jeudi 7 septembre 2006

S’il y a un bon Dieu pour les alcooliques, il ne faudrait quand même pas le pousser en short dans les orties.



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Voilà, si il (m’)arrive quelque chose à mon blog, on pourra pas dire que j’aurai pas été prévenu.

Commentaires

  1. Ben c’est à peu près pareil sur tous les blogs, non ?

  2. Je ne sais pas. J’ai l’impression de transgresser un certain nombre des conditions et rêgles énoncées, dont certaines semblent semblent avoir été conçues à cet effet.
    En ce qui concerne le piratage d’images, c’est vrai qu’on peut citer ses sources et les remercier à titre grâcieux comme tu le fais quand tu reproduis un tableau, mais j’imagine que Goossens, par exemple, pourrait me faire plier les gaules assez rapidement. De même pour le proséthylisme, la propagande et mes appels constants à la débauche. Mes propos contrevenant constamment aux droits d’autrui à s’autodétruire. Ma reprise partielle ou totale de contenus propres au site www.lemonde.fr quand j’ai la flemme d’écrire. Je comprends que notre amie commune, celle qui dit “l’impression d’évoluer se traduit par le fait qu’on donne toujours la préférence à ce qui a été fait en dernier et qu’on a honte du reste” ait fini par monter sa propre boutique.
    Nous restons à la merci de la bienveillance des lecteurs.
    Fragilité du média numérique. On s’habitue, on pactise et on s’addictionne, et un jour, couic ! pus rin. La môme néant.

  3. en tout cas, s’il y a censure ou réclamation un jour, ton blog aura au moins permis à certains et certaines d’entres nous d’essayer de passer de “l’état de larve à celle de papillon” ;-)

Perception sensorielle et inhibition

Mon frère puîné, qui partage avec moi un certain nombre d’idiosyncrasies
bien que nos parcours respectifs aient été fort dissemblables, étudie et pratique depuis des années la méthode Alexander.
Il m’envoie ce petit texte de son cru, qui ne manquera pas d’intéresser Dado

et ses thuriféraires.

"Presque tous les êtres civilisés sont dans un état dans lequel la perception sensorielle (…) est relativement imparfaite et trompeuse, et il s’ensuit naturellement qu’on ne peut compter sur elle pour la rééducation, le réajustement et la coordination, ou dans nos tentatives pour corriger quelque chose que nous savons aller mal dans nos êtres psychophysiques." (Frederick Matthias Alexander)

Dans la vie de tous les jours, certaines habitudes, certaines manières d’être et de faire, certaines attitudes, ou encore certains mouvements, sont si profondément inscrits en nous qu’ils opèrent généralement en dehors de tout contrôle conscient de notre part. Et pour peu qu’ils apparaissent à notre conscience, celle-ci aura vite fait de les estampiller "naturels", "ordinaires", "normaux", "allant de soi". Issus de notre patrimoine génétique (prédispositions innées) et environnemental (éducation acquise), ils nous suivent comme nos propres ombres, et à notre insu, ils nous dominent très souvent dans le choix de nos conduites et de nos manières de réagir. Pourtant, aujourd’hui, personne ne va contester le fait que le monde civilisé contemporain, avec son haut niveau de stress et son évolution rapide, nous impose d’être plus attentifs que jamais à nos mouvements, nos manières de réagir, nos instincts et nos habitudes, en tout cas beaucoup plus qu’au temps où l’environnement, la culture et les mœurs changeaient peu d’une génération à l’autre. Il y a là un problème à l’échelle planétaire : d’un côté des habitudes acquises de manière instinctive et subconsciente – processus normal de développement de l’individu depuis la nuit des temps – et de l’autre, un environnement exigeant un comportement contrôlé de plus en plus consciemment. Or, comme FM Alexander l’a montré au 20ème siècle, il se trouve que lorsque, pour une raison ou pour une autre, on cherche à la modifier, la force d’habitude de la "manière de faire" ordinaire que chacun développe au cours de sa vie peut s’avérer colossale, voire quasiment insurmontable. Les comportements les plus difficiles à diriger consciemment sont précisément ceux qui sont liés à notre vie de tous les jours, voire à notre survie, et le cœur du problème est que, à priori, notre manière habituelle de les mettre en œuvre nous apparaît comme le seul moyen connu et possible dont nous disposons, pour atteindre les buts que nous nous fixons - déjà connus eux aussi. Nous avons donc naturellement tendance à ne pas souhaiter changer cette manière habituelle, car si l’habituel est connu et permet d’atteindre certains objectifs connus, l’inhabituel est inconnu, et l’inconnu, c’est le risque d’inconfort, d’échec, voire peut-être de danger.
Et pourtant, si on laisse de côté les situations extrêmes où nos instincts ont généralement les pleins pouvoirs, il est clair que dans l’immense majorité des cas, une direction consciente de notre "manière habituelle de faire", peut s’avérer non seulement possible, mais aussi souhaitable et bénéfique. Les métiers artistiques (musiciens, comédiens, danseurs etc.) ont vite compris les bienfaits que pourrait leur apporter la Technique Alexander, mais comme elle concerne la coordination générale de l’individu, n’importe quel secteur d’activité peut également en tirer parti.
Travail sur l’être humain considéré comme un tout vivant et indivisible, l’approche d’Alexander est aujourd’hui unanimement reconnue pour son réalisme, qui oblige à travailler de manière indirecte. En effet, lorsque nous cherchons à modifier une habitude de manière directe et immédiate, nous mettons une fois de plus en œuvre… notre manière habituelle de faire ! Mais comment pouvons-nous espérer nous comporter d’une façon nouvelle tant que nous nous comporterons selon nos habitudes? Par nature, les deux manières de faire s’excluent mutuellement.
C’est pourquoi F.M. Alexander disait : "mon travail ne consiste pas seulement en ce que j’ai fait, mais aussi, et surtout, en ce que je n’ai pas fait."
Le premier pas pour sortir de l’ornière du connu, consistera donc à refuser de répondre, en tout cas de manière habituelle, à un stimulus donné, quitte à ce que ce refus entraîne une absence de réponse immédiate et observable, un "non-faire", au sens habituel du mot "faire" (action physique, observable). Ce refus de consentir immédiatement à l’exécution d’un schéma habituel est appelé "inhibition" dans le jargon de la Technique Alexander, et n’a rien à voir avec la notion freudienne du même nom. Il ne se traduit pas par des mouvements à effectuer dans le but d’obtenir un résultat donné, mais se situant en amont de l’action physique, il déblaie le terrain pour une exécution optimale et rénovée (au sens de "à nouveau neuve", car consciemment libérée de toute idée préconçue) de ces mouvements.
Un autre aphorisme d’Alexander nous renvoie de manière cinglante à ce principe de base de sa technique : "Vous ne pourrez pas faire ce que vous ne savez pas faire, si vous continuez à faire ce que vous savez faire."

En ce sens, l’inhibition est un acte de volonté, premier et indispensable jalon dans le processus de la direction consciente et constructive de la conduite de soi. Entre la pensée et l’action, elle permet plus qu’un rapprochement : c’est un premier pas vers un décloisonnement, et l’élève en Technique Alexander sera progressivement amené, par son travail et sa propre expérience, à abandonner cette conception habituellement très répandue, et pour cause, de la dichotomie entre le corps et l’esprit, ou encore entre la pensée, les émotions et le mouvement."
Extrait de Sept articles sur divers aspects de la Technique Alexander :

"F.M. Alexander a découvert qu’il est nous est possible d’utiliser avantageusement nos pouvoirs de choix conscient. Décider de ce que nous nous autorisons nous donne la liberté de répondre d’une manière appropriée aux stimuli de l’environnement. Nous trouvons notre autonomie essentielle et notre humanité dans notre capacité de choix conscient. C’est le grand bénéfice que confère la Technique Alexander. Libérer plus de notre potentiel fait avancer l’espèce humaine et améliore notre bien-être. D’un autre côté, quand nous sommes prisonniers d’habitudes qui limitent notre développement, nous restons figés intellectuellement, émotionnellement et physiquement. C’est pourquoi nous ne pouvons exiger le bien-être comme un droit. Nous devons le créer. La plupart des gens qui suivent la Technique Alexander vérifieront qu’elle produit des résultats inattendus qui ne se limitent pas au corps.
(…) Un des aspects les plus libérateurs des leçons en Technique Alexander est l’utilisation de la conscience pour gagner le contrôle de nos pensées et de nos émotions. Cela arrive avec l’acquisition progressive de la capacité à inhiber : être capable de suspendre nos réactions aux stimulations de l’environnement jusqu’à ce nous puissions choisir de répondre au moment choisi, calmement et posément, comment nous voulons répondre – plutôt que d’être l’esclave du téléphone, de la montre, de la télévision, des feux routiers, du patron, des enfants, de l’angoisse… Cela devient possible une fois que nos corps ne sont plus attachés à des réponses stéréotypées."

Commentaires

  1. L’extrait de “Sept articles” fait quand même marchand de tapis… Est-ce qu’en plus de sauver le monde, la méthode Alexander fait aussi la vaisselle ?

    Mais peut-être que tu nous as mis le plus mauvais extrait pour qu’on soit agréablement surpris en lisant le reste ? ;p

  2. en fait je n’en sais rien. La curiosité ne m’a pas poussé jusqu’à présent à “tester” la méthode, ce qui serait la meilleure façon d’arriver à en penser quoi que ce soit, et mon frangin semble s’être habitué à l’idée de faire la vaisselle tout seul.
    En gros, on dirait qu’Alexander s’est mis en chemin vers la redécouverte (en bon autodidacte qu’il était) des 5 agrégats (http://www.dhammadana.org/dhamma/5_agregats.htm), qu’il a dérivé vers la Pensée Perceptive… et à ce moment-là du récit, je finis toujours par m’endormir.

  3. Est-ce qu’il n’y a pas, dans sa proposition, l’idée de rompre avec un fonctionnement, certes routinier, mais hatif devant la vie. En proposant de suspendre certaines attitudes, on dirait qu’il invite à prendre le temps, avant d’agir.

mercredi 6 septembre 2006

des séductions haschichines

Un soir de la semaine dernière, sur le parking du centre bouddhiste où je me réfugiais souvent entre deux enseignements pour y pratiquer moult offrandes de fumée nicotinée, j’ai consommé mon pétard annuel avec un hippie vieillissant qui traine apparemment autour de la sangha depuis des années sans entrer vraiment dans la pratique (et il l’avoue "de bonne grâce" en se marrant, bien qu’on puisse méditer sur la nature de cette grâce), et je me suis mis à chercher les mots pour l’inciter à s’y mettre, vu qu’en principe, la nénergie c’est bon, et qu’on était quand même là pour ça. Il avait la tête de Lemmy Kilminster (Motorhead) en nettement plus fatigué et je lui ai suggéré d’appliquer la même attitude par rapport au chichon qu’il avait eu le courage et la détermination de le faire avec l’alcool trois ans plus tôt, sans même avoir l’idée de solliciter le secours d’une fraternité d’abstinents (comme on l’entend chez Flo, "un des signes qu’on est vraiment envoûté c’est qu’on ne pense même pas à demander de l’aide.") Bref. Faut quand même partir de là où en sont les gens. 














Il y eut alors comme un silence glacé dans notre conversation : l’ange du mal nous frôlait de son aile poilue sur le parking désert et dans la nuit nocturne, et j’avais d’un seul coup la réponse à la question posée un jour par un journaliste de Télérama, qui s’était demandé pourquoi, dans la série Twin Peaks, l’esprit du mal sautait d’un corps à l’autre avant de s’incarner dans celui d’un "hippie vieillissant"; l’ange du mal et son haleine froide, ses remugles de gâchis, d’apathie et d’ignorance, d’habitudes trop lourdes pour espérer en dévier le cours alors qu’on est déjà si près de la fin de partie… il aura peut-être de meilleures circonstances ou plus de discernement dans sa prochaine vie… j’ai ressenti une vague d’empathie pour ce gars, qui s’est mollement transmuée en lamentation raisonnée sur le fait qu’il était bien tard pour que moi-même me lance dans une telle entreprise (la pratique). Damned ! Mon intérèt fascinatoire® pour le bouddhisme était en train d’être souterrainement instrumentalisé en commémoration plaintive de celui que j’aurais pu être si j’avais pu bénéficier de circonstances plus favorables ou si ma grand-mêre avait eu des roulettes pour aller au cimetière à pied, mort de rire ! On a fini le pétard et on est retourné vers nos condisciples. Quelles sont les bonnes nouvelles propagées par le bouddhisme ? On va tous mourir. Pire encore : on est condamnés à renaitre éternellement dans l’océan de souffrance qu’est le samsara, dont la défectuosité n’est plus à prouver, et au sein duquel, according to the masters, nous trainons nos bottes depuis des temps immémoriaux (pas étonnant qu’on soit en quête d’un bon cordonnier !!!!) A moins qu’on fasse les efforts nécessaires pour lever les voiles (émotionnels et cognitifs) de l’obscurcissement qui nous font nous cogner à la vitre de notre Weltanschauung (représentation du monde) telles de joyeuses et masochistes mouches. Et que vu d’où on part et notre vitesse de croisière, plusieurs vies seront encore sans doute nécessaires. On se calme. Cet article sent un peu la cuite émotionnelle, bien que j’aie vécu tout cela avec une relative froideur, sans doute imputable à la fraîcheur de la nuit angevine (de poitrine). Cet épisode peu glorieux - mais ce n’était pas la gloire que j’étais venu chercher ici, plutôt un remède à la mélancolie - renforça ma conviction : les 30 pages de notes manuscrites rédigées à la hâte pendant ces 7 jours, comme un rappel de l’université, il y a 25 ans (tiens ça faisait longtemps) mais dans l’optique nouvelle d’y suivre des enseignement librement consentis plutôt qu’imposés, si tant est que ça veuille dire quelque chose, le fait que j’aie pleuré comme une madeleine au moment de prendre refuge, ce pétard même dérobé à mon hygiène de vie… bah ! nos réactions émotionnelles ne sont que des souffles agitant les voiles éponymes, et l’indice qu’il y a encore du taf. Je vais pas convaincre un seul cyberdépendant de cesser de se pogner avec ça, mais qu’est-ce que ça m’a fait du bien !

des séductions de la cigarette

"L’opium afghan finance la rébellion talibane. Pour bouter l’occupant hors de leur pays, les Français avaient Jeanne d’Arc. A chacun son héroïne. "(Hervé Le Tellier)

Lu dans "la méthode simple pour en finir avec la cigarette" de Allen Carr, un livre que j’avais d’abord pris pour une fumisterie du style "comment se faire des amis", le bouquin qui fait à l’amitié ce que Hitler a fait aux Juifs et ce que les Juifs ont fait aux Libanais : "Non seulement il n’y a rien à abandonner, mais vous en retirerez de grands avantages. Quand un fumeur essaie d’arrêter, il tente de se concentrer sur les aspects positifs pour sa santé, son argent et sa sociabilité. Certes, ce sont des motifs évidents et importants, mais ce ne sont pas les seuls. Je pense que les bénéfices psychologiques sont les plus importants : 1 Le retour de la confiance en soi et de la sérénité. 2 La libération de cet esclavage. 3 Ne plus avoir à subir ce sentiment de mépris de la part de soi-même et des autres; ne plus se torturer pour savoir si l’on arrivera un jour à se débarrasser de cette drogue. La vie d’un non-fumeur est meilleure et beaucoup plus agréable. Ce n’est pas seulement vrai sur le plan de la santé, mais également sur bien d’autres plans tout aussi importants. Je reviendrai dans le chapitre suivant sur ces merveilleux avantages. Certains fumeurs ont des difficultés à admettre que le tabac n’apporte rien. C’est pourtant un point essentiel, que je me propose de mieux expliquer à l’aide d’une analogie. Imaginez que vous ayez une irritation sur le visage. Vous en parlez à quelqu’un, qui vous conseille une pommade miraculeuse. Vous l’essayez et en quelques secondes, le mal disparaît… Une semaine plus tard, l’irritation réapparait. Vous décidez d’acheter un tube de pommade et, dès que vous en mettez sur la plaie, elle disparait de nouveau. L’irritation revient quelques jours plus tard, et de plus en plus fréquemment. Chaque fois elle gagne sur le visage, se révèle de plus en plus douloureuse, mais disparaît dès qu’on y applique la pommade. Au bout de quelques mois, tout le visage en est couvert; cela revient toutes les demi-heures et c’est maintenant extrêmement douloureux. Vous savez que cette pommade ne résout le problème que temporairement et cela vous inquiète. La maladie va-t-elle gagner tout le corps ? Deviendra-t-elle permanente ? Vous allez voir votre médecin, qui ne peut pas la soigner. Rien n’est plus efficace que cette merveilleuse pommade. Maintenant, vous dépendez complètement de la pommade. Vous ne sortez plus sans elle. Si vous partez à l’étranger, vous vous munissez de dix tubes d’avance. Et, pour aggraver vos problèmes, les revendeurs de cette pommade vous font payer 5OO francs par tube. Mais vous n’avez pas d’autre choix que de payer. Vous constatez, en lisant le journal, que vous n’êtes pas la seule victime. Des milliers de personnes souffrent exactement du même mal. En fait, des chercheurs ont découvert que la pommade ne guérit absolument pas la maladie. Elle n’élimine que provisoirement l’irritation de la surface de la peau. Le comble est que, en réalité, c’est la pommade qui entretient et propage la maladie. Tout ce qu’il vous reste alors à faire est de cesser d’utiliser cette pommade et, en quelques jours, tout aura disparu. Allez-vous continuer à l’utiliser ? Avez-vous besoin d’un quelconque brin de volonté pour y parvenir ? Certes, si vous ne croyez pas aux affirmations de l’article, il est légitime que vous ayez quelques jours d’appréhension. Mais, si vous constatiez que la maladie se résorbe progressivement, le besoin ou l’envie d’utiliser la pommade ne se manifesterait certainement plus. Seriez-vous malheureux ? Vous aviez un terrible problème, que vous croyiez insoluble. Maintenant, vous avez trouvé la solution. Même s’il fallait une année entière pour en être complètement guéri, vous penserez chaque jour, en voyant le mal disparaître, qu’il est extraordinaire que cela s’arrête et que vous n’en mourrez pas. C’est là toute la magie qui m’est apparue lorsque j’ai éteint ma dernière cigarette. Laissez-moi préciser un dernier point, à propos de cette analogie. La maladie que provoque la pommade n’est pas à mettre en parallèle avec un cancer du poumon, une angine, une bronchite, une maladie artérielle ou autre asthme chronique. La maladie dont je parle n’est pas non plus l’argent qui part en fumée, ni la mauvaise haleine et les dents tachées, ce n’est pas la toux, la léthargie, ces matins passés à s’étouffer, ni les circonstances où nous souffrons de ne pas pouvoir fumer. Ce n’est même pas ce mépris de nous-mêmes, ni celui des autres. Tous ces maux viennent s’ajouter à celui dont je veux parler. Le vrai mal est celui qui justifie que l’on ferme les yeux sur tous les autres. C’est simplement ce sentiment de panique: « il faut que je fume une cigarette. » Seuls les fumeurs souffrent de ce mal-là. La pire des choses dont nous souffrons est la peur, cette peur insidieuse, et le bienfait le plus merveilleux que vous recevrez sera d’en être débarrassé. C’est comme si un épais brouillard avait subitement disparu de mon esprit. J’ai alors clairement compris que ce sentiment d’envie panique d’une cigarette n’était pas une sorte de faiblesse en moi, qu’il n’était pas dû à une vertu magique de la cigarette. Il était seulement dû à la première cigarette, et chaque cigarette suivante, loin d’éliminer ce sentiment, ne faisait que l’ancrer plus profondément dans mon esprit. En même temps, je voyais que tous les autres heureux fumeurs vivaient le même cauchemar que moi, même si c’était à un degré moindre. Et tous avançaient des arguments aussi incohérents les uns que les autres pour tenter de justifier leur comportement. C’est si bon d’être libéré! "

Vous l’aurez compris : pour donner plus de corps à mes visualisations tibétaines et pour cesser d’empuantir l’atmosphère et de détruire d’une main ce que je tente de construire de l’autre, j’arrête de fumer. On ne rit pas. Il y a plein de bons conseils dans ce livre, pour traiter tous types de dépendances autrement plus pernicieuses que le tabac. Mais les meilleures idées ne servent que si nous les appliquons. L’auteur met l’accent sur le lavage de cerveau que constitue la dépendance, qui n’a rien à voir avec la recherche du plaisir, et démonte les mêmes mécanismes que ceux mis en évidence par William Burroughs (le festin nu) dans le processus de l’addiction à l’héroïne : le dealer ne vend pas le produit au consommateur mais bien l’inverse. Sur le forum des pornodeps, beaucoup trouvent que cesser de fumer, c’est de la rigolade à côté du sevrage de cybercul. Sur ce genre d’apprentissages, la suggestion attribuée au dalaï-lama "qu’on peut apprendre dans les bouquins puisque les charlatans sont légions " (attends, c’est qui le mec qui disait que son nom était légion, déjà ?) est pertinente. J’ai bien arrêté de me branler à force de fréquenter un cyberpsy. car comme le disait Yongdzin Romain Bouteille Rinpotche : "on peut tout faire dans la vie, à une seule condition, c’est de le faire."

Commentaires

  1. Mouais, Allen Carr… J’ai lu son bouquin dans une autre vie et j’avais réussi à arrêter… 2 jours ! Tu me donnes envie de le relire. Et puis, pourquoi pas ? La p’tain de cibiche me bouffe la vie par tous les bouts. Il est temps de faire quelque chose. J’aime bien ce que dit l’Romain Rinpoche -;) Pour la clope, j’ai moultes fois essayé. Pour d’autres dépendances aussi d’ailleurs.Mais quand on a essayé sans pouvoir y arriver ne veut pas dire qu’on y arrivera jamais, isn’it ? Le principal est d’en avoir envie.

  2. Mouais, Allen Carr… J’ai lu son bouquin dans une autre vie et j’avais réussi à arrêter… 2 jours ! Tu me donnes envie de le relire. Et puis, pourquoi pas ? La p’tain de cibiche me bouffe la vie par tous les bouts. Il est temps de faire quelque chose. J’aime bien ce que dit l’Romain Rinpoche -;) Pour la clope, j’ai moultes fois essayé. Pour d’autres dépendances aussi d’ailleurs.Mais quand on a essayé sans pouvoir y arriver ne veut pas dire qu’on y arrivera jamais, isn’it ? Le principal est d’en avoir envie.

  3. Y’a eu une merdouille dans la transmission du message. John, tu peux supprimer le deuxième et celui-là par la même occasion ? Je deviens un peu sénile avec l’âge mais quand même, ça fait pas sérieux.

  4. ben john allen car il ma scotché et ca fait 2 ans 1/2 que j’ai arretter de cloper, puis j’adopte ca philosophie pour la cyber-dep…. ;-) +orroz+mantak c’est explosif le melange!!! (le bouquin du dalai lama : c’est guerir la violence, je te retrouverais la page)

    c’est un super bouquin si on sais bien s’en servir…

    viva allen…

    ps : dans 12 mois je vais etre triste j’aurais plus d’addiction (si c’est pas deja fait ;-)

  5. fabienne, je vais laisser ton message double (+ le triple) jusqu’à la fin des temps pour que tu médites sur le sens de l’expression “orgueil blessé”. Roul, méfie-toi, crier son bonheur sur les toits les rend parfois glissants. Et t’es déjà bien parti pour devenir accro au blog de Flo, dont le principal antidote connu est le bouddhisme ;-)

  6. Je médite tout simplement sur l’orgueil et c’est déjà pas simple pour moi. Alors, si en plus, s’il faut que je cogite sur la blessure de l’orgueil que je n’ai pas encore véritablement élucidé chez moi, je m’en sors plus du tout. Bon, on verra ça plus tard. Et puis, c’est ton blog, t’es le maître chez toi donc si tu veux pas supprimer mes répétitions, ben c’est comme ça. Il faut que je l’accepte sans me prendre la tête.

  7. heuuu je sais john, en fait jsuis deja addicted au blog de flo!!!!…

    et merde jvais quand même pas teerminer groupie?

    (a ben c’est cool ca me fera un sevrage pour 2007 ;-)

  8. roul, tu liras avec intérèt les posts de flo sur l’addiction si ce n’est déjà fait : http://blog.france3.fr/blogchen/index.php/2006/01 fab, rappelle-toi le commentaire récent et lapidaire - qui n’a rien à voir avec la lapidation - d’une jeune lectrice parisienne : “j’essaie de ne pas le faire, mais parfois je le fais. Il n’y a rien à justifier, je suis égoïste et pas spécialement fière de l’être.” Méditer sur l’orgueil, blessé qui plus est, c’est lui faire trop d’honneur, et faire un noeud sur la crasse qui est dans le torchon.

des séductions humoristiques


Commentaires

Mwahaha! Elle est excellente! :) ))

Mais j’aurais cru que le critère “riche” s’appliquait plutôt aux maris qu’aux femmes. :/

lundi 4 septembre 2006

des séductions du bouddhisme

"Après avoir été percuté par le bouddhisme, j’ai cru que plus jamais je ne pourrais réécrire sur mon blog" nous déclare le jeune John W., actuellement en convalescence à son domicile et contacté par nos équipes sur le terrain de Handicap International. "…surtout que la cyberdépendance y est replacée dans une perspective plus vaste, qui est celle d’une turpitude samsarique sans aucune prééminence vis à vis des autres, ce qui fout une bonne claque aux objectifs premiers de mon blog" ajoute-t’il d’une voix brisée par l’émotion.

"Vous allez rire, mais je ne vais sans doute pas pouvoir caser pratique spirituelle, forums, blog, taf, famille, maisons et jardins dans la même vie.

Il va falloir faire des choix.

J’arrète là.

C’est là qu’il faut rire.

Finalement, ils m’ont quand même bien fait un deuxième trou.
J’espère qu’un peu d’air pourra passer dedans.

Lu dans "Le Monde des Religions" de juillet-aout 2006, sans doute encore en kiosque, un dossier comparatif genre "Que choisir" assumé et pas mal fait :

"S’il y a une vraie différence entre nos deux religions en matière d’altruisme et de progression spirituelle, elle est plutôt à rechercher du côté de la place qu’y tient la sagesse ou gnose. Pour le Dharma en effet, la connaissance et l’amour sont inséparables comme le jour et la nuit, de même que la vacuité et les apparences ordinaires. D’où une culture de l’expérience métaphysique directe qui s’incarne dans la richesse des méthodes spirituelles - « les moyens habiles » - développées par les traditions bouddhistes. Transmise par des guides qualifiés, cette « technoscience de l’esprit » pèse de tout son poids sur l’actuel succès du bouddhisme en Occident, avide de sa philosophie puissante, sa psychologie subtile et son arsenal pratique. Il suffit de voir la diversité fascinante des rituels, méditations, yogas déployés par son courant tibétain… Des expédients les plus concrets (reliques, porte-bonheur bénis, images saintes) aux supports les plus raffinés, il y a vraiment là de quoi satisfaire le corps, la parole et l’esprit…
Or face à une telle profusion d’outils pour travailler sur soi, le chrétien peut paraître laissé à lui-même et le christianisme bien démuni. Celui-ci ne séparait pourtant pas à ses débuts la sagesse et l’amour spirituel, le souci de la connaissance des mystères divins et des méthodes pour l’atteindre étant attestés dans les premiers temps de l’Eglise. Avec les siècles cependant, cette culture de l’intériorité s’est peu à peu affaiblie, jusqu’à se perdre parfois, surtout dans le domaine catholique. Et ce au profit d’une dérive scolastique et dogmatique, plus soucieuse de contrôler institutionnellement les âmes que de les conduire à une véritable expérience spirituelle. Il n’est que de voir la défiance séculaire manifestée par les autorités de l’Eglise à l’égard des mystiques, qui portent justement au plus haut l’union de l’amour et de la connaissance… Pris entre un moralisme puritain et un étroit rationalisme également fermés aux choses du corps, de l’affectivité et de l’invisible, le christianisme occidental n’a plus eu alors qu’à se déployer vers le monde extérieur. Mue par son activisme aussi humaniste que prosélyte, l’Eglise a couvert ainsi le monde d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, d’asiles, en préfigurant l’actuel engouement caritatif et humanitaire. Un élan quasiment sans équivalent en Orient où, « bien ordonnée », la charité active se devait de « commencer par soi-même », à savoir l’application individuelle du « médite et deviens d’abord bouddha pour pouvoir vraiment aider les autres un jour ». Guère compréhensible pour les modernes, ce primat de la contemplation sur l’action a eu au moins le mérite de limiter - un peu - l’implication des institutions bouddhistes dans les affaires temporelles. D’où peut-être, une plus grande facilité que leurs homologues chrétiennes à appliquer des idéaux de compassion communs…"

C’est vrai que le volet social du bouddhisme est plutôt succinct, et que les instrumentalisations massives du catholicisme sont traitées par euphémisme, mais "le monde des religions" est un magazine multiconfessionnel, qui s’adresse sans doute à l’improbable lecteur éponyme.

Avant de me rendre à un enseignement bouddhiste, j’ai poireauté 25 ans en rongeant mon frein - celui de l’immobilisme - en me disant que ç’aurait été aussi ridicule de ma part que d’aller me faire évangéliser par des missionnaires cathos si j’étais un black vivant dans des régions reculées de l’afrique subaustrale.
Or, le regard que les maitres portent sur nous avec leur redoutable acuité (ainsi que sur les progrès que nous pouvons éventuellement manifester dans notre pratique et dont je ne peux que supputer le succès au vu des têtes qu’affichent les membres les plus avancés de la sangha vu que j’ai pas commencé à m’y mettre) sont sans équivoque et accréditent cette évidence : nous sommes effectivement des sauvages ignares et incultes, la tête farcie de concepts mortifères, inutiles et contre-indiqués, ce qui en dit aussi long sur leur compassion que sur leur habileté à nous piquer nos sous pour sauver leurs traditions de l’oubli.

Je reviendrai sur les raisons qui m’ont poussé à trainer mes bottes vers cette tradition et ce qu’elle peut m’apporter.

Commentaires

  1. Ne te sousestimes pas John, les maîtres bouddhistes sont à l’abri des bassesses de ce monde mais ils sont peu nombreux. Avant de devenir lama, on doit passer des années à devenir moine et là c’est pas facile du tout car le nombre de règles à observer est pratiquement le même que chez les cathos. Voici la réponse à une question posée à un lama sur “savoir si les moines/nonnes bouddhistes prononcent des vœux lors de leur ordination, comme c’est le cas en occident. Si oui, quels sont ces vœux ? Et quelles peuvent être les sanctions si le moine/la nonne ne respecte pas ses vœux ?
    http://www.geocities.com/athens/Forum/2359/qregles.html

  2. Comment pourrait-on se mettre à l’abri des bassesses de ce monde ? Le samsara nous cerne de toutes parts, il ne nous reste plus qu’à apprendre à nager dedans, et certaines bouées pourraient s’avérer fort utiles.
    Merci pour ta collèque de rêgles moniales, que j’avais déjà en double :http://www.dhammadana.org/samgha/vinaya/227.htm
    ce qui est cool dans le bouddhisme, c’est que tout ce qui n’est pas interdit est fortement recommandé ;-)
    précisons néanmoins à nos lecteurs les moins avertis qu’il n’en faut pas tant pour commencer à pratiquer sérieusement.

  3. salut john,,

    jme ferais sans doute une petite retraite vipassana..

    je lisais dans un bouquin du dalai lama… qu’on pouvais apprendre dans les bouquins puisque les charlatans sont légions…

    mais au vue de ton parcours… tu va etre difficile à berner..

    je te laisse ce lien vers des mp3 que j’ai trouvez excelent http://www.geneva-vihara.org/ (case mp3)

  4. p’tain c’est la rentrée, mais c’est déjà noël !
    pour le vipassana, tu as une bonne approche avec www.dhammadana.org mais pour la retraite, je pense que tu peux te fier aux bons tuyaux de la mère flo :
    http://www.french.dhamma.org/
    la blague du dalaï-lama est une preuve par l’absurde.

  5. Il me semble lire une délicate pointe d’ironie dans le dernier paragraphe, non? ;)

  6. ah vraiment, je ne puis t’emprunter un de tes célèbres effets de manche (”je reviendrai plus tard sur…”) sans que tu viennes chercher ton pourcentage !
    les raisons qui m’ont poussé sont évidentes, et je ne compte effectivement pas faire étalage de mes progrès dans cette gazette.
    merci à toi de m’avoir pointé l’erreur.

samedi 26 août 2006

des séductions de la publicité



Commentaires

  1. Ok cher John, on s’occupe de ton blog pendant que t’es pas là (1 semaine c’est quand même long)
    Tu parles donc de propreté, il se trouve que je viens à l’instant de déposer un autre commentaire sur un autre blog sur le même web.
    Ma remarque portait sur les commentaires (peut-être un jour oserais-je des annotations au sujet des remarques portant sur les commentaires)
    Beaucoup d’internautes donc, déposent ici et là ce que j’appelle des caca-commentaires, à l’instar des chiens sur les trottoirs.
    Cela va du “t’écris n’importe quoi” à “je m’en tamponne de ton psy”
    Faut-il apprendre le caniveau aux internautes?

    Voilà…
    J’espère que j’ai été propre…

  2. Tu cites Aubade, mais ce n’est rien à côté de la pub Perrier, qui montre un homme versant de la boisson pétillante dans un verre situé à la hauteur de son pénis, pas très loin de la bouche ouverte d’une nana allongée. Vraiment, ils prennent les gens pour des cons! Remarque…

  3. Klod, j’attends avec impatience tes annotations portant sur les remarques afférentes aux commentaires.

    Ah oui, la pub Perrier : il n’aura pas échappé aux plus vigilants de nos petits lecteurs que son esthétique est entièrement repompée sur le magazine Hustler, qui ne fait effectivement pas dans la dentelle. Aux autres non plus, d’ailleurs, bien qu’ils y réagissent de façon peut-être plus pavlovienne, accréditant ainsi l’histoire qu’on entend ici et là sur la célèbre boisson gazeuze : un mec se tape une branlette, puis il s’ouvre un Perrier, avale une gorgée, rote un bon coup et conclut laconiquement :”après l’amour, le champagne !”