mardi 7 avril 2015

Le goût du risque

Après des années de dérive socialo-communiste, sanctionnées par une dérive sanglante, et une reprise en main par des survivants bien conscients du devoir de mémoire, il semble que Charlie Hebdo redevienne lisible, ce qui n'est pas le cas de cette phrase.
Prenons-en de la graine.




10 commentaires:

  1. Les conduites à risques ça va quand on est ado... mais il y a un moment où il faut devenir adulte et ne pas faire mentir les courbes d'espérances de vie sinon c'est les autres qui sont autour qui trinquent. J'ai un ami dont les parents sont morts autour de 40 ans d'un cancer. Ils buvaient et fumaient comme des trous. Je trouve ça pas cool. Le père de ma femme, alcolo, est toujours là, mais lui n'a jamais fumé... Faut croire qu'il y en a que ça conserve. Il n'empêche qu'un père alcolo, c'est pas cool non plus. S'assumer, c'est bien, assumer ses responsabilités c'est plus mieux.

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  2. L'addiction altère la perception de soi. Personne ne veut être reconnu comme dépendant, surtout à ses propres yeux. Pourtant ce déni est le plus gros obstacle sur le chemin de la polyclinique.

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  3. Reste la question posée... Pourquoi serait-il moins héroïque de risquer une cirrhose... ?
    Pourquoi ne serait-il pas plus héroïque de ne rien risquer du tout? et donc de ne pas être dans le déni?

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    1. Je précise:

      La question : "Pourquoi serait-il moins héroïque de risquer une cirrhose en picolant que de se casser les os en faisant de la chute libre"
      est l'éternelle question du journaleux qui n'a rien à foutre que de se poser des questions oiseuses du genre la peste n'est-elle pas préférable au choléra?

      La véritable question c'est plutôt de savoir ce qui est plus héroïque de nos jours entre risquer l'ennui auprès de Pénélope tranquilou au coin du feu ou bien aller de beuverie en beuverie, d'îles en îles, comme Ulysse, et de laisser un enfant en rade dans chaque port? Étant entendu, et là les historiens sont formels, Homère a tout inventé.

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  4. Je ne sais pas ce que tu cherches à prouver, à part que les journalistes c'est de la racaille.
    L'article est pourtant bien écrit.
    "Vivre, c'est prendre des risques (dont celui d'en mourir) et les choisir c'est s'assumer, sans se laisser prendre au piège des tragédies glorieuses par procuration." (en l'occurence la mort imbécile des Guerriers de l'émission télé qui a suscité l'article)
    La question de l'héroïsme doit être distinguée, avec une définition actualisée, démontrant la fonction utilitaire du héros à travers les âges, son minable travestissement aujourd'hui.
    Je ne l'écrirai pas, je ne suis pas journaliste.
    J'ai renoncé à l'alcool, mais Pénélope s'emmerde, et je ne nie pas rechercher parfois un peu d'intensité émotionnelle ailleurs.

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  5. Pénélope devrait lire Chôgyam Trungpa.

    Je n'ai rien à prouver, je m'insurge un peu facilement contre le manque de probité de mes contemporains. Que l'article soit bien écrit n'excuse rien. Que les journalistes, Oberton inclus, soient des sophistes, n'implique pas qu'on les méprise pour autant. Simplement qu'on évite de se méprendre avec eux.

    Le texte est symptomatique de l'individualisme contemporain. Que la mort (la prise de risque) soit une affaire individuelle a tendance à occulter notre interdépendance (en terme de responsabilité pour autrui). Quand mon grand père est décédé d'un cancer ma grand-mère était furieuse contre-lui. ça m'a marqué. Quel manque de galanterie!

    "La question de l'héroïsme doit être distinguée, avec une définition actualisée, démontrant la fonction utilitaire du héros à travers les âges, son minable travestissement aujourd'hui.
    Je ne l'écrirai pas, je ne suis pas journaliste." et puis ça a déjà été écrit ... le premier texte est pas mal :
    https://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/ucl/documents/cahiers2.pdf
    Il m'a fait comprendre que l'héroïsme que je défends est très féminin, pour ne pas dire féministe.

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  6. Les Trungpas font ricaner Pénélope, puisqu'elle a La Vue.
    http://johnwarsen.blogspot.fr/2008/09/la-vue.html
    Si tu le prends sur ce ton, je l'écrirai, ce putain d'article de merde.
    ;-)
    j'ai heureusement d'autres problèmes en ce moment.

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  7. Putain, c'est vrai que ce putain d'article de merde reste à écrire.
    J'ai vraiment pas de parole.

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  8. Sb: comme l'a bien vu l'ennemi naturel de Cricri, frère Antoine:
    "Radio, télé, journaux, magazines sont des moyens et instruments pour voir et regarder le monde dans le popotin"




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  9. La passion t'égare. Tu confonds avec les proctologues.
    http://johnwarsen.tumblr.com/post/133709100457/magical

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