En recopiant son brushing, notre photographe s'est trompé d'hôtel.
Sauras-tu l'aider à retrouver sa chambre ?
Bonsoir tout le monde.
Bon, ben on a changé d'hôtel, parce que Cholet a pris sa tannée hier soir mais Le Mans va peut-être quand même gagner tonight, et nous jouons donc les prolongations.
Et l'Etap Hotel ne nous proposait que 2 chambres pour 3.
Va pour l'Ace Hotel.
Les chambres sont plus grandes, elles ont plus de confort, donc les gens y sont plus heureux.
Va pour l'Ace Hotel.
Dieu m'est témoin que ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
J'ai
bien proposé au cameraman de partager sa piaule, mais il m'a regardé de
ses grands yeux de biche et a repoussé mes avances de sa bouche
purpurine.
Quand je suis en prestation à l'extérieur, sur des périodes
courtes mais intenses, avec une qualité de vie à faire pâlir le docteur Dukan et les spécialistes des biorythmes, je m'autorise un peu de vulgarité et de provoc
gratuites.
C'est le personnage de technicien vidéo parti de rien mais
revenu de tout que je me suis composé au fil des ans, et il m'est ma foi
aussi seyant qu'un autre.
Le journalisme autoscopique ne préserve pas de l'extase,
car le soleil brille sur le Saint comme sur l'Enculé,
ainsi que l'a expliqué Jean-Marie Bigard sur France inter.
Je prèfère éructer des saillies lourdingues
au cours des repas de production que de grommeler du Desjardins ou des
aphorismes bouddhistes dans les coins sombres.
Après avoir tâté des deux.
Après avoir tâté des deux.
A l'usage, l'intégration sociale est facilitée par la première option.
Et j'ai des tendances samsariques assez marquées pour la vulgarité, tentant ainsi de me démarquer d'une éducation catho athée de gauche pleine d'une saine mauvaise foi.
Et j'ai des tendances samsariques assez marquées pour la vulgarité, tentant ainsi de me démarquer d'une éducation catho athée de gauche pleine d'une saine mauvaise foi.
Pourtant, on le sait, j'ignore tout du basket professionnel, et ça ne m'empêche pas de monter les sujets d'actualité sportive aussi vite que mon ombre, puis de les uploader à la vitesse où le permet la connexion de la salle de presse vers le serveur ftp de la station qui diffuse des extraits du championnat.
Ca me fait bizarre de faire ça dans le service public, j'étais habitué à leurs archaïsmes, et là, paf, ils comblent leur retard, au moins sur le plan technique, sur ce qui se fait dans le privé.Et moi avec, puisqu'au cours du séjour j'ai appris les éléments d'info qui m'avaient si cruellement fait défaut et provoqué ma dépression en novembre.
Les journalistes sportifs autoscopiques ne craignent pas de ressembler à Zorro,
au risque d'être un peu démodés.
Je me souviens d'un article de Philippe Manoeuvre paru dans Rock et Folk en 79, racontant la destruction méthodique d'un hôtel par les membres de Motorhead en tournée.
Je n'ai découvert qu'après que c'était une figure imposée, comme on dit dans le journalisme sportif.
Sur le coup, j'ai trouvé jubilatoire cette épopée de la transgression et de la destruction élevée en art de vivre. Pour l'ado anxieux que j'étais, il y avait quelque chose d'attirant dans cette attitude qu'on pourrait croire dictée par la soif de liberté et l'appétit de vivre qui doit être le fond de commerce de tous les hardrockeurs. Enfin, avant l'invention du darkmétal.
J'ai réduit mes antidépresseurs cette semaine, donc je commence à retirer mes troupes de Pologne, pays que j'avais totalement envahi en Janvier avec une exaltation froide, mais quand même assez exaltée.
C'est mal barré pour foutre le feu à l'Ace Hotel, je ne dors toujours que 4 heures par nuit, le motel est flambant neuf et on rentre demain matin.
On s'est entendus comme larrons en foire avec le cadreur et le journaliste, ça va être dur de ne pas sangloter quand je vais les déposer au Mans. Mais dans ce milieu très masculin, pas question de laisser transparaitre ses émotions. Bien que j'aie harcelé R., je reste désespérément hétéro, c'était surtout pour tromper le machisme ambiant.
A bientôt, cher journal.
J'ai réduit mes antidépresseurs cette semaine, donc je commence à retirer mes troupes de Pologne, pays que j'avais totalement envahi en Janvier avec une exaltation froide, mais quand même assez exaltée.
C'est mal barré pour foutre le feu à l'Ace Hotel, je ne dors toujours que 4 heures par nuit, le motel est flambant neuf et on rentre demain matin.
On s'est entendus comme larrons en foire avec le cadreur et le journaliste, ça va être dur de ne pas sangloter quand je vais les déposer au Mans. Mais dans ce milieu très masculin, pas question de laisser transparaitre ses émotions. Bien que j'aie harcelé R., je reste désespérément hétéro, c'était surtout pour tromper le machisme ambiant.
A bientôt, cher journal.
Comme on le comprend aisément en parcourant les gazettes,
le journalisme sportif attire beaucoup d'emplois réservés.
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