Cyberdépendance virtuelle, auto-addiction, rédemption de l’objet fascinatoire, progrès dans l’intention de pratiquer le bouddhisme.
dimanche 12 octobre 2008
Expérience #53 : Devenir le média
J'ai vu cette lueur dans l'oeil de James Woods, dans Videodrome de David Cronenberg (Où finit la chair ? Où commence la manipulation du réel ? Qui décide réellement de ce qui est et de ce qui semble ?) : deviens le média.
Je l'ai revue dans l'oeil du rédacteur en chef de la station de télévision régionale où je travaille épisodiquement, lui qui a tout misé sur sa carrière, y compris sa femme et ses gosses, et qui s'y croit tellement que sa vie a beau craquer aux entournures, il continue d'être workholic et quand on lui avoue qu'on n'a pas regardé le journal du soir, au risque de ne pas avoir l'esprit d'entreprise, il nous regarde d'un air hébété. Deviens le média.
Je l'ai aperçue aussi dans l'interview de la nympho dans l'enquète sur la génération porno sur Arte quand elle disait qu'avec ses copains-copines elle essayait de reproduire des films pornos, sans trop bien savoir pourquoi : deviens le média.
Et puis pour faire bonne mesure, je la sens dans mon oeil quand j'écris sur ce blog, que j'avais ouvert pour faire comme vous - savez - pas - qui - mais - moi - j' m'en - doute, avec les résultats qu'on imagine. Deviens le média.
Comme si devenir le média allait nous délivrer momentanément de la nécessité d'être soi - ce qui dit comme ça ne veut pas dire grand chose - et de résoudre l'énigme que l'univers nous propose à chaque instant.
Il faudrait développer l'article vers la fusion/confusion, mais je roule un peu sur la jante.
Ce matin j'ai couru 17 km et j'ai passé l'après-midi à la mer.
Y'en a qui s'embètent pas.
Le Marshall McLuhan des temps post-modernes a failli naître.
vendredi 10 octobre 2008
la grande classe
"Taxidermia : Gyorgy Palfi's grotesque tale of three generations of men, including an obese speed eater, an embalmer of gigantic cats, and a man who shoots fire out of his penis!"
Comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est Amon Tobin qui a fait la musique, avec son habituel big band fagoté au rayon électroménager.
Réservé aux amateurs de Fellini sous acide.
C'est ce qu'on appelle un public ciblé.
Le lien est dans les commentaires comme Jésus est dans l'hostie, comme le lièvre est dans ce pâté.
mercredi 8 octobre 2008
la vache qui ouït
Baisse de régime dès la semaine dernière. Du mal à chômer heureux et à geeker serein, surtout après avoir relu la définition du geek.
Après je vais accuser les autres d'hypocondrie, à tous les coups.
Dans le temps, je me faisais une petite compilation bien dépressive, plaisir d'offrir, joie de recevoir. Forme rudimentaire d'auto-érotisme, mais efficace.
Tandis qu'maint'nant, au lieu de râler contre les moyens croissants d'autisme sidéral, je peux monter ma maison de disques virtuelle et publier ma première galette en quelques clics !
Le lien est dans les commentaires.
Sans oublier qu'un jour il faudra lire les bons magazines, et se poser les vraies questions :
mardi 7 octobre 2008
invisibles à plus d'un titre (2)
Ca fait des années que j'apercevais de temps à autre, en circulant à travers l'arborescence hiérarchique de mes disques durs, une poignée de fichiers coincés dans un sous-dossier invisible inclus dans un alias de disque dur ayant existé... dit comme ça ça n'a pas l'air très clair, mais ça ne l'était guère plus, des fichiers de rendus obsolètes de films compilés avec dvd studio pro, un vieux Steve Roach et même deux ou trois photos de cul, grumeaux témoins d'un passé révolu que je ne pouvais ni ouvrir ni jarter, je n'arrivais pas à cleaner mon install et à m'en débarasser définitivement, vu que la présence de ces fichiers était très aléatoire et ne se manifestait que dans un faisceau de circonstances que je n'arrivais jamais à reproduire exactement quand agacé de leur persistance, je tentais. Donc j'avais lâché prise, évidemment ils se rappelaient à mon bon souvenir de temps à autre, c'est toujours un bon test émotionnel si on monte dans le train d'agacement, et puis au moment de la séance de maintenance de la semaine dernière suite à un gros plantage, au cours de laquelle j'ai fini par découvrir tout à fait par hasard une incompatibilité entre ma nouvelle souris pc et mon ordi mac... j'ai eu un accès de lucidité, des infos qui se sont recoupées, j'ai posé une hypothèse, fait trois relevés topographiques avec les logiciels idoines et me suis débarassé du problème en une bonne après midi (norton antivirus, techtool pro 4 et gros passage dans les répertoires, quand même) et j'ai allégé mon disque interne de quelques gigas de fichiers invisibles mais bien là.
La situation s'est débloquée parce que toutes les causes contributives sont arrivées en gare à la même heure. Arborescences masquées + intuition + moyens habiles = fiat lux.
La prochaine fois que je vois passer dans ma tête des fichiers obsolètes dans des dossiers invisibles, je respire fort et je reste détaché.
Pour l'instant, rien que de réécrire ici, ça me troue.
Faut croire aimer l'hermétisme, ce dont témoigne mon post d'hier, comme le Grant Morrison des Invisibles, qui fait des chichis et des longueurs (pas étonnant que ça se soit pas vendu en France) qui sont peut-être leur propre mesure. Quelqu'un disait que l'oeuvre de GM était un commentaire sur elle-même. Ca m'en rappelle un autre : quant un blog est plein de "Notes Pour Moi-Même", on ne les relit jamais, l'importante est toujours celle qu'on est sur le point d'écrire, et quand on se publie pour que notre génie soit mieux connu, on est très déçu de croupir dans un isolement et/ou un succès d'estime qu'on imagine vaguement sarcastiques.
lundi 6 octobre 2008
train de pensées d'un jour brumeux
Il est bien loin le temps où je m'intoxiquais fébrilement de billevesées new age - même si par rapport aux calembredaines modernes, les miennes font plutôt old school.
Aujourd'hui l'inspiration se fait rare, et même si c'est pour dire des méchancetés gratuites, faut que je profite de la marée quand elle est haute.
Alors j'ai travaillé ces pensées éparses charriées par la mer des sarcasmes avec mon p'tit rabot à main, jusqu'à ce qu'il en reste ça. En fait c'est faux, c'est venu comme ça, comme un hedge fund pourri qui réclame sa créance déclinante. (rires enregistrés à très fort volume)
"Les femmes vieillissent moins bien que le pinard, surtout quand elles en boivent trop. Celles que nous aimions et qui se sont faites emboutir par le camion du temps (à moins qu'il se soit fait brûler la priorité par l'estafette du caviste) n'ayant ni la politesse de mourir ni l'élégance de nous quitter, alors que nous leur montrons clairement par nos silences et notre apathie à leur endroit comme à leur envers que si nous n'avons pas la lâcheté de leur jeter des pierres c'est uniquement pour ne pas leur montrer l'étendue de notre indifférence... nous laissent déments y bullés.
Nous naissons et mourons seuls, et dans l'intervalle séparant ces deux instants d'inconnaissance, nous élaborons de pathétiques stratégies pour lutter contre la panique qui nous engourdit à l'idée d'être crucifiés plus de trois jours entre ces deux néants, nous peuplons notre désert intérieur de figurines de terre cuite barbouillées à la hâte, avec plus ou moins de succès à nous amnésier avec, selon que la nature et la culture nous auront dotés de ressources de stupéfaction, et que l'époque se prète à leur épanouissement.
Plutôt que de courir après de nouveaux cadavres en devenir pour remplacer ceux qui coincent déjà dans les armoires qu'on n'ose plus ouvrir de peur d'y tomber sur le sien, tu pourrais exhumer du cagibi du passé le sentiment amoureux, indépendamment des personnes sur lesquelles il a pu s’exercer. Rappelle-toi de l’intensité, juste avant que la frustration ne lui tranche la gorge, rabaissant alors l’existence au rang de “misérable miracle” dépeint par des poètes aux mots inspirés mais aux vies chétives."
tiens là ça vire de Cioran à Michaux, je vais enfin attaquer sa biographie que ma mère m'a offert il y a quelques années déjà. Et puis il ne faudrait pas que quelqu'un qu'on connait prenne ça pour elle ou pense que ça ait quelque chose à voir avec du réel en cours, si tant est qu'elle y comprenne quelque chose.. d'abord, n'est pas Cioran (et encore moins Michaux) qui veut, mais quand il s'agit de désengorger une impression désagréable et diffuse en la mettant en dehors de soi, même si lorsque ce faisant on a de fortes chances de s'apercevoir qu'elle est encore dedans, au moins ne squatte-t-elle plus au-delà de l'espace qu'on lui a attribué en la dépeignant à rebrousse poil... et puis sécréter sa propre adrénaline sans tomber de l'emmerdement dans l'enfer-me-ment, ça se réussit pas du premier coup...
J'ai écrit ça sous l'abribus du délirium délétère, en pensant assez fort à quelqu'un, mais du coup la forme est super-datée, même lui il ne parle plus comme ça aujourd'hui.
Apparemment, moi, si.
Il faudra que je fasse le match retour en imaginant le point de vue de la nana sur son mec, et que c'est pas tous les jours des vacances d'agrément non plus, hein, faudrait pas croire.
En attendant, je le lui poste, et il me répond :
"Ta pensée est pour le moins judicieuse cher ami, quoiqu'un peu brutale pour être livrée telle quelle à un lectorat féminin qui n'en comprendrait pas le cynisme vengeur ! Mais peut-être que tu as plus de temps de pratique avec cette sorte de résignation terrible... je vais donc recopier dans mon cahier d'idées pour laisser reposer et ressortir plus tard quand sera venu le moment de faire un livre sur ce désenchantement-là... à bientôt "
Ca veut dire qu'il est aussi confus que moi dans sa pensée, ou quoi ?
Je n'ai fait qu'enfiler des perles au cul pas rares en contrefaisant une forme verbeuse qu'il, que nous affectionnions de partager ensemble...
Finalement l'inconscient sait très bien ce qu'il fait : qu'on m'adoube pour le "cynisme vengeur" et la "résignation terrible", amis douteux qu'il vaut mieux avoir en photo qu'en pension, mais adoubement que j'ai bien cherché, et je sens bien que je faisais aussi fausse route qu'hektor canon quand il se prend les pieds dans la vacuité existentielle à base de quiproquos sur les tenants et les aboutissants des situations dans lesquelles il s'implique. Ainsi lui réponds-je que le "cynisme vengeur" est condamné à l'autodestruction, parce qu'on ne prend jamais "sa revanche" sur quoi que ce soit, l'univers n'est pas câblé comme ça, d'autre part parce qu'il m'est effectivement arrivé d'avoir à renoncer pour amoindrir des frustrations, et qu'il faut bien voir la ligne de démarcation entre résignation (forme raffinée mais éreintante de suicide au quotidien : on s'enferme dans la tombe avec le cadavre de quelque chose mort-né qui commence à se décomposer) et renoncement, où on laisse tomber quelque chose, soit qu'on peut pas l'avoir soit que la motivation chute d'elle même ou sous la cause d'une influence extérieure. La moindre confusion entre ces deux entités psychologiques se paye cash. Notre inconscient n'est une cage d'escalier malpropre taggée au marker fluo par un concierge farceur, n'en déplaise à Thiéfaine et autres idolâtres entichés d'entropie. Ou alors il s'est simplifié la tâche : il s'agit de nous inciter à nous reproduire. Par tous les moyens. Point barre.
"Excuse moi de t'infliger ces cogitations matinales au fur et à mesure qu'elles émergent de mon pantalon de pyjama." conclus-je benoitement.
Je pourrais vous faire la même remarque.
à relire en écoutant "metavoïd" par lustmord (le lien est dans les commentaires) :
si la complaisance était une musique, ça serait le dark ambient.
Sans déconner.
Aujourd'hui l'inspiration se fait rare, et même si c'est pour dire des méchancetés gratuites, faut que je profite de la marée quand elle est haute.
Alors j'ai travaillé ces pensées éparses charriées par la mer des sarcasmes avec mon p'tit rabot à main, jusqu'à ce qu'il en reste ça. En fait c'est faux, c'est venu comme ça, comme un hedge fund pourri qui réclame sa créance déclinante. (rires enregistrés à très fort volume)
"Les femmes vieillissent moins bien que le pinard, surtout quand elles en boivent trop. Celles que nous aimions et qui se sont faites emboutir par le camion du temps (à moins qu'il se soit fait brûler la priorité par l'estafette du caviste) n'ayant ni la politesse de mourir ni l'élégance de nous quitter, alors que nous leur montrons clairement par nos silences et notre apathie à leur endroit comme à leur envers que si nous n'avons pas la lâcheté de leur jeter des pierres c'est uniquement pour ne pas leur montrer l'étendue de notre indifférence... nous laissent déments y bullés.
Nous naissons et mourons seuls, et dans l'intervalle séparant ces deux instants d'inconnaissance, nous élaborons de pathétiques stratégies pour lutter contre la panique qui nous engourdit à l'idée d'être crucifiés plus de trois jours entre ces deux néants, nous peuplons notre désert intérieur de figurines de terre cuite barbouillées à la hâte, avec plus ou moins de succès à nous amnésier avec, selon que la nature et la culture nous auront dotés de ressources de stupéfaction, et que l'époque se prète à leur épanouissement.
Plutôt que de courir après de nouveaux cadavres en devenir pour remplacer ceux qui coincent déjà dans les armoires qu'on n'ose plus ouvrir de peur d'y tomber sur le sien, tu pourrais exhumer du cagibi du passé le sentiment amoureux, indépendamment des personnes sur lesquelles il a pu s’exercer. Rappelle-toi de l’intensité, juste avant que la frustration ne lui tranche la gorge, rabaissant alors l’existence au rang de “misérable miracle” dépeint par des poètes aux mots inspirés mais aux vies chétives."
tiens là ça vire de Cioran à Michaux, je vais enfin attaquer sa biographie que ma mère m'a offert il y a quelques années déjà. Et puis il ne faudrait pas que quelqu'un qu'on connait prenne ça pour elle ou pense que ça ait quelque chose à voir avec du réel en cours, si tant est qu'elle y comprenne quelque chose.. d'abord, n'est pas Cioran (et encore moins Michaux) qui veut, mais quand il s'agit de désengorger une impression désagréable et diffuse en la mettant en dehors de soi, même si lorsque ce faisant on a de fortes chances de s'apercevoir qu'elle est encore dedans, au moins ne squatte-t-elle plus au-delà de l'espace qu'on lui a attribué en la dépeignant à rebrousse poil... et puis sécréter sa propre adrénaline sans tomber de l'emmerdement dans l'enfer-me-ment, ça se réussit pas du premier coup...
J'ai écrit ça sous l'abribus du délirium délétère, en pensant assez fort à quelqu'un, mais du coup la forme est super-datée, même lui il ne parle plus comme ça aujourd'hui.
Apparemment, moi, si.
Il faudra que je fasse le match retour en imaginant le point de vue de la nana sur son mec, et que c'est pas tous les jours des vacances d'agrément non plus, hein, faudrait pas croire.
En attendant, je le lui poste, et il me répond :
"Ta pensée est pour le moins judicieuse cher ami, quoiqu'un peu brutale pour être livrée telle quelle à un lectorat féminin qui n'en comprendrait pas le cynisme vengeur ! Mais peut-être que tu as plus de temps de pratique avec cette sorte de résignation terrible... je vais donc recopier dans mon cahier d'idées pour laisser reposer et ressortir plus tard quand sera venu le moment de faire un livre sur ce désenchantement-là... à bientôt "
Ca veut dire qu'il est aussi confus que moi dans sa pensée, ou quoi ?
Je n'ai fait qu'enfiler des perles au cul pas rares en contrefaisant une forme verbeuse qu'il, que nous affectionnions de partager ensemble...
Finalement l'inconscient sait très bien ce qu'il fait : qu'on m'adoube pour le "cynisme vengeur" et la "résignation terrible", amis douteux qu'il vaut mieux avoir en photo qu'en pension, mais adoubement que j'ai bien cherché, et je sens bien que je faisais aussi fausse route qu'hektor canon quand il se prend les pieds dans la vacuité existentielle à base de quiproquos sur les tenants et les aboutissants des situations dans lesquelles il s'implique. Ainsi lui réponds-je que le "cynisme vengeur" est condamné à l'autodestruction, parce qu'on ne prend jamais "sa revanche" sur quoi que ce soit, l'univers n'est pas câblé comme ça, d'autre part parce qu'il m'est effectivement arrivé d'avoir à renoncer pour amoindrir des frustrations, et qu'il faut bien voir la ligne de démarcation entre résignation (forme raffinée mais éreintante de suicide au quotidien : on s'enferme dans la tombe avec le cadavre de quelque chose mort-né qui commence à se décomposer) et renoncement, où on laisse tomber quelque chose, soit qu'on peut pas l'avoir soit que la motivation chute d'elle même ou sous la cause d'une influence extérieure. La moindre confusion entre ces deux entités psychologiques se paye cash. Notre inconscient n'est une cage d'escalier malpropre taggée au marker fluo par un concierge farceur, n'en déplaise à Thiéfaine et autres idolâtres entichés d'entropie. Ou alors il s'est simplifié la tâche : il s'agit de nous inciter à nous reproduire. Par tous les moyens. Point barre.
"Excuse moi de t'infliger ces cogitations matinales au fur et à mesure qu'elles émergent de mon pantalon de pyjama." conclus-je benoitement.
Je pourrais vous faire la même remarque.
à relire en écoutant "metavoïd" par lustmord (le lien est dans les commentaires) :
si la complaisance était une musique, ça serait le dark ambient.
Sans déconner.
dimanche 5 octobre 2008
contre la crise de nerd, un silence plus profond
C'est dimanche, on va pas se saouler plus que de raison, d'autant plus que hier je me suis aperçu que ça faisait déjà 16 ans jour pour jour que je n'avais plus touché un verre d'alcool; j'ai trouvé un utilitaire pour faire comme les cyber-voyous qui confondent piraterie et flibuste, je mets en ligne un Steve Roach récent, et je jure que je vais en acheter une pelletée sur amazon (quand on écoute l'original et la copie compressée en mp 3 on se rend compte qu'on est en train de perdre l'oreille, à force d'écouter des bandes passantes écrétées, c'est comme regarder des vidéos sur youtube ou dailymotion...)
Le lien est dans les commentaires.
j'explique : en général, sur les blogs musicaux hyper-spécialisés par genre, ils mettent le lien dans la partie "commentaires" de chaque article : là où on peut en principe déposer un commentaire dans un blog normal : en bas de l'article, et avant le suivant, indiqué par la ligne "comments" en anglais ou "commentaires" en français, généralement précédé du nombre de commentaires auquel l'article a donné lieu.
donc tu cliques sur la partie commentaires, qui s'ouvre en général dans une nouvelle fenètre, et soit tu tombes sur le lien direct, soit sur une adresse à recopier dans ton navigateur, qui renvoie vers l'adresse du fichier, en général un serveur rapidshare ou megaupload. Celui-ci (le serveur) te demande éventuellement de recopier un mot de passe pour s'assurer que tu n'es pas un robot; puis il te permet de télécharger le fichier.
Une fois le fichier téléchargé, il faut le décompacter, sur mac avec unrar, sur pécé en général il trouve l'utilitaire tout seul, winrar je crois.
Mais sur http://music-share.blogspot.com/
par exemple, il y a un mot de passe pour décompacter le fichier, c'est "fucksarko".
Là chez moi c'est sans.
un mec à qui j'expliquais ça l'autre jour m'a dit "Des fois j'ai l'impression que tout le monde me parle en chinois, ou que j'ai changé de planète un truc comme ça!" et pourtant ce gars-là était féru d'internet, de sites, de mises en ligne... il avait dû décrocher pendant quelques mois, et son cerveau n'arrivait plus à se remettre dans le bain. Il se traitait de crétin alors qu'il n'était qu'ignorant.
La technologie moderne, dans le train de laquelle nous circulons à marche forcée, nous laisse-t-elle d'autre choix que d'être cyberplouc ou addict ?
Fait notable, dans le temps, quand on téléchargeait un fichier sur megaupload, on était assailli d'images de famapouals, ou de simples portraits de jeunes et jolies femmes qui voulaient soi-disant nous rencontrer.
Uh uh, c'était même pas vrai mais c'était désagréable pour ceux qui n'étaient pas encore immunisés contre des images avec lesquelles ils avaient parfois été en résonance depuis plusieurs années.
Il leur était donc déconseillé de fréquenter de tels sites; il semble que le ménage ait été fait, et que les cochonneries aient été regroupées ailleurs.
Allelouia.
Le lien est dans les commentaires.
j'explique : en général, sur les blogs musicaux hyper-spécialisés par genre, ils mettent le lien dans la partie "commentaires" de chaque article : là où on peut en principe déposer un commentaire dans un blog normal : en bas de l'article, et avant le suivant, indiqué par la ligne "comments" en anglais ou "commentaires" en français, généralement précédé du nombre de commentaires auquel l'article a donné lieu.
donc tu cliques sur la partie commentaires, qui s'ouvre en général dans une nouvelle fenètre, et soit tu tombes sur le lien direct, soit sur une adresse à recopier dans ton navigateur, qui renvoie vers l'adresse du fichier, en général un serveur rapidshare ou megaupload. Celui-ci (le serveur) te demande éventuellement de recopier un mot de passe pour s'assurer que tu n'es pas un robot; puis il te permet de télécharger le fichier.
Une fois le fichier téléchargé, il faut le décompacter, sur mac avec unrar, sur pécé en général il trouve l'utilitaire tout seul, winrar je crois.
Mais sur http://music-share.blogspot.com/
par exemple, il y a un mot de passe pour décompacter le fichier, c'est "fucksarko".
Là chez moi c'est sans.
un mec à qui j'expliquais ça l'autre jour m'a dit "Des fois j'ai l'impression que tout le monde me parle en chinois, ou que j'ai changé de planète un truc comme ça!" et pourtant ce gars-là était féru d'internet, de sites, de mises en ligne... il avait dû décrocher pendant quelques mois, et son cerveau n'arrivait plus à se remettre dans le bain. Il se traitait de crétin alors qu'il n'était qu'ignorant.
La technologie moderne, dans le train de laquelle nous circulons à marche forcée, nous laisse-t-elle d'autre choix que d'être cyberplouc ou addict ?
Fait notable, dans le temps, quand on téléchargeait un fichier sur megaupload, on était assailli d'images de famapouals, ou de simples portraits de jeunes et jolies femmes qui voulaient soi-disant nous rencontrer.
Uh uh, c'était même pas vrai mais c'était désagréable pour ceux qui n'étaient pas encore immunisés contre des images avec lesquelles ils avaient parfois été en résonance depuis plusieurs années.
Il leur était donc déconseillé de fréquenter de tels sites; il semble que le ménage ait été fait, et que les cochonneries aient été regroupées ailleurs.
Allelouia.
samedi 4 octobre 2008
cinquante Steve Roachs, et après au lit
Allez, hop, comme John Horus dans Black Summer, je me ballade entre flashbacks et temps présent, sans trève ni repos. Qu'est-ce que je m'amuse, vous n'avez même pas idée.
Je me demande bien pourquoi, quand je regarde sur le site de Steve Roach s'il a pondu de nouvelles galettes, je suis toujours pressé d'écouter son dernier album. Qui risque fort de ressembler au précédent, et au suivant.
Enfin, si, je sais pourquoi, c'est de l'avidité déplacée vers un objet moins brûlant qu'avant.
J'en ai déjà plus de cinquante, des Steve Roach, et je suis la risée de ma famille, à jamais banni des platines, d'ailleurs mon grand-père disait "Steve Roach c'est comme les films de fesse, quand on en a vu un on les a tous vus", mais il ne m'a jamais dit combien il en avait vus lui, surtout que dans les années 70 ça devait pas être évident, et de toutes façons tout ce qui est figuratif sur le plan musical me suffoque désormais, dit-il en montant de l'autre main un film sur ses vacances en Californie qui sont parties bien loin avec mes éconocroques qui ont tout fondu à cause de l'effet de serre qui ne s'attaque pas qu'aux banquises. La glace fondue ça a un arrière-gôut de miko décati, l'économie fondue on pense aux bagnoles neuves marchant au di-esther qu'on aurait pu se payer.
Mais j'aime bien l'ambient music parce qu'elle décourage la saisie émotionnelle; essayez d'écouter un vieux Pink Floyd sans que vos 15 ans vous retombent dessus, au moins juste un tout petit peu, vous comprendrez.
Donc, l'ambient music, au début, quand j'écoutais Steve Roach, je visualisais sans le vouloir des américaines quinquagénaires en traitement musicothérapeutique post-cancéreux, casque stéréo bien enfoncé sur leurs oreilles, bref j'étais victime de mes présupposés musicologiques. Y'a des disques d'ambient qui font ricaner presque aussi fort que quand on feuillette un bouquin au rayon spiritualité de la fnac.
Mais Steve Roach, quand même, par rapport à la musique occidentale désespérément rythmée qui découpe le temps en petites tranches hachées fin fin parce que comme ça elles seront plus rentables, lui il fait des nappes, s'étire des réverbs dans des durées improbables, et pour faire du pranayama, c'est un environenment sonore agréable.
Plus on est de sourds, moins il y a de rires.
Je suis tombé récemment sur une brève histoire de l'ambient volume 2, assez bien faite comme il dit le monsieur du blog musical avec l'accent ricain. On n'entend ni l'accent ni le timbre des gens en lisant leur blog, dommage, ça serait instructif.
Mes appétits grossiers et mes super-pouvoirs ont tôt fait de me faire mettre la main sur le volume 1, un peu plus kitsch, mais bon, qui n'a jamais eu l'impression de se faire arnaquer en écoutant Fripp et Eno ? si on l'avait acheté avec nos sous, on s'obligeait à l'écouter jusqu'à ce que ça nous plaise, et ça prenait parfois longtemps.
J'aimerais bien faire blog musical, des fois, envoyer des fichiers RAR sur megaupload ou rapidshare, depuis que e-mule agonise de vérolation on est obligé de télécharger du bittorent et y'a que des trucs ricains à se mettre entre les oreilles.
Mais je n'arrive pas à trouver un bon utilitaire pour archiver des mp3 en fichiers RAR sur mac OS X, et le fou de laswell a mis fin à son séjour blogguesque. Si vous savez, n'hésitez pas.
Vous savez où j'habite.
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