jeudi 4 mai 2006

sélection naturelle

ici.J’ai présenté mon film au Conseil Général, et y’avait évidemment pas de quoi se mettre dans un état pareil. Je ne suis pas le Stankey Lubrick du film d’entreprise. Il s'’agit d’un petit film de prévention à destination des 10/12 ans.

C’est amusant parce que mon père et son père avant lui ont beaucoup oeuvré dans le domaine de la sécurité, sans que ça les ait au final protégés de quoi que ce soit. Les chiens ne font pas des chats. J’ai accepté de le co-écrire, de le tourner et de le monter parce que je m’en sentais incapable, et que je savais que ça me ferait du bien d’aller contre cette insubmersible impuissance programmée, qui perdure d’ailleurs après avoir posé l’acte et la validation du client. D’ailleurs, la semaine prochaine je commence un film sur un logiciel que je méconnais totalement et sur lequel je n’aurai pas le temps de me former avant d’attaquer, à moins que je me goinfre ce week-end le manuel pdf de 1200 pages.
La Terreur va pouvoir à nouveau rêgner.
S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y avait pas de problème.

Commentaires

  1. >> D’ailleurs, la semaine prochaine je commence un film sur un logiciel que je méconnais totalement et sur lequel je n’aurai pas le temps de me former avant d’attaquer

    Le problème, c’est que par manque de point de référence, tu penses que tu es le seul dans ce cas. Comment tu crois qu’on fabrique les logiciels de bord des fusées, des satellites et des avions de ligne ? Tu penses vraiment qu’on a compris quelque chose à l’aéronautique ou même au cahier des charges du client quand on se met à programmer ? :) ))))))))

  2. j’ai un peu forcé le trait sur ce post. Je me suis rassuré en allant voir la bécane sur place. L’idée c’était d’épinaliser mon mode de fonctionnement : la terreur est un tribut que je paye à d’anciens conditionnements qui commencent à se déliter. Dans l’action, il n’y a plus que des problèmes à résoudre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire