Comment ai-je pu passer à côté de Donnie Darko ou Les Fils de l'Homme quand ils sont sortis, et ne tomber dessus que par hasard ? Là, au bout d'une semaine, j'en ai éventé les charmes, mais il y a 25 ans, j'aurais adulé ces films pour au moins 20 ans.
La réponse est simple : je ne suis plus dans les confidences de la presse spécialisé, et mon avidité excède mes capacités digestives, ce qui fait que je passe beaucoup de temps à sélectionner mes téléchargements parmi une offre surabondante, à trier et entretenir mes disques durs, danseuses fantasques, mais il me reste ensuite fort peu de temps pour visionner ou écouter ce que je chope. Un peu comme quand on lit Télérama aux cabinets, après on n'a plus ni le temps ni l'envie de regarder la télé.
Il semble donc que l'avidité contienne son propre châtiment, plus sensé que la loi Hadopi.
Et pourquoi ne tombé-je jamais sur de tels sites à la maison ? question de perspective, y'a que quand je suis au bureau et que je cherche à me rafraichir, et après ça, mon chef de service trouve des Steve Roach jusque dans les fichiers clients (nos ordis sont en réseau).
Bon, c'est pas vraiment de la musique anti-limaces, mais au moins on garde les mains ouvertes au lieu de serrer les poings.
Dans un rêve de cette nuit j'ai filé mon numéro de téléphone (le vrai, en plus) à une femme qui se plaignait de ce que son mari ne parvienne pas à s'arrêter de boire, en la prévenant quand même que s'il n'était pas motivé, ça ne servirait à rien, mais que s'il avait un désir sincère d'arrêter, il pouvait toujours m'appeler... et au réveil je me disais que ça serait marrant qu'il m'appelle.
As far as I am concerned, le costume de sauveur ne sauve que celui qui l'endosse.
Et encore, à condition qu'il ne se prenne pas les pieds dans son égo, et qu'il s'enracine fermement dans une dynamique d'échange et de partage. Car comme le disait Flo en parlant d’autre chose, "le problème, c'est d'arriver à gérer l'orgueil bien réel qui résulte du sentiment de sa propre nullité, car plus une personne se trouve nulle, plus en général elle aura développé de l'orgueil par-dessus pour arriver à survivre. "
Les plus déprimés, les plus à plaindre justement se plaignent tellement qu’ils en deviennent égoïstes. A ceux-là, on ne peut que leur souhaiter d’avoir l’idée d’aller faire du bénévolat dans une association caritative ! ils semblent se murer dans le malheur : ils ne veulent plus lâcher leur bout de charbon. Je crois bien qu'Eckart Tolle leur a rêglé leur compte, mais ils ne sont pas au courant. J'y vois aussi une forme de chantage infantile et inconscient à Dieu, en tout cas c'est ce que je m'étais auto-diagnostiqué.
Au plaisir !
La réponse est simple : je ne suis plus dans les confidences de la presse spécialisé, et mon avidité excède mes capacités digestives, ce qui fait que je passe beaucoup de temps à sélectionner mes téléchargements parmi une offre surabondante, à trier et entretenir mes disques durs, danseuses fantasques, mais il me reste ensuite fort peu de temps pour visionner ou écouter ce que je chope. Un peu comme quand on lit Télérama aux cabinets, après on n'a plus ni le temps ni l'envie de regarder la télé.
Il semble donc que l'avidité contienne son propre châtiment, plus sensé que la loi Hadopi.
Et pourquoi ne tombé-je jamais sur de tels sites à la maison ? question de perspective, y'a que quand je suis au bureau et que je cherche à me rafraichir, et après ça, mon chef de service trouve des Steve Roach jusque dans les fichiers clients (nos ordis sont en réseau).
Bon, c'est pas vraiment de la musique anti-limaces, mais au moins on garde les mains ouvertes au lieu de serrer les poings.
Dans un rêve de cette nuit j'ai filé mon numéro de téléphone (le vrai, en plus) à une femme qui se plaignait de ce que son mari ne parvienne pas à s'arrêter de boire, en la prévenant quand même que s'il n'était pas motivé, ça ne servirait à rien, mais que s'il avait un désir sincère d'arrêter, il pouvait toujours m'appeler... et au réveil je me disais que ça serait marrant qu'il m'appelle.
As far as I am concerned, le costume de sauveur ne sauve que celui qui l'endosse.
Et encore, à condition qu'il ne se prenne pas les pieds dans son égo, et qu'il s'enracine fermement dans une dynamique d'échange et de partage. Car comme le disait Flo en parlant d’autre chose, "le problème, c'est d'arriver à gérer l'orgueil bien réel qui résulte du sentiment de sa propre nullité, car plus une personne se trouve nulle, plus en général elle aura développé de l'orgueil par-dessus pour arriver à survivre. "
Les plus déprimés, les plus à plaindre justement se plaignent tellement qu’ils en deviennent égoïstes. A ceux-là, on ne peut que leur souhaiter d’avoir l’idée d’aller faire du bénévolat dans une association caritative ! ils semblent se murer dans le malheur : ils ne veulent plus lâcher leur bout de charbon. Je crois bien qu'Eckart Tolle leur a rêglé leur compte, mais ils ne sont pas au courant. J'y vois aussi une forme de chantage infantile et inconscient à Dieu, en tout cas c'est ce que je m'étais auto-diagnostiqué.
Au plaisir !
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