Escamoté dessous la terre
Du côté de ceux qui ont tort
D'être plus là pour prendre l'air
Ca m'est égal que plus personne
Sache comment je m'appelai
Tant et tant de téléphones sonnent
Dans des appartements déserts
Ca m'est égal de ne plus voir
gens qui pleurent ni gens qui rient
De rien sentir de rien savoir
D'être un peu de rien dans du gris
Mais je voudrais pourtant savoir
Si quelque part quelqu'un quand même
Se souviendra de mes souvenirs
Ai-je rien oublié de tous ceux que j'aime
Je veux bien partir et être très mort
Mais mes souvenirs seront-ils en vain
Comme au fond des mers les galions pleins d'or
Dormant dans le noir de l'eau sans chemins
Mais nos souvenirs seront-ils en vain
poème de Claude Roy entendu dans l'émission de Philippe Meyer samedi sur france inter
à déclamer les pieds dans un bol de mayonnaise tiède en écoutant Dakota Suite :
j'étais en pleine réflexion sur les mécanismes de protection du moi, ceux qu'on ne fait pas sauter après décision de cesser de croire à son histoire personnelle, et ce mec vient prétendre "ça m'est égal" alors que tout son poème hurle le contraire.
Des fois, les poètes c'est rien que des chochottes.
Je crois que je préfère relire Eckart Tolle, c'est "le mysticisme pour les nuls" question littérature mais y'a pas autocontradiction dans les termes, et justement, je dois composer avec des capacités assez médiocres.
Arf.
à déclamer les pieds dans un bol de mayonnaise tiède en écoutant Dakota Suite :
j'étais en pleine réflexion sur les mécanismes de protection du moi, ceux qu'on ne fait pas sauter après décision de cesser de croire à son histoire personnelle, et ce mec vient prétendre "ça m'est égal" alors que tout son poème hurle le contraire.
Des fois, les poètes c'est rien que des chochottes.
Je crois que je préfère relire Eckart Tolle, c'est "le mysticisme pour les nuls" question littérature mais y'a pas autocontradiction dans les termes, et justement, je dois composer avec des capacités assez médiocres.
Arf.
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