samedi 21 novembre 2015

La viande rose

Ajoutée le 18 nov. 2015

This is for Paris, and Beirut, and Kenya, and Charleston, and so many others; for countless innocent people devastated by terrorism- which is just a word for organized hatred and inhumanity. We have to keep seeing the world in shades of rose- we have to keep hoping for peace and working for change and believing that with our art, our love, our knowledge, and most of all, our empathy and understanding for our fellow human beings, we can make a difference.
-- Rhiannon Giddens



Nos émotions s'imposent à nous avec la désarmante familiarité d'une vieille bouteille de pif déjà ouverte.
Et kicéti lou geeko dépressif qui va se retrouver à chialer devant son ordinateur dès 6 heures du matin s'il continue ses conneries ?


Charlie Hebdo, en vente partout.

Pour Kija, qui sait pourquoi.

vendredi 20 novembre 2015

Diagnostic



C'est con qu'il n'y ait pas de traitement.


D'un autre côté, les Shadoks prétendent que quand il n'y a pas de solution, 
c'est qu'il n'y avait pas de problème.



jeudi 19 novembre 2015

Djihad 2.0

A ne pas confondre avec Djihad 2/0, le match retour où on a encore pris une branlée.
Il faut qu'on aille jouer sur leur terrain, comme dit le Président.
Bref.
Un ami m'envoie cette vidéo, sans doute passionnante.



Mais quand vais-je pouvoir re-dormir ?
devant la saison 3 de Bron qui vient de démarrer ?
devant les conneries du Gorafi ?

mardi 17 novembre 2015

Les amis de Daech

L’avantage, avec le NPA, c’est que l’on n’est jamais déçu. On n’avait pas encore fini de compter les morts et les blessés des attentats du 13 novembre que le parti de Besancenot donnait dans un communiqué son point de vue sur cette juste réponse à la lutte contre Daech en Syrie : « Cette barbarie abjecte en plein Paris répond à la violence tout aussi aveugle et encore plus meurtrière des bombardements perpétrés par l’aviation française en Syrie suite aux décisions de François Hollande et de son gouvernement […]. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. » Tous dans le même sac, tous coupables, mais les victimes bien plus que les assassins.
Si l’on est hélas habitué à la complaisance dégueulasse d’une certaine extrême gauche envers le terrorisme islamiste, elle est plus étonnante venant de l’AFP, qui, dans une dépêche datée du 14 novembre, nous apprend que « huit “terroristes” sont morts dans les attentats de Paris ». Et visiblement les guillemets à « terroristes » ne sont pas dus à un accident de typo, puisqu’ils deviennent dans la version en anglais de l’agence « eight militants »… Ils ont dû être contents, au NPA, d’apprendre qu’ils sont d’accord avec la voix de la bourgeoisie et du grand capital.

Gérard BIARD 
publié le 16 novembre 2015

lundi 16 novembre 2015

Mail "on est tous Paris", ce "fake" dont il faut se méfier


http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/16/mail-on-est-tous-paris-fake-fausse-alerte_n_8573180.html

J'ai reçu le sms maudit dont il est question dans l'article ci-dessus, forwardé par une jolie amie de ma femme, mais aussi un peu naïve et pour tout dire peu versée dans les choses du Renseignement.
Ca a donné lieu à une discussion - toujours par sms - assez surréaliste au cours de laquelle j'ai essayé de lui apprendre à douter de l'intérêt de reposter de tels messages à l'origine incertaine :
" De la façon dont c'é&tait rédigé, ça puait l'embrouille. Dans le doute, ne relaie rien, ça ne fait que rajouter au bordel ambiant, et on sait bien à qui profite l'insécurité
ce à quoi elle a répondu, sans doute vexée, par un imparable :
-Tu ne t'ai jamais trompé toi ?
- Jamais. T'as ka d'mander à ma femme si tu m'crois pas.
-Lol."


Le Billet de Sophia Aram : "Vendredi 13" par franceinter

Jalons pour penser après les attentats (I)

http://flashbac.blog.lemonde.fr/2015/11/15/jalons-pour-penser-apres-les-attentats-i/

Pour ceux qui auraient attendu que les attentats aient lieu pour s'y mettre.
(il n'est jamais trop tard, mais des fois, il est tard)


Après une telle nuit d'ivresse en salle de rédaction,
il est temps de ranger et d'aller dormir au bureau.


La nouvelle stratégie meurtrière de l'Etat islamique
La terreur. Aveugle, froide, sans distinction. En menant, vendredi soir, six attaques coordonnées dans l'agglomération parisienne – les pires que la France ait jamais connues (au moins 129 morts et 352 blessés, selon un bilan encore provisoire) – les sicaires de l'autoproclamé Etat islamique (EI) ont franchi un cap sanglant. Jusqu'ici, en effet, l'EI, dont les tentacules s'étirent subrepticement en Europe (et notamment en Belgique), s'attachait en priorité à consolider et à élargir les frontières de son "califat". Désormais, l'organisation djihadiste, qui a subi des revers sur le front syro-irakien, est résolue à briser les "nations des Croisés" ; autrement dit à "frapper l'ennemi lointain", soulignent Le Temps et la BBC. Pour The New York Times, le carnage de vendredi est à distinguer, dans sa nature, de celui perpétré le 7 janvier contre Charlie Hebdo. A l'inverse de ce dernier, qui visait des cibles très précises liées à la liberté d'expression, il était destiné à instiller la peur en chaque citoyen, à faire en sorte que les Français ne se sentent en sécurité nulle part. En ligne de mire : leur mode de vie et les "lieux de perversion" (au regard de la doxa islamiste) qu'ils ont coutume de fréquenter, note Le Devoir"C'était une attaque contre l'esprit moderne et pluraliste de Paris, contre l'atmosphère juvénile et libertine qui imprègne la capitale française", corrobore Doug Saunders, du Globe and Mail. L'analyse de Sascha Lehnartz, correspondant de Die Welt à Paris, est la même : "Cette fois, il s'agit de nous, de notre façon de vivre, de notre liberté", explique-t-il, ajoutant que "nous allons tous devoir nous battre pour la préserver". La solution ? Anéantir militairement l'EI, juge sans détour Roger Cohen, éditorialiste au New York Times. Fidèle à sa devise, Fluctuat nec mergitur, Paris fait montre de résilience. Moments de flottement sans naufrage. Une résistance qui rend l'analyste Raquel Montes Torralba admirative devant "une ville qui, vraiment, se sent éternelle" (El Pais).