mardi 10 juillet 2007

Trop de morbidité tue la morbidité



Il ne faut déclarer la guerre à la mélancolie qu’à condition d’être certain de la gagner.

Commentaires

  1. Salut John.

    Voilà longtemps que je n’avais pas été sur ton blog. Je suis content de voir que tu es toujours en train de progresser et je me réjouis de ne pas être tombé sur un message technique m’informant que l’auteur de ce blog est désormais inactif et qu’il a été tristement emporté par les griffes de Lilith.

    De mon côté, après avoir tenté différentes approches (avec et sans Internet), je me suis finalement résigné à admettre que la façon dont je m’y prenais pour m’en sortir était d’une importance insignifiante. Seule l’attitude compte.

    J’ai donc remis en ligne un humble blog, question d’exprimer tout ce que je ressens, avec cette fois l’intention inflexible de ne plus le supprimer bêtement.

    Je t’invite à me rendre visite et te souhaite une excellente journée. Bonne chance dans tous tes projets :o )

    Grisu, alias Spirit, alias John X, alias je ne sais plus trop quoi encore…

  2. Après être allé faire un tour sur ton blog, je dirai que la façon dont tu t’y prends, en tout cas depuis le 7 juillet, te garantit de continuer à NE PAS en sortir. Maintenant, si l’attitude qui consiste à prétendre que tu désires t’en sortir tout en t’offrant les moyens de continuer à pédaler dans la semoule, je veux dire à baigner dans le sperme et les émotions négatives, t’apparait seule compter, voire être furieusement rock’n'roll, n’hésite pas à persister. Après tout, on n’a que la joie qu’on se donne. Comme je te le disais en privé, sachant que j’ai fermé mon blog pour cause d’auto-addiction, calcule l’espérance de vie du tien…
    Par contre, je t’encourage vivement, sachant combien l’orgueil issu de la maladie sexolique t’en préserve, à poster sur le forum dépendance sexuelle, qui est là pour ça et qui permet d’allier l’utile (la reconnaissance du trouble compulsif chez l’autre) à l’agréable (le pissing contest, et sa variante d’un suprème raffinement : le no-pissing contest). Et à consulter un psy pour commencer à nettoyer toute cette merde que tu n’as pas renoncé à étaler joyeusement sur les murs de ta cellule capitonnée, et qui saura te le dire plus élégamment que moi. Et à aller en réunion DASA, parce que je suis sûr qu’il y en a une à deux pas de chez toi. Et encore une fois, sincères félicitations pour en être au même point que la dernière fois… il est manifeste que si certains coups de pied au cul se perdent, j’espère de tout coeur que celui-là atteindra son but.

  3. Wow. Je vois que tu n’as pas perdu ton mordant.

    Même si j’apprécie l’intention cachée derrière ton coup de pied au cul, je dois t’avouer que cette technique m’a fait avancer très peu jusqu’ici. Ma femme m’a elle-même donné de multiples coups de pieds au cul et il n’en a résulté que de l’irritation au derrière.

    Je retiens cependant ta suggestion de consulter un psy. Nous allons justement déménager en ville d’ici quelques mois, entre autres pour remédier au fait que nous n’avons aucune ressource ici. J’ai compris depuis un bout de temps que cette étape était incontournable dans mon cheminement.

    Concernant le forum, je ne comprends pas trop ce que tu me dis. Est-ce une vraie suggestion ou du sarcasme?

    Peut-être suis-je tombé sur un de tes mauvais jours et que j’étais la cible idéale pour décharger un peu de ton fiel mais j’avoue que je ne m’attendais pas à un tel message. Tu ne me connais pas et tu me juges à partir de quelques phrases sur mon blog. Je trouve ça un peu fort, tu trouves pas?

    Menfin… sans racunes… je sais qu’on ne peut pas toujours être au top de nos aptitudes sociales… Je suis le premier à comprendre cela.

  4. Merci de ta compréhension. Les mots qui m’ont fait flipper dans ton premier message sont “tristement” “résigné” “humble” “bètement” et “inflexible”. Ils témoignent de cette auto-contemplation - tentative de saisie émotionnelle en forme de prise d’otages que le moi exerce pour se donner une consistance - si bien décrite par Flo dans son post “l’espoir n’est pas un steak” en vente partout sauf ici (mais je l’ai glissé sous le paillasson du forum dépendance). D’où ma colère compassionnelle : tu restes un frère de misère, mais un bon coup de latte dans un électrophone qui passe un disque rayé, des fois ça le décoince. Et il y a aussi l’effet miroir chez toi, qui me terrifie. C’est des coups à me faire fermer mon blog pour de bon, ça.

    Mais le fait que tu aies survécu à ma réponse est bon signe.
    Le forum reste grosso modo l’auberge espagnole que tu as connue, mais sans Orroz. Le village des Schtroumpfs sans le Grand Schtroumpf, quoi.

    A toi de voir ce que ça t’apporte, sachant que tu n’en es pas forcément le troll le mieux membré.
    Je disparais en vacances jusqu’à fin aout à cet instant.
    Chpouf !

  5. Et ben, John, tu n’y vas pas avec des pincettes !! Il est sûr que cette colère envers Spirit-Grisu révèle un effet-miroir surprenant, à l’heure où tu décides d’outrepasser ta page de Voeux et renoncements. Et oui, tu n’es pas le seul à revenir sur le devant de la scène (saine?) et il me semble que chacun fait comme il peut, non ? L’important n’est-il pas de continuer… d’arrêter ?
    Je vous suggère à tous les deux de ne pas dénigrer une certaine “verticalité” dans votre démarche, comme le fait Bruno sur son blog, que vous choisissiez ou non la démarche spirituelle pour vous en sortir. C’est grâce à cette verticalité, à l’aide de quelques psys et à une volonté inébranlable (lol) que j’ai réussi à dépasser les 18 mois de sevrage.
    De son observatoire, qui lui permet de se tenir à l’écart des gémissements des dépendants en voie de sevrage, “le Grand Schtroumpf” vous envoie ses sincères encouragements.

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