jeudi 15 janvier 2009

nouveaux yeux

Je parlais avant-hier de nouveaux yeux et de vieux démons : après l'expérience Blu-ray, difficile de retourner aux DivX tout pixellisés.
Si l'intérêt de télécharger des fictions chargées de trop de réalisme (un Blu-Ray, de base ça pèse 40 Gigas, quand c'est compressé, ça descend entre 7 et 11 Go) n'est pas évident, j'ai testé pour vous le Jardin des Délices de Jérome Bosch en haute definition sur mon nouveau 24 pouces, et ça arrache tout, comme esspliqué dans l'article ci-dessous.
Quand aller au musée depuis chez soi devient une rencontre plus intime avec l'oeuvre que de se déplacer.
Fichtre.

"Mille six cents clichés pour le seul Jardin des délices de Jérôme Bosch : une profusion qui permet de distinguer des détails invisibles à l'œil nu, selon les promoteurs du projet. Le Jardin des délices et treize autres chefs-d'œuvre du musée du Prado sont disponibles, depuis mardi 13 janvier, en haute résolution sur Google Earth, le site d'images satellites du géant américain de l'Internet. Cette avancée technologique permet "l'accès à des œuvres à n'importe qui et depuis n'importe quel endroit du monde", explique le directeur du célèbre musée madrilène lors de la présentation du projet. "C'est la première fois que cela se fait dans le monde", indique pour sa part le directeur de Google Espagne.

La mise en ligne concerne Les Ménines de Velasquez, Le Jardin des délices de Jérôme Bosch, Les Fusillades du 3 mai de Francisco Goya, Les Trois Grâces de Rubens ou encore Le Chevalier à la main sur la poitrine du Greco.

Pour visualiser les œuvres, il faut positionner le navigateur Google Earth sur le musée du Prado, à Madrid, et ensuite cliquer sur l'icône "Obras maestras" pour ensuite entrer dans chacun des tableaux comme on pourrait le faire avec une loupe. Une reproduction "digitale ne peut se substituer à l'œuvre originale mais permet d'arriver à des détails que jamais on ne pourrait voir à l'œil nu", souligne le directeur du Prado. Chaque tableau a été l'objet de centaines de clichés à très haute résolution, chaque cliché se concentrant sur une partie infime de l'œuvre. Sur La Descente de croix de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de saint Jean."

source : Le Monde.fr

3 commentaires:

  1. Je rêve. Il n'y a que 11 lignes de toi dans ce post et tu n'as pas mis de guillemets à la suite. Combien de fois tu nous as fait le coup ?

    RépondreSupprimer
  2. Je rétablis les guillements, oups guillemets.
    Je suis cher de la ligne, mais quand c'est pas de moi, c'est indiqué.

    RépondreSupprimer
  3. A y réfléchir pendant un petit footing au crépuscule, tu me mets sur la piste de cette vieille histoire du moi qui se planque derrière des citations, soit par déficit de ressenti soit par refoulement.
    Cette stratégie conduirait ici à faire passer pour miens des mots volés à d'autres, quoi que signifie cette expression in fine. Usurpation d'authoring, et pour se la pêter dans le virtuel.
    Et avec quels résultats ?
    D'ailleurs à part les petits dessins de Xavier Gorce, tu dois être celle que j'ai le plus pompée.
    C'est du propre.
    Je réaffirme néanmoins que je mets un soin maladif à citer mes sources.
    Il me semble aussi que j'ai fait un post qui s'appelait "les mots volés" et qui parlait de ça.

    RépondreSupprimer