mercredi 18 février 2015

BLASPHEMATOR®, LE FLIM ! (3)

D'abord, Blasphemator® dire "Bonsoir à touffes", parce que Blasphemator® plus poli qu'il n'y parait.
Ensuite, Blasphemator® annoncer remplacer provisoire John Warsen pour nouvel épisode du débriefing à chaud aventures trépidantes autogérées de lui-même, Warsen malade avec grippe teutonne mutante attrapée au bureau en dérushant interviews en allemand et en écoutant musique ambiente pleine de vent mauvais, pieds nus dans les courants d'air, porte du bureau pas bien fermer et Warsen oublier rabot à la maison, Warsen se croire plus malin que virus, mais principe de réalité plus fort que parti d'en rire, virus petit malin alors que Warsen gros malin, et virus introduit dans organisme hôte, et maintenant Alien 12 être en préparation dans petit studio français indépendant, blockbuster qui tousse et qui tache, vraie curiosité projetée en Mollardrama sans besoin lunettes 3D engendrer sérieux problèmes oculaires et névralgies faciales stigmatisantes, mais pas oublier ciré avant la séance, sinon fini la garantie.

Blasphemator® sincère et humble, vraiment vouloir écrire article qui fait date sous licence Creative Commons everybody et retrouver vrai esprit Internet des pionniers, en même temps Blasphemator® craindre un peu visite du salon de l'autosatisfaction, alors devoir faire attention pas sombrer dans complaisance coupable, sinon après, devoir encore se flageller sur blog Warsen et pisser dans la soupe en tirant sur l'ambulance, et ça demander trop de coordination psychomotrice avec moyens du bord déjà au taquet.


Résumé des épisodes précédents :


Blasphémator® faire résumé plus tard, être attaché aujourd'hui à mieux vivre l'éternel instant présent.

Episode du jour : le bêtisier des meilleures mauvaises blagues de Blasphémator®


D'abord, Blasphémator® redire bonjour à amis choisis par Montaigne et La Boétie, espèrer eux bien dormis. 
Blasphémator® bien digéré son suppositoire au Mein Kamphre hier soir et bien fermé son oeil de verre de la nuit, alors ce matin Blasphémator® pas chômé après s'être enfilé son ami Rocco Ricoré, car c’est dans le besoin qu’on reconnait ses amis, sauf Rocco Ricoré qu'on reconnait sur présentoir PLV de la grande distribution au service du consommateur éclairé par les néons du magasin.
Blasphémator® un peu fatigué pour raconter la suite de ses aventures, attendre inspiration et sommeil rattrapé, alors Blasphémator® faire meilleures mauvaises blagues avec les images, et Postériorité jugera, Blasphémator® pas s'embêter avec jugement moral de l'instant présent au jour d'aujourd'hui.
Blasphémator® pas se croire au delà du Bien et du Mal, simplement Blasphémator® pas trop le temps de s'occuper fioritures éthiques pour l'instant, trop occupé imaginer suite de la fin de l'épisode maniaque.

Franchement, mieux diffuser images détournées que parler procès DSK et Carlton de Lille, Blasphémator® pas besoin intervenir quand Dodo La Saumure hanter le prétoire, lui faire tout le boulot avec surnom assez éloquent pour être roi de la publicité vivante du maquereau fumé au vrai sel de Guérande et de la prostitution en col blanc et slip propre, surnom parler de lui-même tellement évocateur vieux film Michel Audiard, pas besoin soudoyer avocat marron parce que acheté en promotion chez Super U et oublié dans la corbeille à fruits pour prendre défense la Saumure.

Et puis au fond de lui-même, Blasphémator® pas pouvoir jeter l’abbé Pierre à Dodo La Saumure, parce que des fois, Blasphémator® subir tentation du démon du téléchargement illégal, et Blasphémator® se rappeler grande similitude prostitution en bande organisée avec téléchargement illégal, Blasphémator® avoir lu avis pertinent sur la question sur forum Cafard Cosmique et gravé en lettres de feu de trois mètres sur douze dans sa caboche de Breton en silicium depuis bien avant Mahomet souillé sa première culotte  

"Quand tu aimes la musique sans la payer, c'est comme si tu allais aux putes, tu t'amuses bien, et au moment de payer tu t'enfuis en sautillant, le pantalons sur les chevilles, parce que les macs c'est vraiment des connards." 
Après avoir médité avis méga-pertinent bon ami Cafard, Blasphémator® trouver le moyen habile pour repousser avances insistantes du démon de la pute bénévole du téléchargement illégal, en achetant sur Amazon disques préférés et pas disponibles en magasin. Mais Blasphémator® vite se rendre compte engraisser à son insu gros cyber-auto-enculés capitalistes dotés de la nature du Bouddha sur Internet, à nouveau démuni pour savoir comment résoudre dilemme avec ressources intellectuelles limitées.

En plus, pas pouvoir s'enfuir en sautillant du magasin Amazon pour gruger Dodo la Cyber-Saumure avec pantalons sur les chevilles, ça débile croire possible, vite rattrapé par cookies sanguinaires Amazons, et après ça, bénis oiu-ouis et maudits ni-nis de l'UMP envoyer message clair et inintelligible au gouvernement dans le Doubs abstiens-toi et loi Hadopi toujours au service des puissants de la Sacem de la Justice du Tourne-Disques à deux vitesses, et après Ukraine encore payer les pots cassés parce que plus le temps s'occuper vrais problèmes au Parlement Européen quand merde voler partout dans ventilateur.

Et encore, Blasphémator® se retenir d'épiloguer, ça être la face émergée de l'iceberg caché sous la glace, Blasphémator® pas évoquer par pudeur intime ses démêlés notoires du même tonneau avec cybermorues dessalées au sel de Guérande sur Internet, public pas en croire leurs yeux et les bras leur en tomber comme si mordus par scorbut enragé, et Blasphémator® se couvrir de ridicule, pas pouvoir se draper dans toile cirée de la dignité pleine de taches douteuses.

Heureusement, amitié virile et solidarité masculine régner en maitres sur internet, ça vrai esprit des pionniers de la liberté, forums de partage et d’échanges gratuits cybermorues dessalées éclore comme champignons qui font rire le lendemain mort de Charlie, avoir qu'à se baisser vers l'abime pour en ramasser treize à la douzaine et télécharger images de rêve foufounes pixellisées et muqueuses en libre accès, et Dodo La Cyber-Saumure bien l’avoir dans le baigneur pour organiser rendez-vous tarifés pour exploitation cordiale de la misère humaine.

Bref, explications pénibles, douloureuses et confuses, mais nécessaires pour expliquer pourquoi Blasphémator® préférer organiser soirée diapos plutôt que déblatérer sur grand déballage Dodo La Saumure malgré nécessité vitale laver la vaisselle cassée en famille  avec Paic citron sous l'oeil sans complaisance des ténors du barreau, certainement encore accroitre rayonnement intellectuel de la France à l'étranger et augmenter gloire de la démocratie participative, en fait surtout profiter Marine au vrai poivre de Guérande et électeurs dessalés mais plus pour longtemps.

Et maintenant, Blasphémator® dire assez de verbiage, place à l'image.



Blasphemator® est en retard chez son psy

Blasphemator en vacances chez son ami Jerry Frissen dans le désert Mojave

Blasphemator® se fait gauler par la police de la route avec sa mobylette quantique trafiquée par Stephen Hawking

Blasphemator® lit Spirou

Blasphemator® envoie ses voeux à Daech

La photo que Blasphemator® garde dans son portefeuille en cas de crise de foi

Blasphemator® apprécie les bons petits plats

Blasphemator® se touche le Fonds Régional d'Art Contemporain

Il a neigé hier dans le jardin de Blasphemator®,  Blasphemator® en a profité pour sculpter une idole païenne à son image, et puis son homoncule a fait un selfie

Blasphemator® a une idée

Début janvier, Blasphemator® se cherchait encore (mais en février si tu le cherches tu le trouves au bureau)

La collection d'estampes japonaises de Blasphemator®

Blasphemator® au stade du miroir (quand il était petit, alors ça compte pour du beurre)

Finalement, la coloscopie de la femme de Blasphemator® s'est bien passée.

Le mouton de Belzébuth, Blasphemator® lui doit plus que la Lumière.

Blasphemator® aime le cinéma d'auteur à petit budget

Blasphemator® aime le cinéma d'auteur à petit budget (II)

Blasphemator® connait un moyen habile pour se libérer de ses liens dans un film d'auteur à petit budget

Le réveillon de Blasphemator® avec la femme du Prophète
(elle est déjà bien connue des exégètes, celle là, désolé)

Blasphémator® se met un doigt dans le Kurde en recevant une carte postale



Blasphemator® raconter bêtisier à sa femme avant elle partir au travail, mais elle pas tout comprendre, et rester dubitative. 
Blasphemator® prendre râteau galactique, obligé rire tout seul comme d'habitude seconde nature. 
Ca bien triste, en fait.
Blasphemator® pouvoir s'en prendre qu'à lui-même, avoir pas assez médité sur prémisses auto-conclusives de vacuité égotiste de la dérision, que Blasphémator avoir pourtant écrites quand lui petit fou se prendre pour John Warsen.

PS : Blasphemator® croire avoir inventé terme "Postériorité" dans article pseudo-rigolo en visant à stigmatiser inflation des superlatifs en cours dans sphère médiatique en faisant jeu de mots pas trop crado sur "Postérité", mais Blasph avoir lu "Postériorité" dans journal Courrier International quelques jours après, écrit avec beaucoup de sérieux grave.
Blasphemator® stupéfait.

lundi 16 février 2015

Massacre à Charlie-Hebdo : les produits dérivés inondent un marché déjà saturé

1/ Le préquel : Charb et Tariq Ramadan




Blasphemator® se réjouit que comme lui, Paul Amar ne soit pas la moitié d’un con doté de la nature de Bouddha.
Blasphemator® se rappelle avec émotion le jour où Paul Amar avait proposé un débat à Bernard Tapie et Jean-Marie « Charlie Mortel » Le Pen et avait sorti deux paires de gants de boxe cachés sous son bureau pour leur faire une bonne blague, le rateau qu’il s’était pris en direct live.
Blasphemator® n’aurait pu survivre à telle disgrâce qu’en allant se terrer au fond de la Galaxie avec un sac poubelle sur la tête pendant 100 millions d’années, mais Paul Amar a juste fait un peu de méditation vipassana dans un placard doré du service public en compagnie ses amis Connard WC et balai dans le cul, et il est revenu animer une nouvelle émission comme si de rien n’était.
Paul Amar plus fort que Blasphemator®, Paul Amar plus fort que la Mort.

2/ Le crossover : Alain Soral





Si la vidéo n'apparait pas, clique sur le joli lien
au milieu de la boule de neige à tête carrée.
Blasphémator® s'est cru malin de pirater le code d'intégration de la vidéo
qu'Alain a postée sur Youtube, mais à malin, malin et demi, 
Soral préfère rester entre amis.
N'aie pas peur, ce n'est pas sale, c'est Soral.

Alain Soral encore plus fort que Paul Amar, Blasphemator®, son Pote Pol, Galactus, le Seigneur de la Souffrance de l'Eglise Gritchtèque et Sa Majesté la Mort réunis.
A côté de lui, Blasphemator® très humble et respectueux auto-enculé d'envergure nain de jardin en solde chez Jardiland parce que éraflures sur la barbe en plastique.
Alain Soral véritable plus gros auto-enculé de la Galaxie, et pourtant lui aussi doté de la nature de Bouddha.
Et tout aussi pourtant, selon dernière estimation, Galaxie contenir 234 milliards d’étoiles, ça faire un chiffre respectable et paquet potentiel d'auto-enculés extra-terrestres dotés de la nature de Bouddha en puissance.
Eux pas besoin envahir nous, nous déjà bien occupés dans les territoires.
Rien qu’avec star de la victime conspirative de la taille Alain Soral, afficher complet, même.
Même Chuck Norris rendre hommage appuyé, et reconnaitre Alain Soral tellement auto-enculé doté de la nature de Bouddha que creusé à l'intérieur de lui-même vortex hyper-secret, vrai trou noir avec poil autour, dommage pas disparaitre dedans.

3/ Le spin-off : j'ai pas eu le temps de chercher la vidéo qui va bien. Faire offre au journal, qui transmettra.


dimanche 15 février 2015

La moitié d'un terroriste, c'est un mec qui ne sait ni lire

Les terroristes ne savent pas lire.


LE MONDE DES LIVRES | 29.01.2015
 JOEL SAGET / AFP

Le 16 janvier, « Le Monde des ­livres » publiait un numéro ­spécial intitulé « Ecrivains face à la terreur ». Cette édition a rencontré un fort écho, non seulement en kiosque, mais aussi sur Internet, suscitant maints témoignages et courriers. Du reste, les libraires de toute la France voyaient alors affluer de nombreux ­lecteurs, en quête de lumières pour éclairer ces jours d’effroi. Les livres de la « bande à Charlie » (Cabu, Charb, Bernard Maris, Wolinski…), mais aussi des essais sur l’islam, ou encore Le Traité sur la tolérance, de Voltaire : autant d’ou­vrages qui ont connu un vif regain ­d’intérêt durant ces trois dernières ­semaines. Comme si les attentats avaient rendu urgent ce recours aux textes, à leur puissance d’élucidation. Comme si, ­surtout, les ­livres au pluriel constituaient le meilleur rempart face à la ­terreur de ceux qui se réclament d’un ­livre, et d’un seul.
Car ces gens qui tuent le font au nom d’un livre, sur lequel ils voudraient faire main basse. « L’islam se présente comme la religion du Livre qui parachève le judaïsme et le christianisme. Mais la question est de savoir comment on envisage le Livre », notait naguère l’islamologue Christian Jambet dans ces colonnes. De fait, toute la question est là, et les terroristes ne savent pas lire le livre dont ils se réclament. Bien sûr, certains d’entre eux sont bardés de diplômes, et nul ne doute de leur capacité à déchiffrer les mots. Mais ils s’avèrent incapables d’envisager la lecture comme pratique d’interprétation, comme élan vers l’autre, comme geste de vie. Car lire, ce n’est pas vitrifier le langage, c’est le remettre en mouvement. Lire, ce n’est pas idolâtrer un texte, c’est l’ouvrir à l’infinie ­pluralité du sens.

Non, les terroristes ne savent pas lire, à commencer par le livre qu’ils bran­dissent. Puisqu’ils se réfèrent à un livre unique, parions sur la multitude des ­livres. Puisqu’ils prétendent détenir la vérité absolue du texte, misons sur la diversité des lectures possibles. Telle pourrait être l’une des meilleures réponses aux assassins qui confondent le livre avec un manuel de terreur, et la lecture avec une grimace sanglante.

"Les terroristes ne savent pas lire ?
C'est pour ça qu'il vaut mieux leur montrer des images"
Blasphemator® Le Retors


La caverne secrète où Blasphemator® se ressource limpide 
au fond de la grotte pour éviter la crise de foi
(AFP/Reuters)

vendredi 13 février 2015

« hier ist kein warum » (ici il n’y pas de pourquoi)

Najat Vallaud-Belkacem :
« L’école est en première ligne aussi pour répondre à une autre question car même là où il n’y a pas eu d’incidents il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves, et nous avons tous entendu les “oui je soutiens Charlie, mais…”, Les deux poids deux mesures. Pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ? Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école qui est chargée de transmettre des valeurs. »

Réponse de Noëlle Cazenave-Liberman :

(...) « Les jeunes vous rappellent toujours à la question de la valeur des choses. Et ils le font de manière très créative. À cette étape de la vie, on est en mesure de créer. C’est très important d’entrer en contact avec cette capacité de conscience que les jeunes possèdent, car si elle n’est ni reconnue ni encouragée, elle tourne à la destruction. Il n’y a pas d’alternative. »
(...)
« L’enfant doit pouvoir penser qu’il a le droit d’être chez lui dans le monde. Autrement dit, qu’il a le droit de vivre. S’il en est incapable il tombe forcément dans un fonctionnement autiste. Son esprit ne peut plus fonctionner, son pourquoi est pris au piège et il perd alors son moi. S’il ne peut pas demander pourquoi, il n’a pas d’autres questions à poser, et il n’y a plus de réponses – le moi et le monde n’ont plus de sens. Autrement dit, ils n’ont pas de valeur. Les valeurs ne viennent au monde que lorsqu’on peut demander pourquoi. » 
(...)
« Notre “site” est l’univers, et c’est pourquoi nous demandons pourquoi. Les réponses que nous apportons à ces questions décident de notre degré d’humanité ou d’inhumanité. »

Digression en aparté de Blasphemator® :

« Je suis Charlie mêêêêê…. » dit le mouton de Belzébuth.

« Hier ist kein mais », répond Blasphemator® en l’enfourchant sans aber, peu soucieux de savoir si le pauvre animal a le don des langues.

Sur le même thème, mais dans un tout autre registre :

Alain Cugno : l'intelligible inintelligibilité du mal

Rien que la relativement intelligible inintelligibilité du titre de l'article me rend envieux, tant pis, mon plan B s'intitulera La plénitude de la Vacuité, je trouverai bien quelque chose à dire d'ici à ce que je trouve 5 minutes pour l'écrire.

Sinon j'enverrai Blasphemator® avec un mot d'excuse.


« Fiat Luxe ! » se serait exclamé le mouton de Belzébuth après la visite-éclair de Blasphémator® dans ses interiors.
Voulait-il dire par là qu’il allait s’acheter une petite italienne pas donnée mais confortable, parce qu’il aurait du mal à marcher en crabe pendant un certain temps ?
C’est ce que l’enquête, entre les mains de la Brigade Zoophile des Experts Rodez, devra déterminer.

jeudi 12 février 2015

BLASPHEMATOR, LE FLIM ! (2)

Résumé de l'épisode 1 :

Blasphemator® vient de découvrir que malgré son âge avancé, Hubert Reeves fait quand même preuve d'élégance et de discernement en ciselant des mots rudement polis pour dire que finalement, l’Homme est un Crétin Sanguinaire qui s’Auto-encule en se branlant totalement des conséquences éventuelles et pourtant inéluctables, mais que quand même, rien n'est perdu, car comme Hubert l'a dit par ailleurs, "par les yeux du petit garçon, l'univers prend conscience de lui-même..."

Blasphemator® trouve ça bien envoyé, dans le genre message fort au gouvernement.
Mais une question le turlupine :
Peut-on s’auto-enculer en se branlant ?
s’interroge notre Héros, qui ne craint pas d'affronter les problèmes de fond et de les remettre sans tabous au coeur du débat républicain à l'heure de la catharsis démocratique obligatoire dans les couloirs feutrés du Ministère du Blasphème, qui jouxtent par un heureux hasard et un tunnel hyper-secret ceux de la Kommandantur.


Où se faire rincer la dalle gratoche ce soir ?
Pen, Au kafé te la Mairie, parti !
(source image : le guide du Petit Chafouin, Belfort 1941)


Et certes, en voici une (question) d'un fort beau gabarit, pour tout dire semblable à celles qu'auraient pu poser un autre Hubert, le Félix-Thiéfaine de la bande, avant qu'il se contritionne à la tisane aux trois légumes, se borgne au politiquement correct, et se satisfasse de faire reprendre en choeur "Vive la Mort " à un public conquis d'avance, public peu soucieux lui aussi des conséquences de sa complaisance tiédasse au nihilisme.

Blasphemator® a récemment réécouté avec une oreille pleine d'émotion Alligators 427, qu'il a redécouvert avec les yeux émerveillés de l’enfant qui prend conscience de l'univers tout en prenant simultanément une bombe H sur le coin de la toiture avec son troisième oeil, Blasphemator® en a été tout ragaillardi aussi.

Mais quand même, observe notre ami, gens reprendre en choeur « Vive la mort », gens pas venir pleurer après si gens salement trucidés comme des porcs halal par enfants de 8 ans à leur sortie de détention préventive incompressible de 35 ans 1/2 pour avoir dit connerie blasphématoire au CéPé, tout ça parce que Manuel Valls vouloir terroriser les futurs terroristes jusque dans les cabinets de l'école primaire quand il n'y a plus de papier, stratégie sans doute plus payante pour se présenter en 2017 que Poutine quand se vanter  de buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes pour complaire à électorat conquis d'avance.

Poutine pas con, lui avoir prédit désillusion capitaliste avant tout le monde, même Emmanuel Todd bien niqué sur ce coup-là, mais Valls pas con non plus, Valls rafler la monnaie de sa pièce alors que Poutine devoir ensuite réparer les chiottes des Tchétchènes sans faire le malin à l'ONU, et puis celui que l’on surnomme déjà affectueusement «Vla-du-mir-pour-casser-la-vaisselle-sale-en-famille » devoir bientôt sortir balai à cabinets du  placard du Kremlin et Kanard Impérial WC en Ukraine aussi, ironise malicieusement Blasphemator® en réfléchissant l'obscurité à la vitesse des ténèbres, et c'est pour ça qu'il écrase de nombreux pronoms et verbes conjugués sur son passage, qui s'étaient imprudemment avancés sur le bas-côté des autoroutes de l'information pour le regarder passer en le hélant d'un salut jovial dans l'espoir de mettre un terme à leur souffrances pathétiques dues à un besoin compulsif de reconnaissance, mais à la vitesse à laquelle roule la mobylette quantique du Blasphemator®, ça risquait pas de se produire, même quantiquement.


Les Ukrainiens se hâtent de célébrer sans joie la fin programmée de la liberté d’expression, 
tant que l'affichage est encore autorisé.
En France, à la même heure, la mort subite du plus vieux nourrisson 
de la presse d’opinion blasphématoire
a rassemblé plus de 7 millions de badauds devant les kiosques.


« Ca être au pied du mur que voir le mieux le concours des lamentations »  conclut-il en cédant aux charmes surannés de l'auto-citation (ça être faux proverbe juif Blasphemator® tout content d'avoir inventrouvaillé ce matin) dans sa Ford intérieure, qu'il a troquée un peu plus tôt dans la matinée contre sa mobylette quantique, qui n'aurait pas passé le contrôle technique sans quelques tracasseries administratives. 

Ah oui vraiment, gens bien complaisants avec nihilisme coupable. A ce tarif-là, inutile de diaboliser Forces du Mal, gens faire le boulot tout seul comme des moutons de Belzébuth. En plus, pas nouvelles grandes chansons à se mettre dans les oreilles dans discographie récente Hubert-le-Félix. Gérer fonds de commerce sans poujadisme, mais sans génie. 
Ou alors Blasphemator® trop vieux pour écouter.
Peut-on s’auto-enculer en se branlant ?
Question toujours pas réglée, lui signale sobrement l'ordinateur de bord, abstinent d'antigel depuis peu.
Blasphemator® aurait bien aimé connaitre la réponse d'Hubert-Félix, mais il est temps de passer à l'action, et ces résidus de souvenirs intempestifs sonnent soudain comme une vieille plaisanterie qui n'aurait que trop duré.
L’Histoire et l’Institut médico-légal jugeront à l'autopsie, se répond-il tout de go.
Ca lui rappelle qu'il n'est pas vraiment là pour prolonger notre espérance de vie.
Alors il reprend sa route.

(à suivre)

P.S : Blasphemator® pas s’excuser avoir volé temps précieux aux Sages du Sud-Est et aux pas Sages du Nord-Ouest en racontant conneries défoulatoires frappées au coin du bon sens de la rue l’aventure.
Avantage être Blasphemator®, jamais s’excuser, taper l’incruste sur Internet et partir en s’essuyant dans les rideaux du salon avec rire dément en pensant femme vous dire vous passer trop de temps devant ordi rigoler comme imbécile. Enfin, Blasphemator espère. 
Blasphemator® bien tenté de s'excuser sur allusions lourdingues, scatologiques et pour tout dire un peu roboratives sur problématique auto-enculés, mais Blasphemator® avoir connu expériences traumatisantes et sans balises avant mutation en Blasphemator®, alors finalement rien regretter.
Et maintenant, Blasphemator® éteindre ordinateur d’un air dégagé d'avoir posé ça là et revenir plus tard, parce que Muse de Blasphemator® partie avec voisin, Blasphémator® un peu trop lent et besogneux dans l'écriture, parce que clavier Apple tout plat et touches trop petites pour gros doigts Blasphémator®.
Blasphémator® gros doigts parce que gros nez.
Pour parler franc, Blasphémator® un peu breton sur les bords.

P.S.2 : on me signale de toutes parts que le terme de « Mur des Lamentations » est introduit au xixe siècle par les mandataires britanniques, qui le traduisent de l'arabe il-Mabka
Ce terme est tombé en disgrâce dans les milieux juifs ainsi que dans les milieux arabes, qui le nomment El-Bourak, le nom de la monture de Mahomet lorsqu'il fit son voyage nocturne. En revanche il reste toujours très majoritairement utilisé en France et dans la chrétienté en général.
Aujourd'hui, l'usage des termes « Mur occidental » ou « Mur des Lamentations » ou « El-Bourak » est un enjeu de la guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien.
Donc si je comprends bien, c'est les Occidentaux qui accusent les Juifs de se plaindre ? 
Ah ben bravo les mecs. On aura au moins appris quelque chose.