Le Président :
« Mes chers concitoyen.n.e.s,
en 2018, soyez aimés autant que vous le méritez pouvez.
C’est un ordre, donc c’est non négociable.
Les transformations profondes se poursuivront avec la même force en 2019.
Je lâcherai rien là-dessus. »
La Présidente :
« Tu nous saoules.
Pour être aimé, faut être aimable.
Et puis viens à table, y’a tes huitres qui refroidissent. »
Comme on le suspecte sur la photo honteusement non truquée, en 2018, le Président sera chinois.
Ce n'est qu'une demi-surprise, eu égard aux évolutions de l'économie mondiale et au déclin global de l'Occident, et c’est pourquoi on peut prédire sans trop de risques de se tromper, c’est pas moi qui le dis, c’est écrit sur mon blog,(1) que 2018 sera aussi l’année du chien.
Ayons donc une pensée d'affection pour nos amis canins, qui ne sont pas tous les jours à la fête.
A partir du 16 février nous profiterons tous d’une année qui alliera honnêteté et pragmatisme (et les personnes qui apprécient la mode seront sûrement ravies, car cette année pourrait apporter des choses positives dans ce domaine).
Les natifs du Chien sont les perfectionnistes du Zodiaque Chinois, surtout lorsqu’il s’agit de leur apparence. Mais ne vous laissez pas abuser par leur apparente vanité. Sous cette belle façade, vous trouverez l’un des êtres les plus honnêtes et les plus observateurs du monde.
Tout de suite, la preuve en images :
mon chien s'apprêtant à aller faire sa fête à ma chienne, pour qui 2018 sera pour le FN l'année de la "refondation", en lui rabotant sa niche fiscale à grands coups de boutoir, hardi petit.
Qu'ils sont mignons.
Qu'ils sont mignons.
Faudrait pas qu'ça grandisse.
Elle a beau tenter de se soustraire au châtiment non immérité en développant des arguties du style :
Elle a beau tenter de se soustraire au châtiment non immérité en développant des arguties du style :
« Chienne de vie, chienne de vie,
Moi qui n’avais rien demandé.
Comme s’il fallait tout oublier
A chaque fois que tout s’effondre
Comme s’il fallait recommencer
Et surtout ne jamais confondre
Son présent avec son passé
Et puis courir jusqu’à la tombe
En faisant semblant qu’on est pressé
En slalommant entre les bombes
Celles qu’on à soi-même placées
Celles des autres, celles du monde
Qui finiront par explorer
Ce n’est qu’une question de secondes
Et l’angle dans l’quel on est placé »
fadaises repompées sans aucune vergogne sur une chouette chanson de Zoufris Maracas, force est de constater qu'elle va sans doute y avoir droit, c’est inéluctable.
Et pendant ce temps-là, devinez qu’est-ce qui est gros, métèque et mat, poilu, mouillé, qui court les caniveaux et qui dort dans la chambre de ma fille pendant qu’elle va réveillonner chez Roberto parce qu'elle est victime consentante du réchauffement du rable, et c'est bien de son âge d'avoir inventé le terme, un soir qu'elle cherchait un raccourci clavier que jamais elle ne trouva ?
a force d'avoir le nez dans le guidon de l'actualité, on en oublierait presque les conséquences d'avoir laissé la chatière ouverte à l'immigration subie, vrai problème du Monde mondial.
a force d'avoir le nez dans le guidon de l'actualité, on en oublierait presque les conséquences d'avoir laissé la chatière ouverte à l'immigration subie, vrai problème du Monde mondial.
(1) citation d'Alain Soral, offerte par le fils du Président lors de leur récent séminaire parigot tête de dévôt.