le peyotl en pot : cet obscur objet du désir qui ne grandit que de quelques millimètres par an. Vous en connaissez beaucoup, vous, des désirs qui croissent aussi lentement ? |
https://www.donjuanito.fr/2019/02/la-vie-secrete-de-carlos-castaneda.html
https://www.donjuanito.fr/2009/11/lethnologie-fiction-de-castaneda.html
avec ou sans substances, un peu de déconstruction ne nuit pas, de temps en temps. Le poison est dans la dose. |
“Your head's like mine, like all our heads; big enough to contain every god and devil there ever was. Big enough to hold the weight of oceans and the turning stars. Whole universes fit in there! But what do we choose to keep in this miraculous cabinet? Little broken things, sad trinkets that we play with over and over. The world turns our key and we play the same little tune again and again and we think that tune's all we are.”
- Grant Morrison, The Invisibles, Volume 1: Say You Want a Revolution
Psychiatre spécialiste de l’addiction à l’hôpital Bellevue, à New York, Stephen Ross a dirigé une série d’études pour la Faculté de médecine de NYU et observé les effets de la psilocybine sur le traitement des angoisses de mort chez les patients atteints de cancer – sujet sur lequel je reviendrai plus loin. Il s’est ensuite intéressé au traitement de l’alcoolisme par les psychédéliques, lequel a sans doute constitué l’un des domaines de recherche clinique les plus prometteurs des années 1950. Il y a quelques années, un collègue de NYU lui a appris que le LSD avait été utilisé pour traiter des milliers d’alcooliques au Canada et aux États-Unis (et que Bill Wilson, le cofondateur des Alcoholics Anonymous [Alcooliques anonymes, AA], avait essayé d’introduire la thérapie par le LSD dans son programme dès les années 1950).
Ross, qui avait alors la trentaine, a mené quelques recherches et a été «sidéré», en tant que spécialiste de l’alcoolisme, par la somme de connaissances dont il ignorait l’existence et dont personne ne lui avait jamais parlé. Il a découvert que son champ d’expertise possédait une histoire secrète.
«Je me sentais un peu comme un archéologue découvrant des trésors de connaissances oubliées, m’a-t-il dit. Au début des années 1950, les psychédéliques ont été utilisés dans le traitement de toute une série de pathologies», parmi lesquelles l’addiction, la dépression, les troubles obsessionnels-compulsifs, la schizophrénie, l’autisme et la détresse existentielle de fin de vie. «Quarante mille personnes ont pris part à ces essais, et il existe plus d’un millier de rapports cliniques! L’Association américaine de psychiatrie a organisé des séminaires entièrement consacrés au LSD, qui passait alors pour un traitement miracle.» Les psychédéliques ont en effet fait l’objet de six congrès scientifiques internationaux entre 1950 et 1965. «Certains des meilleurs spécialistes en psychiatrie ont très sérieusement étudié ces substances afin de mettre au point des modèles thérapeutiques, le tout financé par l’État.» Et c’est au milieu des années 1960, à la suite du rejet des psychédéliques par l’establishment psychiatrique et la culture dominante, que ces recherches ont été abandonnées, purement et simplement, comme si elles n’avaient jamais existé.
Si les Doors de la perception avaient été montées de traviole, on aurait plus de mal à les ouvrir. Et on n'arriverait guère à les refermer. |
mes plafonds ravagés préfigurent-ils le délabrement prochain de mon psychisme, si je le livre aux hallucinogènes, même microdosés ? |
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==> pour ceux que ça intéresse, le microdosage est une pratique qui consiste à prendre des doses extrêmement légères d’un médicament ou d’une substance. Elle est couramment utilisée pour profiter des bienfaits potentiels de substances psychédéliques telles que les champignons/truffes magiques et le LSD tout en minimisant les effets plus intenses et potentiellement indésirables de ces substances.La quantité exacte d’une substance qui constitue une microdose varie selon votre poids et la substance consommée en particulier. Cependant, pour le microdosage, la règle générale est de prendre à une fréquence régulière (par exemple tous les trois jours) une dose entre 1/10 et 1/20 de la force d’une dose récréative.