dimanche 5 février 2012

Rêve Freudien en Diable : La Très Petite Bibliothèque de mon père

Aujourd'hui comme hier, pas de sentiment de supériorité disgrâcieux et handicapant, issu d'une histoire familiale où l'on se refilerait dans le non-dit cette patate chaude de génération en génération, ce qui est rarement facile à désembrouiller chez la personne âgée dépendante, mais beaucoup mieux que ça : la certitude d'être plus pêchu qu'hier, et je l'espère, si Dieu me prête vie, jusqu'à ce que je la lui rende, plus efficient dans ce qu'il me reste à vivre.
Il aura fallu attendre une pitite cinquantaine damnée, mais ça valait le coup.
Attention à l'aisance et ses fosses : à malin, Malin ennemi, c'est clair.
Le  syndrôme de Francis Lebrun me guette sans doute, tapir dans l'ombre.
Garde-fou de poche :
Comme le disait une amie : « Si tu mets la tasse au-dessus de la cafetière, c’est forcé que ça te tombe sur les pieds », sans compter les dégâts collatéraux.
Aprés essai In Real Life, penser à racheter des chaussures.

Adoncques, ne pas se vanter de ce pour quoi on n'est finalement pas pour grand chose, à part d'être ici et maintenant quand les choses "fall right into pieces" (je ne trouve pas d'équivalent français, veuillez rappeler d'une cabine qui marche à pinces).

Je viens d'être tiré du lit par un songe trou blanc : je faisais chuter par mégarde la bibliothèque paternelle, dont la taille réelle avoisine les 4m de long sur 2 de haut, est vitrée dans un style anglais fait d'un palissandre élégant et boisé qui ressemble à peu près à ça.

Dans mon rêve, le meuble paternel s'était oniriquement réduit aux dimensions d'une petite étagère, que je laissais choir par maladresse du haut d'un autre meuble plus imposant, de provenance non identifiés (encore un coup du non-dit, ce bâtard qui pisse dans mes souterrains) et en tombant, je voyais bien que les angles de la Petite Bibliothèque avaient salement morflé, il y avait des éclats de bois, la porte était fendue, mais je me disais que avec un peu de colle et d'intelligence j'arriverais bien à maquille ma bêtise.
Pardonne l'espoir, dégrisé lecteur.
Faut dire que dans le réel, depuis la mort de maman (penser à rédiger le témoignage ici même) nos rapports ont bien changé, et c'est souvent moi qui l'appelle pour prendre des nouvelles le dimanche soir en lieu et place du coup de fil dominical que nous donnait maman de son vivant.
La nouvelle vie de papa se déroule sous des auspices inédits et heureux à bien des égards.
Les experts en interprétation des songes apprécieront les multiples niveaux d'analyse de celui-ci.

2 commentaires:

  1. c'est vraiment passionnant ce que tu ecris Warsen !

    sauf que tu n'es pas ce que tu vois...

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  2. Tu as raison. Je ne suis pas la bibliothèque de mon père. La Science Avance !

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