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mercredi 9 décembre 2015

Le revirement très inattendu quoique prévisible de John Warsen (Régionales 2015, premier tour)

"A droite on s'attendait à une vague bleue, et au final c'est plutôt une vague bleu marine"
(un journaliste de l'Immonde)

"Celui qui s'endort avec le cul qui le gratte a de fortes chances de se réveiller avec le doigt qui sent"
(Confus ? Suce ! , maitre spirituel de J.W.)


L'Année dernière à Marienbad, l’année prochaine à Buchenwald !
© Warsen, e-card early 2012
Technique mixte : selfie, Livres d'Art, photochope, Seroplex® 


Hé les gars les filles !
N'oubliez pas que dès 2012, j'étais avec vous, quand même.
Par l'esprit, sinon par le coeur.

Edit : 
J'ai failli oublier mon message personnel au FN.
Tant de bonheur me fait perdre la tête.



Edit : 

Et Pourquoi en France, au fait ? hein ?

vendredi 20 novembre 2015

Diagnostic



C'est con qu'il n'y ait pas de traitement.


D'un autre côté, les Shadoks prétendent que quand il n'y a pas de solution, 
c'est qu'il n'y avait pas de problème.



samedi 14 novembre 2015

Rions un peu avec les kamikazes

Ce matin, en écoutant les infos à la radio, j'ai vaguement caressé l'idée d'aller me faire sauter dans une mosquée fondamentaliste en me bourrant de tous les antidépresseurs qui me restent, aux cris de "Sanofi Akbar !"
et puis après, comme d'habitude, je me suis rappelé qu'il valait mieux laisser le sale boulot à Blasphémator, qui avait raccroché ses gants au vestiaire un peu prématurément.

A moins que, d'ici les Régionales, eFFe eNator lui coupe l'herbe sous le pied.




vendredi 20 février 2015

Le coin du petit cinéphile : « Black Coal, thin ice »

Cinquante nuances d'anthracite


« Black Coal, thin ice » m’a profondément secoué, moi qui souffre déjà d’une santé psychologique en dents de scie, au point que j’ai dû en interrompre fréquemment la projection, qui s’est finalement achevée hier soir devant un bol de soupe phở fumante, après 18 sessions de 5 minutes 35 secondes harmonieusement réparties sur une période de trois mois, car j’avais besoin d’assimiler et de relier entre eux les éléments qui m’étaient données à voir, mais aussi et surtout ceux qui m’étaient ostensiblement masqués, et qui n’ont de cesse de bouillonner et d’agiter leurs tentacules grisâtres dans le hors-champ du film, toujours un peu au-delà des limites de la vision périphérique, jamais filmés mais minant et contaminant sans trêve ni relâche une trame narrative justement relâchée et par moments franchement absconse, un peu comme dans les vieux Wim Wenders, me faisant ressentir de plein fouet la fausse honte du spectateur occidental plein de la suffisance et de la morgue héritées d’idéaux démocratiques périmés chez lui et absurdement exotiques dans ces contrées chinoises et inhospitalières, spectateur qui cherche son chemin à tâtons au milieu des décombres de l’Empire du Milieu tout en sachant qu’il ne le retrouvera jamais, dans ces dédales d’une Chine industrieuse à laquelle il restera toujours étranger, muni des pièces d’un vieux puzzle dont il ne peut percevoir le motif global, puisqu’il est rédigé en mandarin alors qu'il a choisi allemand première langue, néanmoins prêt à demander sa route à l’autochtone croisé par hasard si celui-ci semblait disposé à le renseigner et s’il avait l’air un peu moins patibulaire, rugueux et pour tout dire franchement remonté contre nos méprisables faces de plâtre, autochtone bourru et vindicatif qui nous soupçonne d'être tous abonnés à Charlie Hebdo et des valets d’Obama, l’homme blanc à peau noire qui accueille le Dalaï-lama et qui a le toupet de s’ingérer dans les affaires intérieures chinoises au lieu de s’occuper de ses fesses blanches à peau noire et de l’économie de l’Amérique périclitante et criblée de dettes par des créanciers chinois peu scrupuleux mais habiles en négoce, l’Amérique qui à ce train-là n’en a plus pour longtemps avant d’être légitimement rétrogradée au rang d’une économie du tiers monde et susceptible d'être envahie par le péril jaune, comme le faisait justement observer récemment Fluide Glacial.
Mais n’anticipons pas.
Heureusement que j’avais déniché il y a 3 mois une copie 1080p de « Black Coal, thin ice » avec hardcoded chinese subs et sous-titres amovibles en anglais, belle et rebelle plutôt que moche et remoche, mystérieuse comme un hexagramme du Yi King, j’ai pu ainsi prendre une avance salutaire sur mes éventuels poursuivants, qui me permet de rendre cette chronique à l’heure où nous mettons sous presse.

Tout d'abord, posons-nous la question de Clémenceau :
De quoi s’agit-il ?
Il y a la version officielle, la trame du récit filmique approuvée par les autorités locales de cette province reculée dont nous ne saurons jamais le nom :

- Un cadavre, ou plutôt des fragments d'icelui, disséminés façon puzzle, sont retrouvés dans une usine de conditionnement de charbon.

- Dans une chambre, un homme joue aux cartes avec une femme, avec laquelle il fait bientôt l’amour, puis ils se quittent sur le quai d’une gare après qu’elle lui ait remis son livret de divorce.

- L’homme fraichement divorcé est chargé de l’enquête « qui a tué Charlie ?» à l’usine de charbon.

- Un banal contrôle de routine dans un salon de coiffure de la pimpante petite ville de province tourne à la boucherie hyper-casher.

- Devant tant de revers de fortune, le policier doit être hospitalisé au CHU du bled.

- L’énigme semble bien partie pour piétiner un moment dans l'antichambre de sa résolution, mais soudain, au cours d’un de ces plans-séquences dont ces damnées faces de citron ont la recette de l’ingrédient secret, la barrière spatio-temporelle est franchie sans plus de salamalecs, et on retrouve notre ami 5 ans plus tard, il vient de se prendre une super-murge dans un tunnel et gît, hagard et réduit pour le dire sobrement à l’état d'une sympathique épave bientôt prête à rejoindre le paradis des enculés alcooliques, sur le bas-coté d’une autoroute de l’information. 
D'ailleurs il est tellement déchiré du kimono qu’il se fait piquer sa mobylette quantique sans pouvoir lever le petit doigt, et le spectateur ne peut s’interdire d’éprouver le délicieux frisson de la justice divine immanente à deux vitesses, une en terrain plat et une pour les courses de côte.
Si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à regarder le film, vous verrez que tout ce que je raconte est issu d’une observation froide et rationnelle des évènements qui s’y déroulent, même qu’il m’a fallu prendre frénétiquement 8 pages de notes après chaque tranche de visionnnage de 5 minutes 50 pour rédiger ce compte-rendu.

On l’aura deviné, le polar annoncé par la presse n’est pas le vrai sujet du film, à égale distance hautaine et irrévérencieuse des blockbusters chinetoques à base de poignards volants que des hongkonneries multivitaminées.
L’intrigue n’est qu’un prétexte de façade, courageusement dénoncé par Jean-Luc Mélenchon dans l’indifférence coupable des pouvoirs en place sur son blog hyper-secret, pour nous entrainer insidieusement vers une enquête sordide sur la condition humaine qui reste la même, à Heilongjiang comme à Ouagadougou,  menée de main de maitre par un Zola des faubourgs qui ne se fatigue pas à nous faire croire qu’il se prend pour le Raymond Chandeleur de la Mandchourie, malgré son aisance à retourner certaines situations comme des crêpes flambées au Mei Kwei Lu Chew, cet abject tord-boyaux qui faillit coûter la vue à l’auteur de ces lignes, et lui permit nonobstant à s’abstenir d’absorber de l’alcool sous forme liquide, solide, gazeuze, depuis de nombreuses années, pourvu que ça dure, et merci qui ? merci le Mei Kwei Lu Chew.

C’est bien de la démentielle accélération chinoise qu’il est question ici, même si elle est paradoxalement traduite par des plans d’une lenteur et d’une fixité qu’on dirait héritées d’un autre âge, celui de la dynastie Han, à jamais enseveli sous les 6,6 gigatonnes de ciment que la Chine a coulés durant les trois dernières années, plus que ce que les Etats-Unis ont utilisé au cours du dernier siècle.
Aussi élégante que désespérée, la fresque s’étire, erratique, flambant neuve et déjà vieillie par un usage intensif, hargneuse et cafardeuse, richement éclairée par une lumière très chinoise, dominée par les rouges et les verts. 
La bande-son, elle, s'en sort miraculeusement indemne de la compilation de musique pseudo-traditionnelle à faire se retourner Tchouang-Tseu dans sa tombe qui sévit dans de nombreux restaurants asiatoques et vietcongs, déjà interdite dans 39 pays suite aux malaises, vomissements et crises de folie meurtrière qu’elle a engendrés chez les infortunés clients de passage, attirés par l'odeur des nouilles au gingembre.
Mais un bruit de fond constant, sourd et oppressant sous-tend les dialogues du film comme dans les meilleurs cauchemars de David Lynch, musique ambiente idéale pour cette Chine qui ne dort jamais et qui ne saura trouver le repos avant d’avoir bétonné le dernier arbre, pollué la dernière rivière et roulé le dernier nem.

A signaler encore sur la forme sinueuse que prend le récit, un sens de l’humour particulièrement tordu : certaines séquences débutent avec un argument apparent, dérivent soudainement vers « autre chose » puis sont interrompues en pleine action, comme dans ces rêves où vous commencez vos travaux d’approche envers l’être aimé, ça semble prometteur, puis vous vous retrouvez sans transition à contempler d'un oeil vide un tas de chaussettes sales dans la panière d’un lavomatic 24/24 situé en terre inconnue, simplement vêtu d’un haut de pyjama taché, sans pouvoir comprendre où ça a merdé, et en plus le distributeur de lessive est cassé. C’est pas grave, de toute façon, votre portefeuille a disparu.

Funeste sortilège que celui de ces songes, analogue à la logique irrémédiablement endommagée de « Black Coal, thin ice » comme dans les meilleurs romans de Phil "tu nous manques" Dick : à nous de combler les gouffres béants et les ellipses, à nous de tenter de nous identifier aux deux personnages principaux pour en percer les secrets, ces personnages qui crèvent l’écran par leurs silences explosifs, qui gisent terrassés par une fatalité dont la cruauté nous dépasse à jamais à l’arrière de voitures garées n’importe où, personnages qui trottinent hébétés dans des rues désertées de Dieu et de l'Homme avec leurs semelles qui font sfroutch sfroutch sur la neige sale et verglacée comme jamais on n’a entendu des semelles faire sfroutch sfroutch au cinéma, ces personnages qui sont la proie de leurs erreurs passées dont ils trainent le boulet à travers l’existence sans pouvoir nourrir le moindre espoir de rédemption, enchainés à leur devoir qui s’oppose à leur Etre de mille et une façons, jusqu’au bouquet final énigmatique, en direct du bar de sinistre mémoire et fort justement nommé Feu d'artifice en plein jour, alors forcément on n’y voit pas grand chose, à nous de deviner, en fait, tout ce que l’auteur n'a voulu - ou pu - que suggérer.
C’est du cinéma pas baisant, et c’est pour ça qu’on l’aime.


La soupe phở telle qu'on peut la confectionner soi-même,
(ou la savourer toute faite au Da Lat, Paris 20ème) 
pour la noyer ensuite de sauce Sriracha
surnommée par les gourmets "le Destop du côlon"
jusqu'à en pleurer des yeux de sa mère morte.



Crédits et remerciements :

- l'Odieux Connard que je bombarde de mais auto-promotionnels et qui ne me répond jamais, c'est vraiment un Odieux Connard, cet Odieux Connard.

- l'équipe de rédaction du blog cinéphile ilaosé qui n'a pas osé pour l'heure chroniquer ce film, ce qui m'a contraint à m'y coller toutes affaires cessantes, dans le respect de l'esprit et sinon de la lettre, de mes glorieux prédécesseurs.
- allociné et Wikipedia, pour leur somptueuse documentation.

[Edit] : Odieux m'a répondu, je peux mourir en paix.

jeudi 12 février 2015

BLASPHEMATOR, LE FLIM ! (2)

Résumé de l'épisode 1 :

Blasphemator® vient de découvrir que malgré son âge avancé, Hubert Reeves fait quand même preuve d'élégance et de discernement en ciselant des mots rudement polis pour dire que finalement, l’Homme est un Crétin Sanguinaire qui s’Auto-encule en se branlant totalement des conséquences éventuelles et pourtant inéluctables, mais que quand même, rien n'est perdu, car comme Hubert l'a dit par ailleurs, "par les yeux du petit garçon, l'univers prend conscience de lui-même..."

Blasphemator® trouve ça bien envoyé, dans le genre message fort au gouvernement.
Mais une question le turlupine :
Peut-on s’auto-enculer en se branlant ?
s’interroge notre Héros, qui ne craint pas d'affronter les problèmes de fond et de les remettre sans tabous au coeur du débat républicain à l'heure de la catharsis démocratique obligatoire dans les couloirs feutrés du Ministère du Blasphème, qui jouxtent par un heureux hasard et un tunnel hyper-secret ceux de la Kommandantur.


Où se faire rincer la dalle gratoche ce soir ?
Pen, Au kafé te la Mairie, parti !
(source image : le guide du Petit Chafouin, Belfort 1941)


Et certes, en voici une (question) d'un fort beau gabarit, pour tout dire semblable à celles qu'auraient pu poser un autre Hubert, le Félix-Thiéfaine de la bande, avant qu'il se contritionne à la tisane aux trois légumes, se borgne au politiquement correct, et se satisfasse de faire reprendre en choeur "Vive la Mort " à un public conquis d'avance, public peu soucieux lui aussi des conséquences de sa complaisance tiédasse au nihilisme.

Blasphemator® a récemment réécouté avec une oreille pleine d'émotion Alligators 427, qu'il a redécouvert avec les yeux émerveillés de l’enfant qui prend conscience de l'univers tout en prenant simultanément une bombe H sur le coin de la toiture avec son troisième oeil, Blasphemator® en a été tout ragaillardi aussi.

Mais quand même, observe notre ami, gens reprendre en choeur « Vive la mort », gens pas venir pleurer après si gens salement trucidés comme des porcs halal par enfants de 8 ans à leur sortie de détention préventive incompressible de 35 ans 1/2 pour avoir dit connerie blasphématoire au CéPé, tout ça parce que Manuel Valls vouloir terroriser les futurs terroristes jusque dans les cabinets de l'école primaire quand il n'y a plus de papier, stratégie sans doute plus payante pour se présenter en 2017 que Poutine quand se vanter  de buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes pour complaire à électorat conquis d'avance.

Poutine pas con, lui avoir prédit désillusion capitaliste avant tout le monde, même Emmanuel Todd bien niqué sur ce coup-là, mais Valls pas con non plus, Valls rafler la monnaie de sa pièce alors que Poutine devoir ensuite réparer les chiottes des Tchétchènes sans faire le malin à l'ONU, et puis celui que l’on surnomme déjà affectueusement «Vla-du-mir-pour-casser-la-vaisselle-sale-en-famille » devoir bientôt sortir balai à cabinets du  placard du Kremlin et Kanard Impérial WC en Ukraine aussi, ironise malicieusement Blasphemator® en réfléchissant l'obscurité à la vitesse des ténèbres, et c'est pour ça qu'il écrase de nombreux pronoms et verbes conjugués sur son passage, qui s'étaient imprudemment avancés sur le bas-côté des autoroutes de l'information pour le regarder passer en le hélant d'un salut jovial dans l'espoir de mettre un terme à leur souffrances pathétiques dues à un besoin compulsif de reconnaissance, mais à la vitesse à laquelle roule la mobylette quantique du Blasphemator®, ça risquait pas de se produire, même quantiquement.


Les Ukrainiens se hâtent de célébrer sans joie la fin programmée de la liberté d’expression, 
tant que l'affichage est encore autorisé.
En France, à la même heure, la mort subite du plus vieux nourrisson 
de la presse d’opinion blasphématoire
a rassemblé plus de 7 millions de badauds devant les kiosques.


« Ca être au pied du mur que voir le mieux le concours des lamentations »  conclut-il en cédant aux charmes surannés de l'auto-citation (ça être faux proverbe juif Blasphemator® tout content d'avoir inventrouvaillé ce matin) dans sa Ford intérieure, qu'il a troquée un peu plus tôt dans la matinée contre sa mobylette quantique, qui n'aurait pas passé le contrôle technique sans quelques tracasseries administratives. 

Ah oui vraiment, gens bien complaisants avec nihilisme coupable. A ce tarif-là, inutile de diaboliser Forces du Mal, gens faire le boulot tout seul comme des moutons de Belzébuth. En plus, pas nouvelles grandes chansons à se mettre dans les oreilles dans discographie récente Hubert-le-Félix. Gérer fonds de commerce sans poujadisme, mais sans génie. 
Ou alors Blasphemator® trop vieux pour écouter.
Peut-on s’auto-enculer en se branlant ?
Question toujours pas réglée, lui signale sobrement l'ordinateur de bord, abstinent d'antigel depuis peu.
Blasphemator® aurait bien aimé connaitre la réponse d'Hubert-Félix, mais il est temps de passer à l'action, et ces résidus de souvenirs intempestifs sonnent soudain comme une vieille plaisanterie qui n'aurait que trop duré.
L’Histoire et l’Institut médico-légal jugeront à l'autopsie, se répond-il tout de go.
Ca lui rappelle qu'il n'est pas vraiment là pour prolonger notre espérance de vie.
Alors il reprend sa route.

(à suivre)

P.S : Blasphemator® pas s’excuser avoir volé temps précieux aux Sages du Sud-Est et aux pas Sages du Nord-Ouest en racontant conneries défoulatoires frappées au coin du bon sens de la rue l’aventure.
Avantage être Blasphemator®, jamais s’excuser, taper l’incruste sur Internet et partir en s’essuyant dans les rideaux du salon avec rire dément en pensant femme vous dire vous passer trop de temps devant ordi rigoler comme imbécile. Enfin, Blasphemator espère. 
Blasphemator® bien tenté de s'excuser sur allusions lourdingues, scatologiques et pour tout dire un peu roboratives sur problématique auto-enculés, mais Blasphemator® avoir connu expériences traumatisantes et sans balises avant mutation en Blasphemator®, alors finalement rien regretter.
Et maintenant, Blasphemator® éteindre ordinateur d’un air dégagé d'avoir posé ça là et revenir plus tard, parce que Muse de Blasphemator® partie avec voisin, Blasphémator® un peu trop lent et besogneux dans l'écriture, parce que clavier Apple tout plat et touches trop petites pour gros doigts Blasphémator®.
Blasphémator® gros doigts parce que gros nez.
Pour parler franc, Blasphémator® un peu breton sur les bords.

P.S.2 : on me signale de toutes parts que le terme de « Mur des Lamentations » est introduit au xixe siècle par les mandataires britanniques, qui le traduisent de l'arabe il-Mabka
Ce terme est tombé en disgrâce dans les milieux juifs ainsi que dans les milieux arabes, qui le nomment El-Bourak, le nom de la monture de Mahomet lorsqu'il fit son voyage nocturne. En revanche il reste toujours très majoritairement utilisé en France et dans la chrétienté en général.
Aujourd'hui, l'usage des termes « Mur occidental » ou « Mur des Lamentations » ou « El-Bourak » est un enjeu de la guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien.
Donc si je comprends bien, c'est les Occidentaux qui accusent les Juifs de se plaindre ? 
Ah ben bravo les mecs. On aura au moins appris quelque chose.

mercredi 11 février 2015

BLASPHEMATOR, LE FLIM ! (1)


L'affiche de le flim.

Scénario :

En 2015, des e-Cybernéticiens débarquent du futur à bord de la mobylette quantique du mollah borgne Homar’Eh’D.Quinoxh (dit Djihad-Djack-n’a-qu’un-oeil), celle-là même qui lui avait permis d’échapper à ses poursuivants après la pitoyable traque de la CIA en 2001, l'odyssée de mes spasmes.


Après avoir kidnappé le Veau d'Or des Païens Idolâtres, 
Omar s'enfuit au Boukistan sur sa mobylette quantique. 
(image AFP/Reuters)
« Si quelqu’un dit la vérité, donne-lui une mobylette,
il en aura besoin pour s’enfuir » (proverbe afghan)


La mobylette quantique avant 2001


La mobylette quantique post-2001 : 
customisée par Stephen Hawking dans son Garage Hermétique,
 elle voit ses performances grandement améliorées, 
surtout en côte et dans les trous de ver.

Les e-Cybernéticiens, rendus fous de douleur scientifiquement laïque par le massacre de Charlie Hebdo, garent la mobylette n'importe où, puis implantent dans la mémoire de silicium d’un Androïde de Classe Américaine l’intégralité des dessins publiés par Charb depuis la création de Charlie Hebdo, rien que pour voir ce que ça fait (et de fait, ça en fait quand même un sacré paquet.)
Cet afflux massif de données dans les hémisphères cérébelliqueux de l'androïde provoque la surchauffe et l’émergence d’un embryon de conscience politique dans les circuits déprimés du e-cerveau, qui se croit dès lors Investi d’une Mission Sacrée : bouter les Croyances hors de l’Homme, afin qu’Il cesse d’y être assujetti, trop souvent au détriment de son intelligence.
Cette intelligence qui ne saurait être nôtre : elle appartient à notre espèce. L'illusion du contraire nous est engendrée par sa spécificité, la Nature nous ayant dotés d'une conscience autonome.
Mais tout ça, notre nouvel ami n’en a rien à carrer :
Blasphemator® est né.
Sa seule arme : un gode acheté par internet sur le catalogue de la Déroute à Roubette
Le Blasphème.


Recevant le faire-part de naissance de Blasphemator dans sa boite mail, 
Hubert Reeves, un rien vénèr, tenta brièvement de surenchérir,
pour tirer lui aussi, et pas que à 7 millions d’exemplaires.
Manque de pot, n’est pas Blasphemator® qui veut.

(à suivre)

Inspiration & Re-sources :

- Pierre Dac - « La tyrolienne haineuse » (disques Poulidor)
- Stephen Hawking - « Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ? 
Si oui, il n’est pas souvent au bureau. » (Editions Nallet-Boirunvert)
- Vincent Hardy "Ashe Barrett 1.0 (tu nous manques !), un précurseur enfumé du Blasphemator®.
- Francis "Allah" Masse pour son Encyclopédie 2.0
- Dieu, quel qu'il soit et où qu'il fut, pour ses effets psychotropes sur Maurice G. Dantec, tombé du côté obscur de la confiture.
- L'Odieux Connard, pour l'ensemble de son oeuvre. Bien qu'il s'en défende, Bassflemmator® a bien du mal à ne pas copier son style, calice de tabernack fucké dans le ciboire.
- Last but not forgotten on the list, ma Muse, astucieusement travestie sous les traits fourchus et cornus du démon de Charlie.

mardi 10 février 2015

Blasphemator® empêche tout le monde de dormir sur France 3

Mettre un frein à l'immobilisme : 

plus qu'un métier, une passion.

Je suis un peu bluffé qu'un rédacteur en chef de France 3 "national" ait été remplacé, suite à un manque de réactivité de l'édition de la mi-journée, juste après l'attaque contre Charlie Hebdo.

Régis Poullain va quitter son poste et sera amené à occuper d’autres fonctions au sein de la rédaction nationale, a indiqué Pascal Golomer, directeur délégué à l'information en charge des rédactions de France 2 et France 3.

Quand on connait un peu la boutique, on sait que quand un cadre commet une boulette, il est muté, voire promu, à un autre poste dans la maison.
C'est pas les placards dorés qui manquent.

Selon des sources anonymes, Régis Poullain va rejoindre l'équipe qui prépare actuellement une toute nouvelle émission (en collaboration avec Radio-Nostalgie et Toto Soldes) :
"La météo d'hier et d'avant-hier", qui permettra à la ménagère de plus de 75 ans de savoir comment elle aurait dû s'habiller la veille pour aller faire ses courses.
Blasphemator® en ricane d'avance.
D'ailleurs, pour l'instant c'est tout ce qu'il sait faire pour éviter de devenir un terroriste déprimé devant qui on peut brandir le spectre du Seroplex®.


Aujourd'hui, Blasphemator® est Emmanuel Guibert !
Mais en même temps, Blasphemator® trouve que les Japonais ont les génitoires bien ramollies !
Quand aux Anglais, la question se pose de savoir s'ils en ont jamais eues.
Celle de savoir si elles sont bien utiles à leurs propriétaires ne perd rien de sa brûlante acuité.
C'est pas ça qui va manquer le plus, bien au contraire, si je peux me fermettre.

mardi 3 février 2015

Djihadisme belge

De nouvelles perquisitions ont eu lieu à Bruxelles, dimanche 18 janvier, dans le cadre de l'enquête sur le réseau terroriste démantelé la semaine dernière, a indiqué le parquet fédéral. Il n'y a eu aucune arrestation.
Néanmoins, un nouvel incident est à déplorer :
Un djihadiste belge moins con que les autres avait réussi à infiltrer la police belge.
L’opération visait à compléter les informations dont disposent les djihadistes après l'assaut de Verviers et la dizaine d'opérations menées à Bruxelles et dans sa périphérie, jeudi 15 janvier. Le groupe voulait « tuer un maximum de policiers » après les avoir attirés dans un guet-apens, pour envoyer un message fort au gouvernement.
L'opération des unités spéciales de la police à Verviers avait entraîné la mort de deux membres d'une cellule, cachés dans un appartement du centre-ville et dissimulés sous l’apparence anodine de trafiquants d’héroïne afghane. Un suspect, le « cerveau » et commanditaire présumé des attentats qui étaient programmés — apparemment pour vendredi 16 janvier — et qui devaient viser prioritairement des policiers, était activement recherché.
Il s'agit d'Abdelhamid Abaaoud Vandenbossche, alias Abou Omar Matuer, alias Abd Al-Wahid ben Papadopoulos, un habitant de Molenbeek-Saint-Jean, qui avait rejoint en 2014 la Syrie et les rangs de Daech — ou Etat islamique. Après avoir fait croire à sa mort lors de combats en Syrie, il avait, sous une fausse identité, rejoint la Grèce (où son téléphone a été localisé avec l'aide des services américains et français, qui apportent leur appui à la Belgique), d'où il aurait dirigé la ou les cellules belges.
Mais parallèlement, les Experts Bruxelles avaient infiltré son réseau, parce qu’ils avaient vu les Infiltrés de Scorsese.
Lorsque sa fausse identité fut percée à jour, le terroriste se serait écrié : « Nach’din Mouk ! Par la barbe du Prophète, je vais me faire un flic ! " avant de retourner son arme de service contre lui.
Il aurait mieux fait d'être bouddhiste zen.

source : probablement le site du GORAFI

vendredi 30 janvier 2015

Arrogance & humiliation, le retour

Réflexions nées de la méditation de l’éditorial de Philippe Val, Loué soit son Saint Nom !

Je crois que je viens de piger quelque chose.
Ne riez pas.
Je vous dirai.
Bon, les Arabes, on dirait qu’ils ont un peu la modernité coincée en travers de la gorge.
Et ça ne date pas de cette triste affaire de caricatures.
La modernité, comment s’en accommoderaient-ils ?
Il faudrait rénover l’islam, mis à l’épreuve des réalités du monde contemporain qu'on a au jour d'aujourd'hui.
Je veux dire, mettez-vous à leur place : ça doit pas être évident de concilier les deux.
Takavouar ici et .
Clique, mon ami, clique ! Tu sais pas qui te cliquera !
Et pendant que leurs certitudes s’écroulent, nous on fait rien qu’à ricaner bêtement. 
Ca les énerve d’autant plus. 
La provocation obtient rarement le résultat escompté.
Sauf si le résultat escompté, c’est l'exaspération du camp adverse, jusqu'à sa réaction violente, donc peu humaine, car chaque humain sait bien au fond de lui-même que la violence est une réaction obsolète, un acte de désespoir.
En déclenchant cette réaction disproportionnée, on prouve ainsi à peu de frais le manque d'humanité de l'Adversaire.
Ca en a refroidi plus d'un par chez nous la semaine dernière. 

Ca me rappelle un oncle, un des trois frères de mon père, toujours à faire chier ses frangins.
Même goût pour la provocation, même arrogance de l’humilié…
Ah ça, on peut dire qu'il les a bien énervés, ses Arabes.
(=> ses frères Dalton)
(ah oui, avec la pensée analogique, faut s'accrocher, t’as qu’à prendre des notes…)



Les frères Dalton quand ils étaient petits...
On note à l'arrière plan la présence de Ma Dalton.
Le Prophète doit être occupé à prendre la photo.

Jusqu'où pousser mon parallèle ?
Pas très loin :  
Si l’agressivité de ses frères a isolé mon oncle et l'a marginalisé au sein de sa propre famille humaine, d'abord ils n'ont même pas de pétrole, et puis ils n'iraient pas jusqu'à zigouiller leur frangin, ils se contentent d'être fâchés à mort.
C’est l’avantage du Symbolique sur le Réel, qui permet d’économiser de précieuses vies humaines.
Y z’ont pas encore compris ça, les Arabes.
(Les vrais, pas les frères Daltoniens, ceux qui voient rouge quand on leur agite un chiffon caricatural sous le nez)
Faudrait leur écrire « Le Coran pour les nuls », pour leur permettre d'entrer dans le Royaume de la Pensée Symbolique.
(La semaine dernière, j’avais en projet d’écrire "Le Coran pour les cons », mais la fraction bête, méchante et lourdement armée de Charlie me dit que ça existe déjà, et que ça s’appelle « Le Coran »)
Bref.
Je m’égare.
D’ailleurs, c’est plutôt eux (Jack, William et Averell Dalton, pour ne pas les nommer) qui sont fâchés avec Joe, qui à l'approche de la mort aimerait bien renouer le lien, mais ça ne va pas se faire, et malgré mes velléités passées de faire entendre raison aux uns et aux autres, l’expérience m’a prouvé qu’on ne pouvait être médiateur familial dans sa propre famille.
Alors je laisse pisser, mon oncle Joe comme les Arabes, et en même temps, je me rappelle ce vieux proverbe arabe, justement : « il vaut mieux que le chameau soit dans la tente et pisse dehors plutôt que l’inverse » 
Il ne me reste plus qu'à espérer l'intervention d'une puissance supérieure, genre Batman, bien connu pour son habilité en négociations d'usage sans faire usage d'armes à feu, mais s’Il existe, il n’est pas souvent au bureau.