, ou sont en passe de l'être, traumas psychologiques non inclus).
Kjirsten Fjord, la gentille secrétaire avec qui il aurait pu convoler à l’issue du Congrès d’été des Jeunes travaillistes sur l’ile d’Utøya, gît sous une couverture, déjà froide, du sang s’écoulant de ses oreilles.
J’ai vu les photos.
Elle a l'air abattue.
Froidement.
Comme les 76 autres Jeunes travaillistes qui ont eu la malchance de ne pas se cacher assez bien.
Ils n’avaient pas été assez attentifs aux leçons de vie de « How not to be seen ».
J’en profite donc pour renouveler à Breivik mes chaleureux encouragements à croupir longtemps en prison.
Jusqu’à sa mort, en fait.
Et si possible, que ses gardiens mettent « The Torture Never Stops » de Frank Zappa à donf et en boucle dans sa cellule(1).
Que le seul film disponible en téléchargement légal sur l’Intranet de la prison soit « Where the dead go to die », et que les sous-titres soient décalés.
Qu’il ne dispose pas du logiciel pour les resynchroniser.
Que quand il donne ses treillis militaires et ses Rangers à nettoyer au pressing de la prison, ils lui rendent à chaque fois une djellaba tachée et deux babouches de pied gauche.
Que…
Une minute.
J’ai déjà vu ce genre de réaction dans le film coréen « J’ai rencontré le diable».
Un flic traque le tueur en série qui a tué sa fiancée enceinte… et devient pire que lui. Bien pire.
Au cinéma, les Coréens n’ont pas de tabou avec la cruauté, mentale ou physique.
Le film devient assez vite inconfortable pour l’infortuné spectateur qui s’est laissé embarquer dans cette vengeance qui tourne mal, heureusement tempérée par un humour atroce. 
Dans les moments pénibles, il est conseillé de se rappeler que c’est du cinéma.
Avec Anders Behring Breivik, non, pas moyen. Il n'est pas conseillé de se rappeler que c'est réel, mais c'est réel quand même.
Il a eu une vie de merde, alors il a théorisé sur l’islamisation de l’Europe, et il s’est pris pour un Croisé.
Son Manifeste ressemble à un bouquin de Maurice G. Dantec (qui a fusionné avec le Grand Tout l'été dernier mais ça fait bien 15 ans qu’il avait commencé à breiviker, ou Breivik à dantequiser, ou tous les deux à houellebecquiser) encore plus mauvais que d’habitude, et après il a soigneusement préparé, planifié, puis exécuté son petit massacre.
Alors que peut-on en dire ?
Tous les matins, je pense à Anders Behring Breivik.
Je ne lui envoie pas de l’amour, ça non. J’ai déjà bien du mal à en envoyer dans un rayon de 1 mètre 50 autour de moi, alors pensez, atteindre la Norvège, ça serait un peu présomptueux.
Et puis c'est un peu tard. Fallait être là dans sa jeunesse. Avant que le ver ne dévore le fruit de l'intérieur.
Je me demande comment c’est, dans sa tête.
Je ne suis pas le seul.
La pièce manquante dans ce puzzle, c’est bien son absence d’empathie, sa faculté d’occulter le fait que ses cibles sont des êtres humains comme lui.
J’ai la chance de ne pas être le papa de feu Kjirsten Fjord.
Mais quoi d’autre ?
Entre gens civilisés, on peut parler du Mal.
On ne s’en prive pas.
« La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal » nous disent les philosophes.
"C’est au nom de la morale, c’est au nom de l’humanité qu’ont été commis les pires crimes contre l’humanité. C’est au nom de la morale qu’ont été commis les pires crimes immoraux. Morale perverse, donc : on est moraux avec ceux qui partagent notre monde de représentation et on est pervers avec les autres parce que la définition de la perversion, c’est pour moi celle de Deleuze et de Lacan : est pervers celui qui vit dans un monde sans autre." nous dit l'abbé Cyrulnik.
Très bien.
Breivik utilise les méthodes des djihadistes qu’il prétend combattre, et devient comme eux.
Mais à part ça ?




Alex + Ada
Sarah Vaughn, Jonathan Luna



(1) "Des mouches vertes bruissent, dans ce cachot du désespoir
Des prisonniers geignant marinant dans leur pisse grattent leur tignasse noire
Une pâleur blafarde tombant d’un trou à des années lumières,
C’est leur lueur du jour, rien d’autre ne les éclaire
Et ça pue tellement que les pierres asphyxiées
pleurent un jus verdâtre de venin
Dans l’antre où brûle l’immense forge du Malin
et où la torture est sans fin
La torture est sans fin."

(à suivre)

29 commentaires:

  1. A part avoir tué des gens et écrire des inepties, je ne comprends pas bien ce que tu lui reproches à Anders Behring Breivik.

    Et puis si tu cherches bien, tu devrais le trouver au fond de toi-même.

    En tout cas moi, je n'ai aucun mal à le trouver surtout que je suis en train de troller un forum en ce moment. Semer le terreur et le désolation est à la fois drôle et consternant.

    Enfin Anders Behring Breivik, je ne l'apprécie pas plus que toi et il me fait moins rire que mes propres inepties. On n'est jamais mieux servi que par soi-même et toi en ce moment j'ai l'impression que tu te trolles un peu trop.

    Lache Anders Behring Breivik, respire un bon coup, prend l'air, arrête de fumer, dit "je t'aime" à ta femme et ça ira mieux.

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  2. C'est bientôt fini. Il ne me reste qu'un épisode d'auto-trollage à écrire, avant de rejoindre Abraxaraccourcix au FN, et de recommencer à respirer.
    Dire "je t'aime" à ma femme ? Pour qu'elle me demande ce que j'ai à me faire pardonner ? Tépafou ?

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    1. Il y a une scène d'anthologie dans 71 Fragments d'une chronologie du hasard de Michael Haneke où un homme attablée avec sa femme dit lui dit subitement "je t'aime" sans raison. La femme s'inquiète et l'homme finit par lui mettre une baffe monumentale.

      Tu ferais mieux de regarder des films d'Haneke plutôt que des films coréens débiles qui finiront pas déteindre sur ta mémoire karmique.

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  3. Je l'ai trouvé elle est là:
    https://www.youtube.com/watch?v=5LWYE5i-OOM
    à 45minutes et 30 secondes "ich liebe dich"
    la claque arrive à 46 minutes
    Tu parles allemand?

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    1. Oui. Elle lui demande si il est bourré. Sur le ton de quelq'une qui ne l'est pas souvent, bourrée.

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  4. Ce que Breivik a fait aux jeunes Travaillistes sur l'ile d'Utøya, Haneke l'a fait à des milliers de cerveaux de par le vaste monde, et il est encore en liberté. Je prépare tout de suite un article.

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    1. Mon cerveau me semble encore bien vivant, lui.

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  5. C'est vrai qu'entre les films d'Haneke et la musique que tu lui infliges, je dois admettre qu'il a beaucoup de résilience.

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    1. Crois-tu vraiment que dans le bardo on n'ait que l'image sans le son? T'es jamais allé aux urgences d'un gros hôpital, pendant un rush? Le niveau sonore des gens qui gémissent couvre largement celui de la musique d'ascenseur à la steve Roach.

      J'y étais samedi de la semaine dernière vers 2h30 du matin avec ma fille et un de ses amis... ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant marré. Au départ on n'était que trois à rire mais ma fille m'a dit qu'elle a vu d'autres personnes rires de nos âneries. Je n'ai pas fait rire tous le monde dans la salle d'attente des urgences. Je me suis aussi fait détester et je l'assume. Une fois de l'autre coté de la salle d'attente, dans le vif du sujet. Je n'ai fait (sou)rire que deux médecins sur trois. Ma fille m'a parlé plus tard du troisième médecin que je n'avais pas fait rire... Eh bien je peux t'assurer que les forces du mal se trouvent aussi dans les hôpitaux.

      Dans le bardo, j'espère bien ne pas être le seul à rire et à mettre une douce ambiance de folie même si le harsh n'est pas très dansant.

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    2. J'ignore qui tu essayes de convaincre de ta présomption. Je ne suis pas une officine de Ian Alexander.

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  6. http://novaexpressmusique.blogspot.fr/2014/02/merzbow-dharma.html

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  7. Je n'essaye pas de convaincre. Je te dis seulement ce que j'ai vu.

    "Entre l'apparence des formes sensibles et le transparaître des formes intelligibles, l'apparaître en tant qu'apparaître définit l'ontologie propre aux formes imaginales."

    Si tu avais vu ce que j'ai vu tu arrêterais de fumer et de regarder des films coréen. Tu arrêterais aussi de lire les âneries de Daniel.

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  8. "Entre l'apparence des formes sensibles et le transparaître des formes intelligibles, l'apparaître en tant qu'apparaître définit l'ontologie propre aux formes imaginales." J'avoue que c'est magistral & lumineux. J'en suis sur le Q. Présomptueux et péremptoire, donc.
    Et de ma fenètre, Haneke est bien plus malsain que les Coréens.

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    1. Non, il n'y a rien de présomptueux à voir l'apparence en tant qu'apparence. C'est moins présomptueux que de prendre ses pets pour des vents même s'ils dégagent une douce odeur de sainteté.

      "« Le Dhamma doit être trouvé en regardant votre cœur et en voyant ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, ce qui est équilibré et ce qui ne l'est pas. » Ajahn Chah

      Péremptoire si tu veux. J'ai proposé à Daniel de le gifler pour qu'il comprenne mais il a refusé. Ce qu'il peut être délicat.

      Je ne cherche pas à convaincre seulement à développer le seul pouvoir qui mérite vraiment d'être développer:

      "Le troisième type de pouvoirs psychiques aide les êtres à se débarrasser de la souffrance. C’est le seul type de pouvoirs psychiques qui soit digne d’être pratiqué. Quand un moine voit un individu prisonnier de la passion, rongé par l’avidité, il emploie ses pouvoirs pour lui apprendre à se libérer de la passion, de l’avidité. Quand un moine voit un individu esclave de la colère, dévoré par l’aversion, il emploie ses pouvoirs pour l’aider à contrôler sa colère et son aversion. Quand un moine voit un individu sous l’emprise de l’ignorance, il emploie ses pouvoirs pour l’aider à se défaire de son ignorance en développant la connaissance de la nature de la réalité. Voilà les pouvoirs psychiques qu’il est sain et constructif d’employer. »

      Les films de Haneke, sont de ce point de vue, efficace. D'ailleurs c'est simple, je ne vais plus au cinéma et je ne regarde aucune série débilitante. Haneke montre la violence en tant que violence, sans complaisance ce qui n'est pas le cas chez tes coréens.

      « Pour quelqu'un ne comprenant pas la mort, la vie est très confuse. » Ajahn Chah

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  9. Le seul pouvoir psychique que tu développes ici c'est d'agacer les gens et de réciter des livres. Chez les septiques québécoises, je ne sais pas, je n'ai pas le temps d'aller voir.

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  10. Je comprends. Cela m'aurait certainement agacé également. Quand tu fais une découverte t'as envie d'en faire profiter tout le monde. Mais quand tu as personne qui a fait la même expérience autour de toi, T'as vite fait de passer pour un fou. Je vais commencer par te laisser tranquille en te remerciant pour ton écoute compatissante.

    Je te taquine avec le tabac. le problème c'est moins le cancer et le fait que ce soit mortel. Le problème c'est la dépendance. Est-ce que tu serais capable d'arrêter pendant 49 jours, juste pour essayer?

    Les livres permettent de mettre des mots là où il ne devrait pas y en avoir. Tant que t'as pas vu par toi-même, les livres sont plus égarant qu'autre chose.

    Ce que j'ai écrit chez les sceptiques n'est ni très marrant ni très intéressant. ça m'a juste permis de comprendre dans quelle direction il fallait que j'aille désormais.

    Merci.

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  11. Ecoute compatissante, certainement pas. On dit ça des gens qui se penchent avec une gravité empreinte de nostalgie précoce vers d'autres qui vont bientôt mourir. Compassionnelle, pas plus. Ca serait gravé au frontispice de mon blog.
    Je crois que parfois ta punkitude te dessert dans ce que tu veux transmettre. Grave. Sans parler de ce que tu transmets sans le vouloir.
    J'ai déjà cessé de fumer 4 ans d'affilée. Le problème c'est pas la dépendance, c'est par quoi je la remplace. Troller des forums, ou m'auto-troller, ça marche un temps.
    Je retourne à mes porcs.
    Ils me comprennent, eux.

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    1. Remplace par la méditation.

      La punkitude permet d'aller trop vite trop loin. Il n'y a pas que des avantages, c'est sûr mais ça permet aussi de passer d'une communauté à une autre sans trop se salir y compris chez les zennistes. Les gens déposent trop facilement leur cerveau au pied du maître qui n'est pourtant pas une lumière.

      La punkitude permet aussi de recevoir des coups. Si on ne reçoit pas de coups, y compris les coups du sort, on n'avance pas. Le confort est le pire obstacle à l'éveil. Sortir les gens de leur zone de confort et de la mienne permet d'aller vite. L'avantage aussi c'est qu'après les gens viennent pas perdre leur temps à te remercier.

      Sans compter qu'en terme de transmission pour l'instant, tout m'incite à l'humilité.

      Si en retour tu comprends les porcs, tu devrais pouvoir me comprendre.

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    2. Ce qui me tue par dessus tout, c'est que j'ai l'esprit d'escalier. Le jour de ma mort je serais capable de me dire "t'as oublié de dire un truc à warsen sur le punkitude" et de ressusciter pour venir déposer un com.

      La punkitude est le meilleur moyen de lutter contre notre (auto-)dépendance affective.

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  12. "ressusciter pour venir déposer un comm."
    Quel vantard, çui-là, c'est pas possible.
    Pire que moi.
    Précise ce que tu entends par notre (auto-)dépendance affective.
    Le remède n'est-il pas d'essayer d'incarner le texte de Nietzsche trafiqué par Deleuze et mis en musique par Pinhas dans la vidéo de Warsen du Voyageur ?
    http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2017/02/richard-pinhas-east-west-1980.html

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    1. Le terme d'auto-addiction était déjà pris et sous licence.

      La dépendance affective c'est le fait de considérer que l'autre est là pour combler un manque. C'est pas cool.

      L'auto-dépendance ce serait de considérer que l'on peut combler ce manque tout seul sans les autres. C'est pas cool non plus.

      Il faut donc lutter simultanément contre ces deux tendances. C'est une question de survie (naitre, mourir et s'amuser)

      Tu ne connais pas la Voie minimaliste-primitive?

      "La fiabilité et la durée de vie de tout matériel est aléatoire et limitée dans le temps. Les techniques minimalistes et primitives, une fois comprises et assimilées, feront partie de vous pour le reste de votre vie. Contrairement au matériel, elles ne peuvent se perdre, s'user ou se briser. Avec la pratique, leur efficacité ne cessera de se développer.
      La connaissance est acquise, le reste n'est que prêté."

      Deleuze n'a rien compris à Nietzsche.

      Quand tu as compris la pensée de l'éternel retour, tu peux naitre et mourir plusieurs fois par jour et éventuellement ressusciter (revêtir un corps nouveau). La crucifixion (ou cruci-fiction pour les intimes) est facultative. Une fois les clous dans les mains, t'as pas intérêt d'avoir l'esprit d'escalier.

      Penser la pensée de l'éternel retour chez Nietzsche revient à actualiser la voie chez Dogen.

      Le problème de Nietzsche c'est qu'il fumait la pipe et qu'il ne faisait pas zazen.

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  13. Pour mourir renaitre et s'amuser (ou ressusciter si tu préfères) il suffit de faire des mini crises d'épilepsie. C'est facile et presque sans danger.
    Je sais, dire que mourir est presque sans danger, c'est un peu bizarre.

    Mais ça permet d'ouvrir des portes. Certaines donnent sur l'imagination, d'autres sur l'imaginal, d'autres sur Dieu. Par contre, derrière les portes de l'imaginal, il y a un bestiaire foisonnant et pas toujours très sympa. Enfin ça dépend, si tu veux devenir président des Etats Unis, de la Russie ou de la Corée du Sud, il y a moyen.

    En allant sur mon forum sceptique pour défendre ce que je pensais être des inepties rigolotes, je me suis aperçu avec surprise que cela avait une base scientifique. Quand je suis devenu sérieux ça les a fait moins rire. C'est pourquoi je suis parti.

    Évidement, je rigole mais les extra-terrestres aussi. Enfin, ce ne sont pas vraiment des extra-terrestres. Ils ne parlent pas comme nous mais ils sont gentils et bienveillant. J'hésite à les classer côté imagination ou côté imaginal. Pour ne pas trop t'inquiéter sur ma santé mentale, je vais les classer, comme tous ceux qui les ont rencontrés, côté imagination.

    http://www.psychologies.com/Culture/Spiritualites/Religions/Articles-et-dossiers/Croire-aide-t-il-a-vivre/Les-neurones-de-la-spiritualite

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  14. c'est en pissant aux quatre coins de mon blog que tu fais des des mini crises d'épilepsie à volonté ? t'en as de la chance.
    Je n'ai jamais trouvé aucun blog qui me donne envie de pisser partout.
    Remarque, ça fait un moment que je ne suis pas allé voir celui de Mélenchon.
    Et le seul que j'avais envie de troller, celui de france 3 pays de la loire, a fermé ses comm's pour des raisons bassement budgétaires de compression des webmestres de surface.

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  15. Deshimaru a fait une crise (satori + 1) simplement en se coinçant le sexe sur son zafu tellement il avait envie de pisser. J'écrirais un article sur mon blog pour te donner les références exactes si tu ne me crois pas.

    Uriner? Petit joueur!

    Viens chez moi, on y discute greffe de matière fécale.

    http://mujoseppo.blogspot.fr/2017/03/maitre-dogen-purification-senjo.html

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    1. j'ai pas le temps, je suis dans mes porcs jusqu'au groin jusqu'au 20.
      L'eusse-j'eu, tu es loin de susciter en moi l'envie de discuter.

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    2. Je ne vois pourquoi l'idée de discuter de matière fécale avec moi ne suscite chez toi aucune envie alors que tu es bien dans tes porcs.

      Enfin bon, si tu n'es pas consentant, je n'insiste pas.

      Et puis il n'y a pas urgence. Je ne prévois pas la fin du monde avant le 20. On pourra toujours en discuter après (pas après la fin du monde, après le 20, évidemment).

      Salut!

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  16. La greffe de matière fécale permettrais de lutter efficacement contre l'autisme.

    http://www.europe1.fr/sante/la-greffe-de-matiere-fecale-de-plus-en-plus-prise-au-serieux-2701048

    Tu devrais peut-être essayer, c'est moins désagréable que le packing.

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  17. tu finis par ressembler à ton troll, encore un inconvénient de la punkitude.

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  18. Mon troll m'a fait réfléchir. Je suis plein de gratitude à son égard. Je ne vois donc pas de quel inconvénient tu parles.

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